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·14~

H

1

s

·T

o

f

Il

l!

bée en voulant faire le récit de fon hill:oire;

&

lorfqu'elle avoit prononcé le nom du mi–

férable qui avoit caufé tomes

[es

peines;

qu~

<iepuis deux jours elle n'avoit encore

fuit

cette relaüon'qu'j¡nparfairement,

fans

quoi

pous aurions éré inieux informés par le cour-

1·ier ; que lorfque je la verrois, je devois

p1'obíerver peaucoup dans mes di[C0urs;

qri'

on avoit fajt venir un habile médecin,

qui ne la quittoit pas un monienr-; &

qui

ordopnoit pardculiérement le reros; qu'avec

un peu de calme

&

de fommei naturel , il

)a garanriífoit hors de danger. Je lis votre

irppatience , a-t-elle ajouté ; mais

il

faut

luj

laiffer le remps de fe remettre

1

Je l'avertirai

alors

qe

vorr~ arriv~e, ~

nous la verrons

enfemble.

J'

~í ~narqu~

beaucqup

el'

empreffement

pour appren)ire du moins comment elle avoi¡

· éré

déli

-r~e.

Ce [era , s'il vous plah, en

déje&nant,

~n'a

dit mifs Grandiifon; j'étois

pr~te

a

M;euner,

lorfqu~

vous

~tes

entré

au

r;bareau.

Elle

a fonpé,

&

le

th~ ay~nt

paru auíli–

¡:ot, nous nous

forp.m~s

alfis , avec autanc

!le

fumiliarit~

que

fi

nous nous étions connus

deppis long-remps. On évite, a-r-ellerepris,

routes les queilions qui peuvent l'affeél:eF.

,Je ne fuis pas trop

bíenin~orm~qnoi,-m~m.~

du détail de

fa

délivrar:.ce. Mon frere

éro1c

~ppcllé

a

la ville 'par eles affaires

prclf~ntes.

A

peine (es

gens

mirent pied

a

rerre. Il

nQ

fio~rtoit r~s

,

~11e

qit-il

?

que

hi

;eun~ qalll~