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VOU. VOY

du cOtéde l'cxtrados, afin de rcndre la voutc fphe–

riquc.

VoHter.

Tc[mC de Maréchal,

V1uur un ftrc'cft.

forgcr un fer crcux

eo

ur

un chcval qui

3.

le pié

cambie¡ ce qui fe

fo.tt

,

afin que l'cnfonccment du

fer empCchequ'il n

e po

ne

Cur la fole, qui el\alors

f~~c

5

~~~:egi~;r

1

~~º~7~", ~~r~:~l~~d:~ qfo~~c~t;~

plus cendre que le fer, elle en prcnd la forme,&:.

devicnt plus ronde de jour en jour. 11 rcnvoyc

all

livre du Parfair Maréchal , oU M. de Soleifel cn–

feignc

la

fcmue proprc pour rétabiir les piés

combles.

VOUT!S.

f.

m. Terme de Marine. C'e!l la meme

chofe que

VoNte.

Ce font deux picccs de bois de

~ne:~v~~ºfu~ '1·:&i:~~crd.Efo~~~~c~~r~~ª:~:i:~~

ele ,

&

donncnt le rond de l'arcaílC d'un Va1f–

f

cau.

VOUTIS. adj. Vieux mor. Vomé.

Frau rt'luifant

,

fourci/J 11outi1

L'mtrail

Ji

n'(toit

pAs pws.

VOY

voy

AGE.(.

m.

Alllt

.,,

'lltnHt

qu'on fait pour

Alltr

d'Hn

litu

a

HH

AUtre

affls

t'loi¡,n(.

ACAD. Ff\..

On

appelle, en ce.rmcs de mcr,

Vo7agn

d~

l•ng

c~11rs.'

ceux qu'on fa1t fur mcr dans des N av1r!s qut dol·

~~~tl~;~eia~~~~~7~1e:~vlln~'l~~~~·~:~~Y~;:ªfo~~

tout au moins de mille lieucs , pour avoir le nom

de

YoJ~lt

de

long

cours.

.

On du

en termesde Pala1s ,

TAxer Jes -:107ages

&

dts {t'jours

,

lorfque dansdes dépeas adjugés on fait

emrer

les

frais des¡Voyagcs des Parcies aprCs

qu'on

les a

foit affirmci' , qu'ellcs ÍOnt venues pour

íolliciterleuraffaire.

VOYANT,

ANn.

adj.

Qli

édate, qui brille.

11

ne fe

die

gucre que des coulcurs hautes, qui íom

~f¿:~ete~

0

:r~~~~

1

fefJdf::~effi·d~:;~;i~e

y

r~u¡ce~ll~~

vif dans nne nu:mcc.

VOYE. f.

f.

Chemin , cCpacc

en

longucur Cur une

certaine largcur pour communiquer commoMment

d'un lieu

a

un autre.

u

ne fe die d'ordinaire que

quand on

p:ule

des chemins publics

des

anciens

Romains , comme de

la

Voye d'Appius Claudius.

Les Romains, entre les aucrcs Naciom:, ont foit des

dépenícs t:Xtraorciinaires pour cendre ces Voyes

fpacicuíes, commodcs

&

agreables jufqu'aux ex–

trémités de lcur Empirc.

l'E~~c?J~~~~o~~~i

ceníl

t~~~~sl~:J;~~a~~~1r;_:j.~~

ne charrene, d'un chario:. On

a

fait des Regle-

deesnsct~~~!~e~o~g;:~; d:~ ;~~~txf~frse'::~~f1~~o~

nieres differentes , afin que les Voyes foiem

C–

gales.

On die en rermes de Ménage •

qu'Vne ckoft

tfl

tn

vo7t

~

tft.

d la

vop,

pour dirc, que L'On s'en

fert ordmatremcm_,

&

qu'ellc n'eft poinc enfermée

fous.la

ele

f. C?n dtt dans .ce fcns

d

'une

p~ríonne

ncghge

me

qui

ne ferre nen , qu'

Elle laiffe tou

t

en vo7t.

Vo1e

,

en termes de Cha(fe , fe

die

de l'endroic

par oU le gibier

a

paílC , quand on le íuic

a

la

pifte

, ou par l'odeur ou l'impreílion qu'il a laiíféc

cb.ns

\'<tir en paffam.

C'dl

auffi la forme

du

pié

~~~n;

e~~~t~:u;;J~~i~~:r{u~e;;~

v~c~.n~~ ~i~s

1i

1107e,

prumpalcmem ducerf,

&

Plj}e

pow- routes

VOY

les aum:sbCccs. Ondie qu'Vn

crrf

VA

IA 'llOJt. 1

quand

il

va par les grands cheinins qu'on appelle

Voya

en general ;

&

on appdlc

Yo7ts

JHrma

ch(tJ,

cclles que les chicas &"les· chevaux foulenc dans

quelquc rccour. On cric

Hour11Ari

,

pour faire

rerourner les chiens quand ils

font hors des

V

oyes.

Les

Vaniers fe fervcm

auffi

du mot

Yt17e,

&

difcnt ,

A claire Vt1]e

pour dire ,

A

jour , en

parlam des ouvragcs

qui

no ·

font pas plcins ,

PIAner

'

e/aire 'llOJe.

On appcllc

Pone de e/aire

~07e

,

celle qui efl faite en rreillis de barreaux de

fer ou de bois ,

i

travcrs laquellc le jour paire.

On le

dit

auffi

des

clayes donr on

fe

ferc

a

palfer

le Cable.

On appcllc

Vo7e

de lait,

ou

f/071 li1EUt,

en

ter–

mes d'Aftronomic, Une grande

&

large bandc qui

paroit la

nuic

au

cicl

en forme de chcmin

&

que

nos cxcellcntes luncttes nous font voir dans un

rems íercin commc

W\

afC'cmbl:iigc d'une infinité

de crCs-pcrites émiles, qui rendcnt une lueur blan–

-chitre. C'ell ce que le Peuple appclle

Le chtmin

dt

S. Jac'lues,

&

lesGrecs

'l;•~~l1•,.

Les

PoCtcsonr

feinc que c'écoic lechcmin paroUles Dieux fe ren–

doient au Palaisde Jupicer. Democrüe, qui ell.íui–

vi des Modernes , die que cesxecices étoltes , quoi

!~~~~~c~e~~cn~o~i:,~º~fi~~ f~~:t;~;t i~~~i~~

1

1~~

unes des aucres , elles rcffechiffent les rayons de!u-

f~~~~ 6~~~~~.re~oivcm,

ce <J.uifoit paroitre ceue

ro~a

0

n;~:c~~ca;~~rr;n~e~:~

1

;r~~~er~c:~;~e~~;

ralfeues ,

&

qui monee vcrs

le:

perle doigt de la

main.

Plus cene voye efi rompue. plus elle cft

_mé–

chance.

Vop dt

bt1is

,

cft la moitié d'une cordede bois,

dom la mcfure , fclon l'Ordonnance , ell de huir

r:~se~eg

1

~~!ra~.dceo~:~~c1~¡~~~:nT:~~;~ifaª,:;~~

&

a

la voye, doic avoir crois piés

&

dcmi de long .

en y comprenant la taillc.

On ªfpellc

Vo7e de pierrt

,

U

ne charettée de

~~~~r,e~~i~z: ~~; J~ª~¡~;~~!~h:~;o~~y~~~;~·~~t;

on vendoit la pierre au chariot, & le chariot con–

rcnoic deux voyes.

dev;f;cr~e,p~t;~;1ee~a~nd¿u~~~i~é ~~i1fe~~~ fo~

demi.

·

On appelle en' rc::rme de Marine,

Yop d'tau

,

1Ja~~ ~~~~cÑ~~~cº,";;r~u:reo~

1

~~e;:~w~n:r~:~~~~

un

Ó~~1~;cft~~~fue~;:

J.t•u

,

Deux íeaux qui en

~~:td~~~f~~s

;u6:s

&ed~~s~:c~u:tr!~~u

vom ven-

V

OYER.

f.

m.

OtEicier commis pour avoir

foin

que

les mes

&

les voyes publiques foicnr lurcs

&

cominodes.

11

n'y a point de Jullicc qui n'ait fon

~~!~~v~~r~

0

:~i:; ~~(~;~:~ ~ ~a~l~i~:~d~:g;:i~~

érnyer les

maifon~

qu'il

voic prt:ccs de tomber,

&;

~fc~~~;~~n~:sr~~~~e~:~:s~ub~~~:~~r~cl~~~~[u~~~

crcfois un

Grand

Vo7tr.

C'éroir une Charge poílC–

déc par une perfonne trCs.conliderabie , nOn fcu–

lcmenc fous ce cirre de

Grlflfd Yorer

,

mais

:mffi

de

GrandTreforier de FrAnct.Elle

a

fini

en la pcrfonne

de M. le Duc de Sulli íons le Roi Louis

XIII.

Ce

font

aujourd'hui les Treforiel's de France qui cxer–

cem par Gcncralité Ja .grande Voyerie. lis pour-