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610

U.NJ

que l'Univcrfoé de P1ris n'a. pris naiífoncc que fous

Lo111s

le

Jcune,

&

fous Ph1hppe Augufie ton fuc–

ccflCur; ce qut arriva au

ccms

de Pierre Lombard ,

EvCque de Paris, qui en fm un ornem('nt crC.s-con–

fiderable. L'Un1verfoé

fa1t

cncorc un Annivcrfairc

pour lui dans l'EglitC de faim Marcel oll il a

fa

Íc:–

pulturc. En l'an

1

Hº·

Philippe

de Valois excmpt:l

tOUt

le Corps de

runivcrfüc

&

les Ecolicrs , de

tous peages , de rn1lles

&

:meres

chargesperfol'mel–

les,

&

il leur

dom1:i

le Prév&c de Paris pour Juge.

C'cft par

qcvam

lui

qu'1ls

ont cu juíqu':i prcfent

leurs cauíes commifcs. Le Cardinal d 'bíl:oureville

~~ffir;::nl~~~~:b~~:~:,~4(e~~nL;~ ~~o~ijt~~~n~'\~tJ~~

Urfins atceíle, en une Proceílion que le Corps de

l'Univcrfüé

en 1409. de fainte Gc:neviévc

d.

faint

Denys, les premiers y étoiem déja arrivés, avam

que

le

Rcél:eur

c:ltc

c:ncore été

que

jufqu'i la pone

de l'Egliíc des Marurins.

11

y

a quatrc Facuhés dans

J'Univcrfoé,

b

Theologie, le Droit, la Medecl–

nc

&-

les Arrs. La plus ancienne

de

ces qu:me Fa–

cuhés

dl

cellc des Ans,

&

c'etl roUjours de ce Cores ·

{é~e~~ ~l~;:N!~i~~~i~~r~~r:n~~ ,é~~· ~i~~rd'{ed,i~;

'

Normandie

&

d'Allemagne. On divife cmcore ces

Nations en plulieurs Provinces.

11

y en a cinq pour

la

Nacion de France;

f~avoir

celles de Paris, dt:

Sens, de Reims, de Tours

&

de Oourges,

&

deux

f.

our la Narion de Picardie. la prcmicre conrient

es Dic>cefes de Beauvais, d'Amiens

&

amres;

&

la

feconde ceux de Cambrai , de Laon, &c. La Na-

~i~~s 1~ff~a~r~~~~d~ ec~ft~"d·~1~~~~~:o:rélt~ ~~~~

pour la Narion d'Anglercrre, qui en fur Otéc pen-

~~~

•.

1~~ ~~~¡:~ J~~ll~~~r;::~~u~i~i(é~e~~sr~o~;

Provmccs , dom la premiere

co~prend

l'

Alface, la

Bav1cre, la Dohcme. la Hongne·& la Polognc. L:t

fcconde, que l'on appelle

Dtsh11s All:m1tn1,

ctl

paur la Lorraine, b Saxc ,

la

Hollandc, &c.

&

la

noifiéme , paur

l'

Anglererrc, pom l'Ecoffc

&

pour l'Irlande. Le RefreUr

qll°<~n

élir tous les 1rais

mou,

&

que l'on caminuc

aíl~s

fouvcnr, étend

l'auromé qu'il a

(ur

toutC!

les raculrés jnfqucs

a

fairc cerfer cous les aét:es publics ,

&

empCcherque

l'on ne

fo.ílC

lecon. Ainfi

le

Jour qu'il

fait

fa

Proccí–

fion. ce qui

ar~ivc

quacre fois de l'ánnéc, il défcnd

aux Prédicarcurs de momer en chain:. On dir

q~1'il

~~·:~~'d;:~~~s ~~r~~:17r~esJ~

1

~J~~feJeª~.~~,~~~;ri;;:

que les Rois de Fra11ce rrattem comme leur

hlle

ainéc.

11

marche

:l

cóté de l"Archcvrquc de Pa–

ris aux emcrrcmens des Rois.

11

porte une robe

violeue quand

il

prend Con habit de cérémonie ,

&

nnc ccinturc

de

foye avec

de~

pendans d'or.

Une Bourfe

3.

l'anriquc el\: attachéc

:l

cene ccin–

turc , pour mirquer

fa

primanté fur

rou~

lesOour..

liers de l'Univerficé. Son manrder , qm lui def–

cend tout au1our jufqu':l la moicié des bras, eít

fourré d'hcrmine

>

&

fon rribunal en formé des

rrois Doyens des Facultés de Theologie, de Droir

&

de Medecine ,

&

des quarre Procureurs des

N~~on;~culté

dC Theologic en compofée de plu–

fieurs maifons

&

focierCs • dom la princi,palc: en la

maifon

Ck

focieré de Sorbonne. Ceux

qm

afpirent

tlhj'f'o[:~¡·~;eJ~:,~i~,u:i~~~ce~Jj('~:~llJ; ;~~~¡:~~~~

av:mrou pendam leur Licence. La fecondem:lifon>

eít la maifon de Navarre. 11

y

a encare d'aurrcs Col–

lcges, commc cenx de Monrnigu

&

du Cardinal le

Moine , qui ont ce mC:me droit de compoferune

U

NI

rnaiíon

p~rriculiere.

Les dcgrés de la Faculré

d~

Theologie

,

fom

le Baccalaurcac ,

la

Licence

&

le

Doét:orat.

la Faculté de Droit Civil

&

de Droit Canon, a

~:~:e~~~ r.~~ic~l!~í;: ~~¡ *::t~:1~fsª~~~:se~~:~~

1

báríes. Par une Ordonnancc de Blou donnée en

i

580. Hcnrí JU. défcndit

que

le Orou Civil ne

fftt enfrigné dans ces écales,

&

Louis XIV. l'y

récabljr

en

l'annéc

1679.

~ix

Profdfours y fonc

des

le~ons

publiques, crois lemann,

&

trois l'apres

mi

di.

Lafacul::é de Medccine a commencéavec l'Uni–

verfité de Paris ,

&

quoi

que

pcndanc trois licclcs ,

clic femble n'avair paim

f.ut

de Corps féparC de

la

Eaculcé des Ans ,

:i

cauf

e qu

e la Medectnc écoic

alors cnfeignée. par ceux qua profcfiOiem la

Phvfi–

que , qui en

dl

la princirale parES, e

lle

ne laiffoic

pas de fubíiíl:er, mais clic n'a en fon parfait éubli(..

femem que dans le douziéme lieclc. Elle

fir

:ilars

une Faculté fcparée,

&

cucdes Profcrfeurs panicu–

liers, tenanr au commencemcnc fes Aílembléesdans

le Cloicrc des Marhurins ,

&

enfuite

:i

S. Y

ves.

Elle

les

riem aujourd'hui dans les Ecoles

do

Mede–

cinc qui furenr birics en

1471.

dans

la

ruede

la

Bucheric, oU le grand Thearre Anatomique

fut

éle-

;~of~cfe~~:·o~~~~ii:cl;a,n~;l~1t~!6P1:~Joio~ieq~~~~~

lui des Plantes qui cnfeignenc

le

m:nin

1

&

ccux de

Pathologie

&

de Chirurgic, qui donnent des

le~ons

l'aprCs midi. Les Proferfeurs de Phyfiologic

&

de

Parhologie, cutre les écrits qu'ils d1ét:cm

&

qu'ils

explíquem

:i

lcurs écoliers,

fom

obligés de fairc

chacun rous les ans une anaconiie publiqoe,

&

mu–

res les oper:trions manuc:llc:s y

fom

dcmontrées pa[

cclui de Chirurgie. La

V11lc::

fournit

de~1x

cadavrcs

fm lefquels fe font les diílCéli.ons. C'eíl: une coll-

~1~~~!n~~~ l~rf~~:~~CC:s ~ecsofi

1

:;~c~s

Ía

::~~P:~~i~~

oU il lcur fair connoirre les fimples , donr 1\ leur

a

enfeigpé les proprictés.

11

y a d'ordinaire cent Doc–

reurs Regens dans

la

Facuhé de Medecinede Paris.

On en élir u.n chaquc annéc, pour en érre le chef>

&

pour avmr foin de tomes les chafes qui la re–

gardenr. On lui

~anne

le

nom d.e Doycn en char–

gc , pour le difhngucr du Doyen d'ancienneté ;

qu'on appelle limplemem Doyen.

Le

Chancelier

de

l'U

mverfoé

a.

le privilcgc·de donner des provi–

fions de benefices en differens cas.

On ne fe plainr prefque pas des Furerieritles

qui difenr que l'Univcrfüé

d'

Angcrs ne fur érablie

qu'~n

1

364.

tant

d'autres

fonr

combés dans cene

fome que ce Ccroir une cfpece de prodigc de la

faire remomer deux ·fiecles auparavant commc le

prouvé l'Autcur de l'hifioirc de ceuc Univer..

ficé.

VOA

VOADOURON.

[.

m.

F¡uic d'une planee de l'Iíle

de Madagafc:tr , appellée

DoNroM

ou

Fo11fi

, ce

qui le faic auffi appeller

J/'o¡r1fo11fi.

Cene. planee

croic en maniere

de

p:tnache ,

&

fes Íc!mlles ooc

une roife de langueur

&

deux piés de l:trge.

JI y

en

ª.

~~me

qui fom

longu~s

de

_plus de

huic ou

d1x

pies , fans compter la ugc

qm

a

qucl–

qucfois deux piés de longueur. <l!:.!and clics

fonr

feches, on les oomme

Rates,

&

les riges appellées

F11/aft1

, fc:rvcnt

:l

bil.tir les mu(ailles des

mafure~.

Les unes

&

les amres

fe

peuvenrcanferver pendanr

ftx ans ,

&

les feuilles venes fervent de nare , d'af–

fieue

cS<

de gabelcc. Le Voadourou qui en le fruic