V O L
P"olubilis,
qui rampe fur terre,
s'~trachant
:mi hCr–
bes
&
aux branchesdespl.mres. C'cíll'Helxincde
Dioícoride. Selon Galicn il a une:: verm dig,efüve
& refolmive.La croifiéme
cíl:
celui qui a les feuil–
lesbl:i.nch3.m:s
&
lanugmeu!Cs , qui porte dn laic
&
qui ell ulceratif.
La
qµ<Jcriéme clt le lupuius
&
la
Scammonér: eíl: la cinquiéme.
VOLUE.
f. f.
Terme donr
le~
Tirferands
Ce
fcrvcnt
pour cxprimer laperite fufée qui tourne d:rns
la
na–
vettc::
&
qui pone
l;:i
cilfure.
VOLUMh
f.
m. Tome de lívre qui eíl: relié
fép1-
rémenr.
frol11me
a écé die
A vol'Vend.4
,
:l.
caufe
de
l'anciennc fos-on de fairc des livres en rouleaux.Elle
~~~~}¡~~;~:;:;::,dJo~!~c~~~Úofc ~~~f~~~llC:~~:
:i
bom.Ces feuillcs
n'éroiellC
écriccsquc d'un fcul cO–
té,
&
on arrachoic au bas unbácon que
l'oh
appcl–
loir
Vmbilicu1.
A l'amre bouc éróit un morceau de
parchemin , fur lequcl on écrivoit le citredu livre en
Jemes
d'or~
Le Roi Au::i.lus avoitncanmoinsdonné
une forme 9uarrée d quclques-uns de fes livres,
~yam
trouve le fecret du parchemin , fur lequel on
-écrivoicdechaque: cOté.
Volume,
en termes do Papericr , fignifie Lon–
,Sueur,
&
on dit en ce fens
Grl!nd
volume
&
Pet1t
volmn-e.
11
fe
die auhi. delafurface d'un corpsqui eíl: plusou
inoins écendu ,
&
en ce feos on ditque deux globes
d'un mCme poids, dom l'un eíl:d'or
&
l'::i.utrc d'ar-
,ge~~;,~:~0f~tJ¡~~~~:~~ 1:
0
i~:~
)dela et:mdcur
&
de l'épaiCfcur des cípeccs des monnoy.es. Leur
forme
a~été
differente fclon les cems
&
les lieux. On
en voit de rondes,d·ovales,de quarrées,de criangu–
laires, de lonpucs
&
par filets , comme les obolcs
éroicnt autrefo1s.
VOLUTE. f.
f.
Terme d'Archireél:ure. P:i.nie des
c:w:~t~a:~:e;r~~~~esr~~~~~~;;ro~~l:~~;r~s~?a~~
bres corrifües-
&
cournées en lignes (01rales. Auffi
'Jrol,ute
viem-il du Larin
Vo/1Jtrt,
Tourne~,
tortil–
Jer. Les Voluu:s font differentes dans ces crois Or·
<lres,
&
M. Felibien d1tque fclon Virruve, les Vo–
luccs qui fonr au.dcífos des Caulicoles daos l'ordre
Corinchien, fom au nombre de feize dans chaque
chapireau
~
au licu qu'il n'y en a que qnarre
d:u~s
~~~~:e~~r~~
1
~ri ~r~;~~~i~;e~~~~r~~~ífd
0
~:~1~~~~:
le cbapiteaude la colomne loniquc. Elle rcprefen–
re une efpece d'oreillc:r ou de couffin pofé em(c l'a–
baque
&
l'échine, comme
fi
on avoir apprehendé
que
la
pefamenr de l'ab:ique ou de l'entablemenc
qui eíl: au·deílUs, ne rompir ou oe
g5.1:it
l'échine.
~·ce~ac:s
f
~~
ª1
?v~l~g:. ~'~:r;.v1~ a~:!f~l~~~;;~:;;;~,:el!
fomcnt la coiforedes femmc:s
&
les bouc
1
cs des che–
veux qui pendentde chaquccOréde
lel~r
vifage.Ellcs
font appellées
Co9uíllu
par Lc:on Bapuíl:e Alberc ,
3.
caufc qu'ellcs reílCmblem
d. la
coquilled'u
n lima=–
~on.C'efi:
pourceb qn'il
y
a des Ouvriersqni
1.es::i.p–
pellenc
Limaa>.
Elles fonc toutes fans la parue ap·
pe\lée
Baluflre,
:l l'excep1ion de
l'Io~ique
anrique
qui n'a des Voluces qu':ldeux faces. Vmuve appelle
'
H tliceJ
les
peüte~
Volutes qui fonc aumilieudecha–
que face du chapiceau Corinthien.
11
y
a encoredes
Volutes ame confolcs , aux modillons
&
d.
d'auues
forres d'ornemcns; Da'ns h:s modillons, ce
font
les
dc:ux enroulc:mcns inégaux des cOrésdu modillon
Corimhien,& dans les confoles les cnroulemens des
cOrés de la confole, pre(que fcmblables ame. enrot1-
lemens du modillon.
On appelle
VolHt< arafé<,
celk donc_le lifiel cfi
T ome /[,
V O M
617
fur u'ne mCme ligne dans fes rrois comours;
Vo/11t
1tngul1tire,
celle qui eíl pareille dans les quatre
fa
ces du chapiteau;
Volme d
f
enven,eelle qui fe con
'tourne cn-dedans au fonir de
la
tigene;
Volute
(vi:.
dte,
celle dom le
can:i.Id'une circonvolurion ell:
déraché (lu lifiel d'un autre_par un vuide
a
jour
j
Volute flmronnt'e
,
eellc qm a fon c:..nal tmbelli
d'un rince11.u d'ornemens ;
Volu1e nttiJ!imu
,
cc:llc
qui femble fonir du vafe par derriere
l'ove ,
&;
monte dans le tailloir ;
Volutt ovale
,
celledone
les circonvoh\tions ont moins de b.rgeur que de
ha\trcur ;
Volute re111r1t11te
,
céllc qui a fes circon..
volucions rc:mrées
en~dcd::
i.ns;
Volutt
¡ailla11re
,
celle dont les cnroulemens fe jcttcm en-dehors,
&
Volme
J
rige droitt
,
ccllc dom la cige pa–
rallcle au tailloir fort de dérricre la flcur de l'a-
baque.
-
Les J,1rdiniers appellér'lt
Vo/uiu
de
p1o·terr~
,.
des Enroulemens ,dé bouis ou de gafon dans un
panerre.
VOLUTER. v. Devidet .le
fil
fur des fufécs,
fa
ré
desVoluc:s..
•
Vo M
VOMBARE.
(.
m. Papillón qn'on voirdansl'líle de
Madagafcar,
&
qui eíl: big::i.rré de differenres cou...
leurs. Il yen a qui
font
mClés de coul.eur d.'or, d'ar–
gent,
&
:nmes.
VOMICA. f. m. ierme de Med·ccinC. Amas de pus:
daos quclque panie.
~and
le pus fe ram::i.ffc dans
les poumons, e'efl: le
Vomícadn poHmolu,
&
quand
il fe ramaílC d:ms les reins, c'efl: le
Vomica de1
relnr.
Le Vomica dtdininguédc l'Empyeme,quicfl: un
~panchemenc
de fang hors de fes v1itfe1ux, changé
en pus&: ramalTé dans quclque
cavit~
ou \lcmre dtr
'corps.
V O MI
Q_U
E. adj. II n'a d'ufage que jóinr avec
!'loix.
On appc:lle
Noix
11omi911t
,
une Noix que
Serapion
&
Avicenne difem
Cffe
femblabla
i
Ja.
noix merelle , excepté qu'au lielt d'épincs,Serapion
veut
qü'el\e
ait force no:mds.. Mauhiolc die qu'clle
il'a aucune forme de noix,
&
0
qu'il vaudroic mieux.
~·:l~fee~~~ ~~:el~~:n~hic~
0
~n ~o~~·g;:~Í
9
:e~r~
.
:mili-tac.
yOMI SSEM ENT.
f.
m. TermedcMedecine.
Aél:ion de vomir. Eumuller die que ceue aél:ion
n'dl. ricn aucre chofe que la comraél:iondu pylore ,
&
fuccefTivemcnc de tom le
ve~tricule,
caufée par
une crop forre irricacion. Voict commenr il expli–
que la maniere done le Vomiffement
fe
fuir. Lor(–
que le pylore
fe
reíferrc
&
fe ferme
forr~menr,
le
mouvcment periíbltique de tout
le
vcntriculc fe
r
crvenit tout-:l.-foic, en commensanrdu pylorcvers
eílomac , c'efi:-3-dire' vers l'orificc: fuperic:m,
a
ca1ífe des fibrcs n-erveufes circulaires qui entreb(–
fem les tuniques del'dl.omac , qui fe retimuau/Ji
~~r~~l~~ec~ft
f
~i':t~;a~~e)fc
1
d:~~e~r~~~~I;:~~~~~
ci p:tr
h
convulfion de l'cefophage , d'oll
s'enfui~
l'expulíion de com ce qui eíl: contenu dans l'ello-
1-uac vers l'a::fophage,
&
de l'a:fophage
ver~
la bou–
che. Un chien qu'on avoit dilfequé touc
v1f,
a
faic:
voir d'une maniere claire
&
manifeft:e l'atl:ion du
vomiílC:menc. Le pylorc:
(e
relic:~roic
le premier,
&
immc:diatement
:lprCs
la
comraél:ion de
r~ut
le ven–
rriculc fuivoic dcpuis l'orifice inferieur jufque a¡¿
fuperieur, k enfin fucccffivc:menr la. contr<ldion
de l'refophag
e avecl'expulfion
~e
la m:niere. Le
Vomifl<:ment
éia.nrune comr:tél:1on convnlíiVe ,
il
paroir qu'il ne doit pas Ctte mis ::i.u
n~i:1b1e
do
1
1111 ·