VOL
'd'ép;iiffc:ur,
&
oll l'on
~melle l~s
chcvau>::. On íc
dit plus paniculieremenc de.
la
p1cce
de bois c¡u'on
mcr au boutdu timon ..
&
3.
laqudle on
acrach~
les
~~f;~~~l~: ~c;n!,~;,~xd)o~~' ;~:~;~~:;r~~t 1,;r11:~
lt'er¡11.'au 1imon.
On
di~
aulli, qu'On
/1
f11it
phifieurs 'Volt'es de clo–
che1 pe dant
Hn
enterrement
,
pendant
Hn
farvioe
..
pour dire, qu'on les a fonnéesen branlc
:i
plufieurs
reprifes.
·
.
.
Volt'e
s'employedans les Mechantqucs
pOllr
lign1-
fier \'avance de quclque chofe. On dir en ce lens
qu6
LegmaH apl¡u de voléeque J'engin,
&
lagrue
plus
91u
legruau
,
:i
cauíc de
J:¡,
plus grande lon–
gueur de leur bt!:c.
Valle
,fe dir c:ncore du cravail de pluJieurs hom–
rnes qu'.on range de front,
&
qui banent }me
all~e
de jardm en
memc
tcms.
Vne allt'e bauue
"/YOI~,
491111tre vo/{es,
ell: une alléc que l'ona lxmue tro1s
on quatre fois daos tome fon étcndue.
VOUR.
v.Jl.
ScfoUunír,
fo
monvoir en !
'a.irpar
le
mo7mde11ule1.
ACAD.
fa..
!~oler
cU: aél:ifen cer–
mcs de Fauconncrie ,
&
on dn,
Voler la corne1lle,
11(1/erle H er(Jn,
pourdire,Prendreoupourfuivre
lacorneille, le Heron avec des oifeaux de proie.
On dit
V(Jltr de poini enf(Jrt ,
pour dire,
Jctter
les
oife:mx du poing aprfs le gib1er,
//(Jl~r
d'amont,
pourd1re
~
LaiflCr voler les oifeaux en hbcrcé ,
a~n
de /eur fatre foUcenir les chicos ;
&
froltr de
h1t1t,
pour dire, Debon gré. ,On die auffi
VolertntroH–
pe
,
en rond,
en
/011g
,
011
tn pointe. Voler comme un
tratt, ,treprifo1, tncoupantfimvol
011
le ven/.
Yoler,
en tcrmc<; de Danfeurs de corde , fignifie.
Se coulcr le longd'une corde amchée fon
ha~t
jL1f–
qu':i cerre , en remuam les bra.s comme
Ge'
éto1rdes
ailes. Ilulengcr dans fon Theaue
~
dit que les
fpeél:lClesdesdanfeurs de corde,n'ont pmaiséré mis
au nombre des
Jeux
pnblics,quoiqu'i\s yay:::nc quel- .
qllefois ferví d'imermedcs,
&
que l'on confideroir
leur profellion comme un cxercice de parriculiers,
plütót que commc une dCpendance du chcarre.
VOLERIE.
[.
m. Tenne de Fauconnerie. Clulfe oll
l'oife:iu vole le Hcron ou la Corneille.
ti
y
a
la
haute
&
b.balfe Voleric, La. preiniere en cclle du
Faucon fur Ir! Heron, fur les C:inards
&
les
Grues,
&
du Ge1famfur leSacre
&
leMil:m. la baffe Yo·
lerie, que l'on appelle auíli
le ba1 Vol,
en le La–
neret. Le Tiercelet de Fa.ucon l'herce fur les Fa.i–
Caris, les Cailles&les Perclrix.
VOLET. f. m. Pccir Colombierque l'on permct aux
Boui"geois; il n'a qu'unc petire ouverrure que l'on
fenne avec un ais. Ces ais qu'on a.baiílC pour la
fermer eft a.uffi nommé
Volu.
~elques.uns
fonr
''enir ce mor de
f/11/vula
,
comme
fi
on voaloir
direYlflvulet...
On appelle
f/o/er.s de fmttre1,
cequi ferr de fer–
mt:ture par dec\.'lns aux ouverruresdes
f~nCtrcscom
me les pones de mcnuifcrie aux onvcrrures des
r'l~~c~~!~:.~º~: :~r~~~nl~mye!º~~~e;:,~st/frJm~~~
font ceux qui fe plient fur l'ecoinCjon ou qui fcdou-
~~¡~;. d~:~ ~:;:~;~~::.! ~r~;J~;1e: (~~tnc~~:f~~i
onr des moulnrcs
dcv~nr
&
dcrricre.
O?
appelle
Vole_tJ
d'org~1e,
Des efpeces de grands
chaílis dom on le ícn a couVrir par dehors les
myaux d'un buffct_d'orgue'
qua.nd011
doic etre un
peu ele tems fans jouer. lis
íont en parcie cintrés
f~i~t~et:~l~l~~ri~ée~1Je~r~~l:~r~~r;é~.
&
garnis d'unc
de
~n°o~)fne~~:~~c~~~~cÚr
1
~,sLa~~e;la.~c~~~n¡er~~\~
VOL
für ldquclles l
'ea.ltqui tombe f.Jir rourner b. roue.
Y olet
,
en rer
mesde mer, en une peticc bouífole;
ou un pecit coinpas
de
roure qui eft ordlnairemeot
a
!
'ufo.gedd
barqucs
&
des ch!!.loupes. Cene pecice
bo
uílOlen'cft po1nc fufpendue
íur
un bal.lncier.
On appcllo1ca.uucfo1s
frolets,
LesAechcs mcnues
&
le(eres
qui
ponoienc
f•.
m
loin.
/Tolet,
en rermes de Blafon,
fe
dir d'un orne..
mene que les anciens Chev!l.\iers porcoienr
fue
leurs
heaumes. Cécoic un b.rgeruba.n pcndam par der–
riere , qui d:ms leurs marches
&
da.nslcurs com–
Uats
volecoit au gré.des vencs. lis l'attachoiem avec
le
tonil done leur ca.fque écoic couvert.
Vo(tt
eft
V~~~;~~~~rJ.
1
·~~s~;~::v~~~~~;~:~;~cc~
1
11;fi~iu-
lieurs rangs de pc::titts cordcs qm cicnnj!nt tomes
par un boud une fone de Cangle Jar'ge ' ou
a
une
maniere de couvenurc de cefea.u de chahvrc. On
met cene Gouvcnure fqr Je: dos d'un cheval de
carrofJC
Oll
ele harnois'
&
qudncl le chr::val viem
a
marcher, ces pemes cordes qui br:rndillem ,chaf–
fenc les mouches qm l'incomtnodcnr l'été.
VOLIE.RE.
f.f.
Licu
3.
.l'airavec des crcillis de
fil
de
fer oU i·on enferme differeos oife3ux, ou par cu–
riofoé , ou pour le platúr de les entendrc chancc.r.
C'ert ce qu'on appclle en laan
.Avtarwm.
Yol1ere,
fe;
d1r auíli d_un
perit
c~lombier
oU l'on
meedes pigeons<lomefüques , qm ne vont poinr
2.
la
campa~ne
avec
le.i.
auues pigcons. On les
y
nour..
ricavecdu gram.
VOLONTAlRE.
(.
m. TCLme de guerrc::. Celui qui
pone les armc:s de fon plem gré ,
&
qui fcrr le R?i
a
fes dépens pour acquenr de la glo1rc. fans avoir
aucun emplo1 fixe dans les Troupes , ou dans un
Regimcnr commandé.
Yolontttire,
dit Nicar,
efl dít cel11i ou ce/le 911J
fe meuvmt
A
dfre oufa1re que/que chofe de lmrfran–
che
&
bonne volonr(
>
&
comme lo Notmre1 d1flnt
fon1 ;,1duff1011, force 11i contra111te aucJme. Selan ce.,
b
g1tlcrtJ
>
1l'tfl¡11dle1
ln
b11n1 ne
fa11t
toralem,ent
fo11rn11 de forflttrtJ
OH
forfatJ
,
aillJ0111dei homma
flipe11d1l1p(J11rtirer l.irame
&
voguer parmi iceux
forfaireJ
,
on
{1111 difhnll1011entu fe¡
rmn~urt
d=
l.i
·
ciurme
:
d1f.r..11
qu'1l
y
en a
de VolonrAireJ
,
lef9ue/1
h
merJ de Lt'V::lnt on nomme
De buona voglin ,
&
de forprire1
;
&
t'J Arm(e1 de ferre,
Volonraires
fa""nt
d11s
cm.~
911i ne{ont enroole:::. de lev(e{ou1 nHl
C.tp1t111n1
,
"}ne premrent fo/de,
aim
J
{ont
fa~u
de–
voin defirment dtlev(e
&
de
lmr
gré, lcfquels
on veult d,re ef11·e
ceux
qu'on appdle
Advemuric:rs ,
&
tt!le e/pece dt{oldats
,
que le1 L atim appe!ltJitnt
Valones,
mAul:traifonde
l'ind~fpojititJn
d1tditmot
latin
J
repugne, car il1 furent ainji nomm(1du verbe
iatin
Volo ,
nonparce que de le11r propremowvemmt
&
/A»J contrainte de1 Confe/s de 8ome i/1
ttlf>lf{("rlt
/,t
g1urre, ai111 d'1tut1011 qu.'efl11nse119ui1 1ºil1} von–
loient aller fervir la Republiq11-e
,
il1 rlpon.Joiene,
Nouslevoulons,
&
1el1 Soldats appel/(1
Volones
efloient jerf1
,
achtteL
de
r
argent de1 ctJffres de la.
R
tpubl1911e,
afin
de l'al!er fervir
.t
la
l11erre, ce
que
Tite-Li1u end1tu tant
1m
vint·dtuxit"t"e911'1tu vi11t–
troijilme livre
,
01) 1/
appert t¡Ne /eJ RtJmai11J n'en–
rooíloienl d'ordinaire poHr leurJ camp1
&
1trmée1,
ji
n'eflhommefra11c1 de c.ondition,
ji
fextr(me neccf–
jitl11e lu rengcoit
.f
enrooller dn Efil.tve1,
&
q1~e
tt[J Volom11'efloient de
1
drollfmilitaire njitfentre [u
Rom111111vrai1&leg¡time1So/datJ,
&
que.ceti–
tre de
Miles
n'appttrttnoitqu'.rux SoldatJ de fra11cht
condition
,
ce qui no11J per,tfer•vir de regir.
Volonrai–
re
au/]i efl appelll'fhomme 011 lafem"?e
']t~i
tfl
aifl,
fo11Jai11
(Í'
fT01"ft
if
'VOU/oirfaire fOl:teJ chafes
'JH'OT~
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vmt[H!,Jtrcr
&
mettrt e11 l.t tfte.