DU
CHl!V.
GRANDISSC>N.
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11•a ríen de comparable
a
fo:
Charles Gran–
cliffon
&
fa
fcrur.
I1 éi::oit neuf heures élu 1varin·lorfque j'ai
fi:appé
a
la porte du cháteau.
J'
ai demandé
eles nouvelles de
mi[s
ByFon;
&
fur mon
nom, qu'on a paru deviner, j'ai éré conduit
dans une tres-belle falle,
oi\
je n'ai pas at–
tendulong-remps fans voir paro'in:e une jeune
perfonne du meilleur air. C'étoit mifa Gran–
diffon. Je
luí
ai fait mille remerélmenrs de
falettre,& des précieufes informarionsqu'elle
m'avoit données fur la vie
&
la [úreté de ce
que nous avons de plus cher au mo1ide. Elle
m'a répondu que rni[s Byron devoit €:tre une
charmante ¡:erfonne; 'qu'elle venoit de
la
quitrer , mais que je ne pouvois encore la
voir. Ah!,Mademoi[elle, ai-je répliqué aveo
aurant d étonnement que de douleur : je
m 'érois flatré de la trouver mieux. Elle n'eJil:
pas plus mal , a répliqué rni[s Grandiífon
,
ne vous alarrnez point, m<tis elle a befoin de
repos. Si
fa
difgrace avoir duré plus long–
temps... Ah! Mademoifelle , ai-je interrom–
pu , vorre généreux , vorre noble frere... eíl:
le
meilleur de tous les hornmes , a-e-elle
continué, en núnterrompant
a
fon tour.
Ses délices, Moníieur, conGH:ent
a
faire du
bien. Je fuis perfoadée que cene aventure
en a· fait un hcmme heureux.
J'
ai demandé
fi
maccuíine étoit
fi
mal que
;e ne puífe obrenir de la voir un iníl:ant?
MifsGrandiífon m'adit qu'elle ne faifoit que
forrrr d'un évanoiífement ou elle étoit tom-
lome l.
G