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14

.

Ht~TI!)

ltl!

foJJ.ffert; j'en convins avec lui.11 me

fit

une

peinrure

fon

vive de l'irnpacien-ce qu'iI avoit

eue de me voir ,

&

du chagrin qu'il auroit

eu de partir

póui

Ca~rmairhen

, fons avoir

fouhaitétoutes fonescle profpéütésafacruelle

fill~

....

car c'eíl: en vain, me

dit:il,

c'ell: en

vain ,

i

e le vois bien....

&

s'arretant , comme

.s'il

ett craint d'achever, il demeurá la bou–

c~e

cl!lverue, &

l~s

yéux

attach~s

{ur

mon

v1fage.

· , ·.

.

De grace,

Moníieur

,

intérrompis"-je-ponr

}e Íolilage1•,

conune.nt

,fe·

parre mon E-ere

Fouler? V

~t

re frere , v

orre frere , répéta+il

d'

aifez mauvaife humeur;

e'

eíl: mon. chagrin

&

le fien , Mademoifelle... mais je me

gar–

<lerai

bien... Il

lui. échappa quelques !armes,

-avec la facilité que les vieillards.011.t

a

pleurer.

Je

P-~rs

-derüain

reprit-il; oú nem'auroir

pas

vu

a

Londres, depuis deux jours,

íi

je n'avois

pas-été retenu par l'impatience de vous voir.

Vous me dires, chere Lucie, que vous ·-avez

été

fort

róuchée d'une converfacion entre

le vieux cbevalier

&

moi , dont je

vous

_ai déja fait le récit : mais vous ne le feriez

.pas moins ,

íi.

je vous

~repi:éfentois

1a

ren–

-dreífe de -fes adieux,

&

celle dontj'e ne

pus

me défendre moi-meme, en les recevant.

.ll

me dit que M., F

ouler devo

it le fuivre

bientct, fi

;fi,

!i....

ajouta-t-.il,

en me re–

gardant

d'un

a:il palii

onné, mais

fans achever

ce

c¡túl

vouloit faire emendre.Jel'affurai

qu~

je fer9i$ charmée de voir

mon

frere,

pour

lui

foqhai.ruei:

w'he1:11:eux:voyag~..

·