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CHEV.

GllANr>B.~oN;

1

'ff

1naisvous m'encouragerezpar vos ouvertureü

Nous ferons·paífer en revue tous nos miféra;,.

bles, l'un

apres

l'autre,

&

nous leur ordon'-

.

nerons de

no.us

laiífer tranquilles, jufqu'a..

ce qu'il no

us pla

ife de les rappeller en t:iotre

mémoire.

·

Mais je n'en

a'i

pas un feul, lui dis-je

>

auquel je veuille accorder ce titre. Je les

<.lÍ

congédi:~s

tous.

J'en ai deux aél:uellement, reprit-elle, que

je ne défavoue·pas,

&

qui ne veulent ,pa5

erre congédiés: je ne comprepoint une demi–

douzaines d'autres, qui me difent quelquefois

beaucoup

d'_ex~ravagances,

&

qui doivent

erre regardés comme des amahts d'habitude,

avec lefquels on

fe

fait un amufement d'etre

un peu coquette.

-

Oh! lui dis-je, je ne foupc¡:onne point mifs

Gra!!diífon de coquetterie.

Elle ·me répondit que je lui ferois tort

de

lui en croire beaucoup, mais qu'elle ne

fe

défendoit _pas d'en avo

ir

UlliJeu dans

1'

occa–

fion, ne fUt-ce que pour payer les hommes

d'une monnoie qui leur eíl: fi familiere.

Charmante vivaciré ! lui dis-je, je fuis

perdue fi vous ceifez de m'aimer.

Soyez la-deífus fans crainte, répliqua-t-elle.

Je me donne pour une créature fon,bizarre;

mais le foleil n'eíl: pas plus coilíl:ant dans

fa

courfe, que je le fuis dans mes amitiés ,

&

nos comniunications mutuelles nous attache–

ront extremement l'une al'autre, [¡vous ban–

Jllifez la ré(erve avec

mo~.

Elle

fe

levoit

fort

'

C

G