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DU

CHl!V.

GRANDISSC>N.

149

11•a ríen de comparable

a

fo:

Charles Gran–

cliffon

&

fa

fcrur.

I1 éi::oit neuf heures élu 1varin·lorfque j'ai

fi:appé

a

la porte du cháteau.

J'

ai demandé

eles nouvelles de

mi[s

ByFon;

&

fur mon

nom, qu'on a paru deviner, j'ai éré conduit

dans une tres-belle falle,

oi\

je n'ai pas at–

tendulong-remps fans voir paro'in:e une jeune

perfonne du meilleur air. C'étoit mifa Gran–

diffon. Je

luí

ai fait mille remerélmenrs de

falettre,& des précieufes informarionsqu'elle

m'avoit données fur la vie

&

la [úreté de ce

que nous avons de plus cher au mo1ide. Elle

m'a répondu que rni[s Byron devoit €:tre une

charmante ¡:erfonne; 'qu'elle venoit de

la

quitrer , mais que je ne pouvois encore la

voir. Ah!,Mademoi[elle, ai-je répliqué aveo

aurant d étonnement que de douleur : je

m 'érois flatré de la trouver mieux. Elle n'eJil:

pas plus mal , a répliqué rni[s Grandiífon

,

ne vous alarrnez point, m<tis elle a befoin de

repos. Si

fa

difgrace avoir duré plus long–

temps... Ah! Mademoifelle , ai-je interrom–

pu , vorre généreux , vorre noble frere... eíl:

le

meilleur de tous les hornmes , a-e-elle

continué, en núnterrompant

a

fon tour.

Ses délices, Moníieur, conGH:ent

a

faire du

bien. Je fuis perfoadée que cene aventure

en a· fait un hcmme heureux.

J'

ai demandé

fi

maccuíine étoit

fi

mal que

;e ne puífe obrenir de la voir un iníl:ant?

MifsGrandiífon m'adit qu'elle ne faifoit que

forrrr d'un évanoiífement ou elle étoit tom-

lome l.

G