D U
CH
E.
V.
·e
R
A~cD
IS 5 O
N.
t49
(1onner avis -de fon héureufe délivrance
a
fa
famille. Une jeune perfonne de cette
ap~.
'
parence, ajouta-t-il, ne peut avoir difparu·
i1n
moment fans cantel: de vives alarmes
a
tous fes amis.
!l
lui répéra qu'elle
éroi~
dans nne maifon d'honneur,
&
que je
m~
/
'ferois un bonheur de l'obliger. Elle vouloit
érre conduite
a
b
ville;
&
remarquant qu'elle
' conlidéroit fes habits , je lni propofai d'en
prendre des miens. Mon frere lui dit que
Ii
elle étoit réfolue de partir ' il monteroit
a
cheval , pour lui laiifer fon carroífe , & qu'iJ
'
~toit
flir que je
l'
accompagnerois
volontiers~
!vfais avanr qu'elle put acceprer cette offi.·e
>
comme elle
y
paroiifoit difpofée, fes forces
l'abandonnerenr, &jelavis tomber fans con–
itoiffa,nce
a
mes pieds. Mon frere atrendirfeu,–
lemenr qu'elle fUt en état d'ouvrir les yeux. _
~l
ne faut pas _1Jeníer , 1l).1e dir-il ,
á
la fairt;
partir. Qu on fe"hate.d'ap'peller un médecin.
Elle
efl:
trnp foible & rrop abartue pour
fouffor le mouvemenr du carroífe. Vous
prendrez fes ordres pour
fo
famille
auíiirbt
qu'elle pourra les donner. Il n1e dit adieu ;
~rres
m'avoir promis d'erre aujourd'hui
a
dmer avec moi, En partanr, il répéta : vous
~te_s
en fUreré , M2,dernoifelle , vo;J.s eres icl.
fans crainre. Elle le remercia par un mouve:.
_ment · de teté , .mais fans · érre capable d-"
prononce.:: un feul rnort. Il partir.
.
. Et puiiTe le ciel , ai-je répondu
a
mifs
~rand.iífon
, le coi:·nbler de fes plus pré-
~
3