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~'i.lremettóít
entre mes ma!ns ,J1e fUt bien–
'tot en état de fat:isfaire ma curioíité. Mais
elle efr tombée dans des évanouillements qui
- onr
recom~nencé
tant de fois '
a
mefure
qu'..elle
[e
rappelloit le dangyr d'ou elle étoit
fortie , que je me
fois
crue obligée .de
fo[- ·
pendre.man i:mpatience, j ufqu,'au
retout:
de
íir
Charles. Je
l'
attends aujourd'hui vers
midi.
Bon Dieu
.!
me {uis-je
éorié
douloureufe-
1nem : que cette chere perfonne doit avoi!=
fouffert !Eh.! n'aí-je
pas
emendu dire qu'il
y
avoit eu un comban je[pere, Mademoi–
felle, que
fa
Charles... Je
l'
efpere auffi,
a-t¡
elle inrerrompu;
&
lá
meme impatience que
vous avez de voir v.orr.e coufine , je
l'
ai de
retrouver
m~n
frere. Mais , for les craintes
que je lui ai marquée.s, il m'a .proteíl:é en
honneur, que
(a
ble!fure n'étoit pr.efqu.e ríen,
~oí1
frere eft: un hornme vrai ;
&
lorfqu'4
~ngage
fon
oonneur '
011
peut s'en fier
a
lui.
J'
aí
demandé alors
a
rnifS Grandiífon,
íi
elle
n'
avoit pas
été
bien furprife de [e voir
amener
une
jeune perfonne dans unhabille-
ínem fi bizarre
?
'
Je vous le laiffc
a
juger' m'a-t-elle ré–
pondu.
J'
étois dans
ma
chambre.
On
y
entra
brufquement, .eour medire que íir Charles
me prioit de deícendre un moment ; qu'íl
avoit
fanvé
une rrt:s-jolie dame des rnain$
d'une troupe
de
voleurs, car c'efl: le premier
¡:apport qu'on me
fü,
&:
qu'il
étoit revemi
~yec
elle.
J~
fus
trqp frappée
du
retom.· im""'.
G
i.