V O I
dcB.
Et
tn
aJ11erbe, amft
q1u
Vl!rUm,
!11ti11; mrtÍI
~·efl
avtc
l'teájonfl1on
áe
lit
partlculc
11dvtrb1.dtMais; Voirc rnais j'cn portcray la peine , voire
tnais dy-moy;
&
VOlrcmcnt
ttd'Vcrbc,
aHt¡ml
on
pré¡ofe q11tl911tfo11 laditt p1trt1CHlt
M;1is ,
CfJmme,
M:iis voircmcnc qui me
g:udc
que
JC
n'cmrc.
NtcotajoUte l
cela,
Votr d1fanr,
t{I compo[I'Je
J.eux
lltrJ.
Ce/lli qui
Jit
vra}
&
parle
.l
la verttt'•
.Et efl ep1tbttt .cjfdU
lflll:
H
tr1111/11,
parce que
le
~Í<vo1r
Jt
/tHY ojfict
tjl
d'tCVOIY toÚjOUTJ
/¡e
VtrJtt'
J
/A
bouche,
rt-
11i.nfifont-111
nomrnr,r.,
'"'
tra1EU á11
fer–
ment 'lu'1fs donunr preflér en
leur
mflit11t1on a11dit
•fl.r.
Les mots
Paire, voire m.'fil
,
&
1.JOirtment,
qui
étoicnr en ufape du tcms de Nicot, ne fonr rc–
~u~
aujourd'hat que Jan.s le ftile plaiíant
&
burlef–
que.
VOIRIE. f.
f.
Ccrrain cndroit p:micu1icr
otl Pon me–
. ne les bhes inutiles pour les
y
tuer ,
&
oUl'on trai–
nc ccllcsqui
fom
mor(cs de maladie. On y pone
autTi
couces les orduces d\me Ville.
Vomt
,
parmi les Rouchers ,
íe
dir du fang de
la
bCte que l'on a ruée
&
de toUt ce qui n'en vauc
rico. C'c!\: dans
ce
Ccns
que
l'on die
Mettre la
voi–
rie
J,ur
les haq11ets.
Nicod vcuc que
Voir1e1
aic
écé
dit,
.fi.,!!/ifivi1CT11m
p11rg11mmt:r.
VOISDIE.
f.
f.
Vieux mot. Tromperic, méchan–
ceté.
~¡le
CNtr
&
fmttntion
Onrpleinde frro1de
&
de
voi{die.
VOISER. v.
n.
Vieux mot. P:ulcr.
ll
viem de
Voix.
Et vontpar
la
vtllt en voifant.
VOIS!NAGE.
f.
m.
Lieu qui elt prochc de celui olt
quelqu'un
dcmcun.:.
roljinttge,
en termes
de
Ph:ir–
macic: ) cfi: un des qu:urc: acceROires )
&
on appcl–
lc
A cceb'o•re
,
un clungcmcnc qui augmemt: ou
diminue·la verm d'un mcdic<tmcnt ; ce: qui lui arrive
par des chof"Cs exterieures. Ces qu:me accerfoircs
font,
le ccms , le lic:u, le nombre
&
le \•oifinagc:.
Parco dcrnicr on entc!nd
la
proximité ou l'éloi–
gnc:menc d'unc plamcavcc une autre. Le Voifinagc
~foi~~1t:~~uf:;t~;r~&ª~~Íl;1fª~~a~~ecfi~,hct~: ~~
proche. On diviíc cncore ,le Voifinage pofitif en
Mediar
&
en lmmcdi:n.
11
el\: mcdiac quand il y a
quclque emrc-deux , comme la fcammonée IOLf–
qu'ellecíl' proche du tichymalc;
&
il cíl:immediar ,
lorfquc: les plames
Ce
couchenc. commc l'épithyme
fur le chym. Les pl:tntesqui ont une qu:.l.licé brillan–
te , ou rrop d'humidité excrc:menreuíe ,
Conr
plus
mauvaifcs p:u le voifinage de celles qui l'augmcn–
tent. comme la fc:unmonée proche du tithymalc
&
le polypode fur les murailles ,
&
celles qui ont
~no~í!~:~~cf:i~~f¡~~~~i:~~~~~t:nc;1~~~~;5fu~~rr¿~
comme les hcrmodaltes , lorfqu'ils fonc prochcs
de
Ja.
fquillc ou du refon, l'épithyme du chym ,
&
le: fenédc:la rue.
VOISINANCE.
f.
f.
Vieux
moc.
Voifimge.
~¡
diffement ltur voifinance.
VOISINE.
f. f.
Vieux mor. Voix
1
parole.
~mtd
1Jit
']lle p,11r
bta11
[Hpplitr
Nelepo11rro11nmolitr,
Si
de[plopim4/t11oiflnt,
V~~~·Í~.n~: ~~r~rc3!feé;.:,:~~;~ª~~ ;,~!~~~~~~¡~~=
primé
d.
l'air dans le larynx par le moyen de J'épi–
glotte, laquclle en prcrfant l'air qnl fon
f.lit
une
voix aigue
&
fubülc , comme cclle des
femm~
&
VOL
des enfons ,
&
en Je laiffam fonir libremenc
>
elle
faic une voix grave
&
fonore, ou <le quelque aucre
gcnrc. C'en
i
quoi contribuc beaucoup l'ét?t de la
tra~hée
arrere. Plus elle
di: feche ,
plus l:i voix
cfl
cla1re ;
&
plus elle
cft
humeél:éc , plus la voix cft
haute. La Voix des animaux, inarriculée en foi,
~~~~cr.~~:
1
~~~ec~ª~~i1fcel(~;s;~;s
1
~ :~;/:rdt~~~
languc ,
des dcms
&
des levrcs • qui modihem
&
figurent les voyellcs , ou la voix mC:mc qui a éré
produite par
le
mouvemem
de
l'épiglotce,
&
cctce
modificaoon
fait
les coufonnes. Toutceci, die
En–
mullcr , en commun aux bruttes
&
aux hommes
>
y
ayant des brures qui modJfiem les voyclles
par
de
certaincs confonnes , comme les chiens
&
les pou–
lcs; ma1s cecee modific2cion cll narurelle,
&
oc fe
fait
qu~
p:u l'inRuc:nccdes eíprirsdans les nerfs qui
Íe d1ftnt>uenc aularynx , qui eíl: formé d'une ma–
niere fingulíerc: dans chaque cíplt:c, au Jicu que
les hommes arciculent 01me cela arcificiellemenc
leur voix
a
leur voloncé. c·ent:e qui forme les pa–
roles ou les noms qui
onc
differentes fignifications ,
fuivam
les
diverfc:s incemions de ceux qui les onr
impofés. L'air forcantdc
b
poitrine ,
&
éram plus
Íaic
~º~~~:~¡;r;:~ra::
1
fe~ªºcfeuncr:t~d~~éf~~~~~r~;
modiftcnc; mais elle
a
beíoin encore
d'~cre
modc:–
rée par la luetrc qui fert d'archct, loríqu'cn
frap–
pam l':tir vocal ) elle lui communiquc un
cCrr4in
tremblemenr.
Voix,
en termes de Mufique , fe dit des fcpt tons
differens qui font marqués par les
Í<:pt
notes,
Vt
)
re )
m;) /•
>
fal
•
IA)
j'i.
D'unc voix
a
l':tutre
il
y
'ól
un ton, excepté du
mi
aufa
J
&
duji
a
1'111.
Les Organiíl:es nommcm
Vaixhmnaine,
Un jeu
de l'or¿ut:qui reprcícnce la voix de l'homme d'une
maniere
forc
harmonieuíe.
ll
eíl accordé
a
l'unifon
de la trompctte ;
&
il :\
b
longuc:ur
d\m
demi pié •
a\tcc une boitc qui le foude au bouc, longue de
dcuxptmces.
VO L
VOL.
f.
m.
Mouvement tnfairdt f4nimtrl911i volt.
AcAo. FR. 11
n'y a poimdc: Vol plus ham que ce–
lui de l'aigle. Ondie qu'un bon 01feau
a
le vol roi–
de
&
pointu. Le Vol eíl: different felon les oifeaux.
Ccluide l'alom:ccc en un
Vol r0Gjo11rs an1"""
Cclui
des moincaux qui
VOnt
haut
&
has
J
en
un
Yo/
4grAnds cernu
&
ondlts,
&
le
Vol de la colombe
di:
un
Vol br117Ant
ér
4prt.
Le Vol
du
faifan
&
de
la
pc:rdrix n'ef'I:pas de longue <luréc. On ap–
pelle
Vol terrt Attrrt ,
Un
vol bas
&
i-afanc prcfqnc
!a terre.
Vol,
en termes de Fauconneric, fe dit de J'équi–
~age,des chien~~
des oifcaux de proie qui
f~lVCnt
a prendre du g1b1er. On fe fcrr ele quarre 01íeaux
pour faire le Vol du milan. On commence par lui
donnerun Saccet, aprCsquoi on jene dcux Sacres>
&
aprCs eux un Gerfuuc. Le Vol du Heron fe prari–
quc aVec trois oift:aux. Le: premier qui le va ch3.–
touillam
&
le foit hauífer , en appellé
H:ruffe-¡11'.
le Cccond qu'onjette en fccours s'appellc
.Atrorn–
blffeu,-
ou
Tomb1ffe11r,
&
le rroifiéme
'f"tntur.
C'eft
d'ordinaire un Gerfaut. On dir
au~
_Yol
~
en
~at
lam de la mauiere de voler fur le g1b1er.
Y ol
1t
la
toift)
C'cft quaod l'oifeau pare du poing
a
cired'ai–
lc , en pourfuivant h perdrix
:tl\
bourrir
~u'
elle fait
de rcrrc;
Yol
J/11fo11rct ,
aucremem
Yo/
4 /evcc11/~
quand la pcrdri:< pare, ouque l'on
fait
partir le hc:–
ron
¡
V ol; la cowv.trte,
lorfq~'on
approc!1e le
gi~
hice
:l
couvcn demcce une hate,
&
Vol ·'
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rett ...
HHhh iij