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VOA
(le la plante crolc en forme d'u?e grnppe, longue
comme l'épi du blé de Turqutc. Elle ~íl: Cnfer–
mée d: une écorce dure, & ch2que gratn ou bayc
~~c6~ 1~~neru~1S~~ J:\~h,ui~~v~~1 Í~~c~t·~~~ be~;ª~~
:i foire de la farine pollr m:i.nger avec du laic. Les
habi(ans du Pays ont toUJours de ce fruic dans la
bouche , avec un.e eípccc de fcuillc :ippellée Be–
tel , & un peu de chaux 'qu'ils m:lchem , 1;:i,oc
pour fe faire l'halcinc douce que pollr b. famé.
yOAHELATS. (. m. Meures bbnches qui fe. trol1-
venc dans \'Iílc de Madagafcar , ~ qm fonc
d'un goUt fi aigre & li ..lpre , qu'elles empor.cent
la pe:m de la lólngne. Elles onc quelque rellem–
blance avec nos meures, s de l'ar–
bre qui les pone fom fort celles de
nos meuriers.
VOALE'. f. m. Pecit arbriílC:au qui pouílC une ~e~
femblable au muguet fauvage que les Aporh1ca1-
res appcllem t il1Hm conval'1Hm. li croit dans cctté
mC:me Hle de Madagafcar.
VOAME. (. m. Petits poi's ou fevc:s rouges que
porte perite pl:mce qui crainc par terre & qui
crolt d: les Ifics de l'Afáque. Les Orfevres de
ce pays qui le Borax el1 in~onnu , s'cn fer\'enc
·potw: fouder l'or , en mClant ces pois réduics en
poudre ou en farine avec .du fue de liman , & l'or
qu'ils veulent fouder deviene fouple & m:'mtablé
quand il e!l crempé dans ce mélange. Les lfldiens
du Mabis appellenc cene forre de pois Canduri, &
ceux de Javah 'Sag¡1 .. lis s'en fervc::m pour pefer au
lieu de poids. /
VOANANE. f. m. Fruir long d'uJ\ demi-pié, &
compofé de quarre patries. ll a le goUt des poires
pierreufes , & eít efbmé un remede fouver:un con–
m:: le Aux de vemre. II fe rrouvc dans l'Jíl.e deMa–
cfa.g:&ar.
'VOANATO. f. m. Fruir d\m gros arbre qui croit
au bord de la mct dans la mCme líle. La chair
en ell nourri!fante encare qu'elle foit renace.
Les h~bicans du pays la mangenr ou feule, ou :l\•ec
du laic & du íel. Le boisde cer arbre eíl: fonmaOif
& propre :i hre employé pour des édifices. Il eft:
d'une neneré parriculiere & excremement poli, &
n'efi: ÍUJCt ni 3 fe carier ni 3 fe pourrir.
VOANDROU. (. m. Plante: qu'on crouve dans l'Ifle
de Madagaícar oii elle croit avec afTCs de facilité.
Son fruir qui eíl: une efpece de févc demeure ca–
ché fous rerre , & chaque colfe n'en enferme qu'u-
~r~.A~:s~e~::·~e~·~01~trt;:~a~ ~¡·~:~~~ 1fi~:n~~~~e~~
de fes feuilles.
VOARVENSARA. r. m. Fruir dºun grand arbre qui
a fes feuilles comme cellcs du laurier , maís plus
perites. Ce fruir, qu'il ne pone que de rrois ans
en rrois ans, eft: comme une: groílC. noix verre. ll
:J. le goiit des clous <le girofle auíli bien l'écorce
que le dedans. Lts feuilles ont auffi le mCme goUr,
:::iiníi que la Aeur qui en n la forme. Q1and les ha–
bicans de Mad-1gaítar chés qui emir cet :ubre, veu–
lem avoir de fon fruir & dt: fes feuilles • qu'ils me.
lene avec du gingembre & des porreaux en ap..
prCtam des poiífons , ils ne prennenr pas la peine
d'y grimper , mais ils le coupent prCsde fo r~cine.
11 viene Íur de hautes momagnes, & on le d1íl:in.
gue en mile& en femelle.
VOASARA. f. m. Mot general dont les Madagáf–
carois fe fervenr pour dice, Cio·om. Ils en oncde
fepr forres¡ quclques-urts doux,~ros & be:rnx, :ip–
pel\és Voaferemaní, & d'aurres a1gres & qui n'óm
que la groffeur d'une prune. Ce fom-1:1 les plus
communs & ils les appellent Voafernts. Il yen a
Tome I/.
V O E VOi 6ít
de deux fones qui fonr longs& qui om legoUcdU.
mufc. Les uns fonc pciits & les ~lUtres gros, & on
les nomme /Toaroulom. On y en voitauJli. d'unc eí–
pece extraordinairt: , éranc :mffi gros que la tCce
d'un enfrim. On les appelleVoatriman.Ils íonr cou–
vens d'une écorce épa1ílC ,qui efi: bonnepour con–
firc ;;ulli bien que celle des Voatoulons.
VOAT-SOUTRE.f. m. Pem fruicfolidecomme une
mufcade , qui a le goÚt de ch:i.t;llgne quand il
dl bouilli ou 1·0ti& qui crolc dans la mCmc lfle
de Madagafcar , au(h bien que le /Toat-z..atre,
qn~ efi le un arbre de mediocre groílC:ur , &
qm a les fcu11les larges. Ses fruits fom ramaífés
pluíieurs enfemble , a peu prCs commc une bocee
d'oignon. Chacun cíl: de la grofiCur d~un ~uf, &
plcin de fue en dedans , de mCmc que la no1x de
coco. Sa p;lur"e éra~r. feche eíl: bonne 3. manger,
& a un gouc aromanque. Les narnrels du p:lys fe
fervenr des ft:uil!espour foíre des cardes, des natcs
&dc:scorbeilles-.
VOAVERONE. f. l'n. Fruir de couleur violene de
i'll~~t~eo~ª!ª~;~~~~Íe0~ 'i~b~tu~:,"~~~~ef~~~~~
mcm comme un<; groíc:1lle rouge , & il ceint en
n'oir & en violer. ·
V O E
V O ER RE. f. m. Vieux mor. VerrC. On a dit auffi
f/'oarre. .
VOERST. f. m. Sorte de ·mefurc de chemin dont
on fe ferc en Mofcovie, de mCme qu'on fe ferr
ailleu~sde Mtlle & de Lie11~. Le VoCrfi: dl. de fepc
'CCns cmqu:anre pas geomemques.
VOG
VOGUE. f. f. Mouvemcnr, impullion , cours d'une
Galere ou de quc:lque aurre VaiílCau qu'emr.:i.íne
la force des ramcs.
VOGUER. v. :\. R:tmer, entra1ner une Galere ~
une Chalouppe. ou aum: VaiílC:au par la force des
r:tmes. Vaguer, fe dit auili d'un V:uífeau qui va fur
l'ca.u :l. force de ramcs.
VOGUE-AVANT. f. m. Rameur ,vogu~ut
qui cienr la queue ,de la ramc & qui lui donne
le branle.
V O I
VOIDI'E. f, f. Vieux mot. VU.e.
VOIER. v. a. Vieux mot. Voir.
VOlLE. f. f. AílC:mblagede pluíicurs brgeurs detoi–
les coufues enfemble, aufquelles ondonne une Ion..
gueur inée, & que l'an acrache.au~ vergu~s
&'~ux pour prendre le vem qut donpou ílcr
le vaiílCo.11. Il y a. plufieurs fones de voilc:s, & chn–
cunclprend Con nom du m:i:t oil elle dl app1reillée.
~~n~ ~~¡re~;~:i61:ª~:;;:;~tt·;;~~~º~át~e/~:;;:;;
mifni11e, cclle qui fe met i lavergue du mir de mi–
í.~ine.; /Torle d\1:tt1mo11 , celle!qui fe mct.d. la v~rgue
d arnmon , & dontlá figure cíl: d'un mangle fca!e–
ne; & /Toile de .flVadiere, celle qui fe roer au m5c
de beaupré.lcsVolleid'étai foht de lcstrian–
gulaires qu'on mct fans vc:rgues aux éca.is du V:üf-
i:~~:r~1r:0:::J;:~;~ &q~~~ei~p~~;sa;o~:~~l~~t::i~~
qui a nne figure criangulaice. Les Voilesdesgalcres
& prefque touces les Voiles de Medirerrané~ font
de cene force. JToileq11arrée ou Voil~,t trmtq11arrt',
c:ft ce lle qui eíl: coupée de quacre cOtés; comme le
liHhh~