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al0rs, tna chere, je me croirois
s~re
le
rendre biemt>t heureux un peuple emier!
Mais <:omme nous avons rei;n avis , d.e plu–
fieurs autres cbtés, que
fo·
Hargrave menace
la vie de
fo:
Charles , la lettre de
Wilfon
m'
a mis · fur le ca:ur un poids done je ne
puis etre délivrée que par la fin du danger.
Hier je re01s les lertres de tous mes chers
paren~s,
&
je fentis cro!rre mes forces pour
achever la tache que vous m'aviez_impofée.
Avec quelle douceur nous traitons les fajers
qui nous plaifent
!
la plume devient légere.
Il
étoit quefüon de peindre
fü
Charles
&
Ja
freur;
je
fus
étonnée d'avoit tant écrit avant
la fin du jour.
MifsGrandiffon mefitfairefes complimenrs
le foir,
&
ceux de
fon
frere,
qui
ne faifoit
qu'arriver de Cantorbery. Je ne comprends .
point ce qui peut
l'
avoir arretéú long-remps
.dans wne ville ou
fa
freur affure qu'elle ue
con~
.
no!t perfonne. Elle me fit <füe qu'elle avoit eu
deffein de me rendre une viíire; mais
qµ'
ayant
compré que fon frere' arriveroit avant
midi,
elle avoit efperé pouvoir l'amener avec elle;
qu'aujourd'hui ils devoient partir enfemble
pour Coh1ebroke, dans 1'efpérance d'y voil:
arriver ce foir le comte
&
la comreífe de
L....
qui reviennenr de leurs terres d'Écoífe.
Ne vous femble-t-il pas, ma chere Lucie,
que firCharlespouvoit m'accorderune viíire
avantce voyage de Cantorbery, qui devoit
du–
rer plufieurs jours?Convenezque
fa
généroíiré
1'
obli~eoit
a
cette attent.ion pour une filie