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prévu de mon frere ,
&
trop touchée de
lt
terreur
&
de
l'
afHiél:ion de fa compagne
>
lorfgue j'eus jeté les yeux fur elle, pour erre
c:apable de faire artention
a
fes habirs. Elle
eroit tremblante,
~
íir
Charles auprt:s d'elle,
qui la raífuroit dans ks termes les plus ten–
dres, Je la faluai en l'embraífant,
&
je lui
promis rous mes foins. Elle voulort mettré
uu
ge11ou
a
terre , pour recevoir mes caref–
f
es, tant fon infortune fa(nbloit
l'
avoir hu–
iniliée ; mais mon frerel'ayantfoutenue, elle
confentit
a
s'a!feoir' en s'excufant fur
fa
foi–
ble.(fe, Voús voyez devant vous, me dit-elle,
un
[peél:acle bien étra.nge;
&
[es
yeux
par~
(:ouroient fon habillement; mais j'efpere,
Míldemoifelle, que vot.1s n'en prendrez pas
tmeplusmauvaife opinionde mon innocence.
Cette odieufe parnre n'efi pas de mon choix,
Qu'elle me caufe d'e confofion
!
On a voulu
que je fuífe dans ce qéguifernent pour une
tnafcarade: ma,lheureux amufemenr
!
Je nele
con110i!füis point....
&
c'efi l'unique fois....
Ne jugez
'PªS
mal, 1v1onfieur, en fe rournanr
vers mon frere, les majns joinres
&
levées~
de celle que vous avez
ft
généreufement dé–
)ivrée. Ne jugez pas mal de moi, ·Mademoi–
felle, en fe tournant de mon coté. Je n'ai
rien
a
me reprocher. Ún lache 'le plus lache
f.letous les homl'qes
1 •• , •••
Elle
n'eur pas la
force·d'achever,
·
'
Mon frere me recommanc!a d'employev
if
~hor~1
tous mes foins
al
ui faire rappeller f(:S
~fpr~ts ~~~e
prepdre
~Jlfci~~ f~~ or<;lr~~, po~