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U

R l

que de l'acide requis dans

la

marre

du

é'ang,

iequel

épaiffit

&

coagule

la

graiílC:

alimenccufe,

&

venaot

:i

m:mqutr , la ,graiílC fe hqudic

&

Íort

avec l'u

4

rine.

~ant:i

l'Vri11t

defang,

-qui afrive

lorfqu\il fC

rrouveplusoumoinsdc fang mClé

avt:c

clic,

ellt!

dl: qnelquefois fcmblablc aux b.vUres des chairs.

Q1elquefois elle cfl: plus rouge , ou mCme ,die

tire for le noir ,

&

teim de couleur de fang

le~

hh-·

;~:nT;~~,r~~:.~:;~'d~·re~::ª~8 ir/~ :~t~i~~~~r~~~e~

t:lncOt

c'dl

dans les

urecercs,

&

cantOt d

:i.ns

la vc::f·

Cte.

11

vienrrarcment des

aucres

parties, fice n'etl:

:iprCsune chine. lorfquc les

urines

pou~enr

le fang

qui cílgrumelé enquelqueendroic. L'Unne de fang

VletH auíli de J'anafl:omoíedes pcci1s vaiílC:aux , des

conduics urinaires

&

de leurdixrefe

&

diabrofis

011

rupcion.

Elle foit

fouvenrles :igicacions

vio!en~es'&

le mouvemenrcxcdTifdu corps ,

&

quelquefo1s elle

.furvicm

:i.ux

foppreílions des év:

:i.cu

:uions de fang

ordin:tire.~

, comme

:l

celledes hemorro'ides ou des

mois. Salmut parle d'un pifTC:mentde

fong

pcriodi–

que

&

meníl:rual , qui en s'arrCcam caufa

la

mOrt.

Zacmus Lufüanus

foit

memion d'une fievrc ardcace

¿~~.~~~ gcuecr~:j

r:tc

~~~~ ~~;~~~llfl~C ~a;~a~~~j~~~:ffi

crmque,

&

qu'ellererm10e les rnaladies. Elle íur.

v1c1H quelqucfois aprCs une chltte

fur

le dos ou fu\–

les lambes,

&

ce piífemencde

fang efi

cau(é p:t[

b.naíl:omo(e des vaiffe.aux

que

cene

ch~te

ouvre.

Le

cfü.broGs

&

l:tdixrefe eo

fonr

les cau(es les plus

frcquemes , lorfque les pccics vairfcaux

íom

cor–

rodés par le (erum trap acre,

:l.

quoi ont r:tpport

les exulcernnons des reins

&

dela veílie qul!

le

pif–

Cemenc de fang accomp:tgne d'ordinairc

i

cauCe des

éroGons des mCmcs petics v:tiílC:aux. L:t déchirnre

des reins , des ureti:res ou de

la

veílie par

l':ipr~·

ré dn calcul , Je donnenc

:u1íli.

Les c:tnr:mdes

prifcs imerieuremem , oll mbme appliqnées exce–

ncuremt:m en vcGcacoires (ansacidcs, c'cJ\.i-dlfe,

~:~~1 ~vc~~1~(;1~~ ~~~é~é~:¡~;~~1~

1

n~·ir~~~~~:~':u~~u

1

r:~

Elleforvicntcncorequelqucfois aux fievrcs maJi...

gncs ,

fu~-cout

:l.

l:t

pecice vero

le,

par l'éroiiondes

pecits vaiffcaux de.s reins ' ce qni

e{~

lltl

r

ymptome

m:s-funcfl:e. Les fignes dia9nol1i9ues

Conc

clairs.,

&

il

eft: ai(é

de

voir fi

l'unnc

dl

teinte de

f.tng,

pourvU

qu'~n diíl:in~ue

la

rougcurdu

fongd'nve~

la

to~gcur

Calme , qut viene

des

íels conccnus

b~en

ums avec

la

lic¡ueur concemmte.

ll

n'cn pas b:en

d1fflcile d'en fatre

la

difference. La rougeur

des

fe!s cfl re(plendiífanre, rranfparemc. cla1re

&

re–

nue ) au lieu que celle du

Cang

enopaque ) trouble

&

ép:iiífe, Íe\on

qu'i~

y

a

plus ou moms de fang.

On tiene que dans l'Urine gardCe il s'engendre des

animaux en forme d'anguilles qni fom encare plus

pe1itsqueceux que l'on voit dans l'e,m de poivre.

L'Úrine vieille

colore d'unc coulrnr d'or une

pi~cc

d'argcm bien nene. L'.Urine (en dans lts

remmres pour neuoyer ,

&

a1dcr l fermencer

&

3 échautler le p:iftel. On s'en kct aulli ame cuves

pour le bleu an lieu de chanx. On fait venir Urine

du Grcc

J(.. ,

qui vem dire

la

m~me

chofe • ou de

<.;;'.r

,1

qui fignifie le Senun •

:l.

cau(e que l'Urine

~~n~~e

humeur íeparéedu fang par le moyen des

URINEUX.

(.

m. LesChymilles appcllenc

SeÍJ ur;-

1w1x,

Les (els alcalis,

:l.

c:tuÍe qiúls om la faveur

de l'urine. On les divife en volatiles

&

en fixes.

Les volarilcs

font

ceux qui s'envolenc d'eux mC:.

mes en l'air

Ol\

a

une ch:i.leur legere '

&

les Sxes

ceux qui ne s'envolent point pom le feu

&

qui

le

Tome

IJ,

URN

fohciennCnt • ainli que

fonr

mus les

fch

tirés des

cendres. Le íei. urineux efl:

l~

principe qui domine

dans cous les :rn1maux.

Ce

prmcipe y ell: raílil.lié

de

fon

:tctde,

&

cedcrnier

domine mCme

dans

5uel~

<¡ues-uns , commc

d

.1ns

lc::s.gran~Cs

founnis qm

jec–

rcnc

une;: cename odeur actde quancl on les écrafe

>

O:

don.nene dans

la

d11lillaaon un efpric aíll!s acidc

pour corrodcr le

fer

&

le

convenir en rouillC. L'a–

cide d1::s

fourmt~

ne

!:ti~e

pas

dºCrrc

cemperé p:tr

'fon alcali; ce qm elt év1dem par l'efprit unneux

&

alc:tli que quelques-uns rirent

de

cec eípric acide de

fourmis, en le diil:illaht a·prCs

y

avoir ajoUcé de la

chanx vive

&

un

peu d'eau froide pour

y

exciccr

l'efferve(cencC.

Jl

y a

lll'

mayen p\us

COUl'C

de fepa–

rcr l'urineux d'avec l'acide.

C'eíl:

de rcnfermer

h:S

fourmis dans un vaiilCau de verrc bien bouché juí–

qu'i

cequ'elles foiem reduitcs en putrilage. Alors

l'~1cide

&

l'urineux combanant e;:nfemble, s'alu:renc

&

(e

changenr en unerprit urineuxde

la

n:'l.curedes

alcalis. Parmi

les

pri-ncipes n::i.mrels doni

le

fahg

ell:

;~~;rc:~~:r~ ~~i~~\~i~:):~~:sº~f~::;i~ra

1

i.:r~~,~~~e~

J':'l.cide , onr le premier rang.

Taus

de~ix

:tgitcnc

Í:ins ceífe la maíle

dl1 (:u1g

par un mouvemem for–

menra•if, doux

&

reglé,

&

par

ce moyen ils

la.

volatilifcm en pai·tie en efprits. en p:trrie ils luiar..

1imilenc le chyle,

&

en parue ils (epa.renr

&:

pn.:ci–

pitenr

et:

qú'il

y

a

d'héccrogcne dans cauce

In

maílC

r:slY~~~~r'~~'r:r 1:~~~s~º~f~~¿:e~~.~"~ªc~~~~e~r~i!

requiíe de

~es

fels

dl

viciée ,

b

fe~memanon

na–

mrelle

&

vn:tlc du fong,

&

l'affim1bnon du chyle

le fonr de mCme,

&

enfin

les

fu'cs viriés mortdt"nc

Bt

·¡nfcétenrbm:tílC dufong.

· Les fcls voi.:mles

&

urineux o'nc

l:t

force de cal–

ciner

&

de d1lfoudre l'or, pourvU qu'il ait été

bien

;~l~ind~l~~Pf~f:~~::¡1~

3

~~~~:l~

x

l

~eÍifi~~~r~tlp:~l:~~=

menr ce métal ,

&

les aurn:¡

(ds

Volaulcs auront

la

mCme vem1. AinG

~n

prlpare I:\ carne de cerf

'Colaire :tvec le

(el

volacile de carnede cerf, en llra–

rifi:mr des l:immes de cerf

&

des l:unincsd'or dom

on remplit un crcu(ec

qu

1

on met calciner dans

le

four d'un Poder , juíqu'i ce que la calcin:nion

>

p:l.roiílC

conleur de pourpre.

Le

fcl volatilc de

J.1

comede cerfcorrode

le

Solt:il d:ins ccue opera–

rion,

&

le

rcduic en forme de poudre. C'ell: un re–

mecle rrCs-follHaire d':lns les fievres malignes

&

pef–

ti!enrie\\es.

&

p:l.rciculieremcm dam le pourpre

'desfemmes.

URN

URNE.

(.

f.

Vafe

de

porcCbine

ou

de fayencc, de

mediocre grolfcur , rond.

&

enAé p:u le m1licu ,done

'On ne fe (ere :iujóurd'hni que pour meme for des

cheminé~s,

ou po1tr en ornerdes cabinecs. C'éto1c

amrefois lln vafr de terre, de m':lrb1·e, de brohzc:–

d'or ou d'argenc, íelon

la

qu:i.lité des perfonnes

>

oti

les

A'nciens enfenrloicm les cendresd'un mort

ti-tOt qu'oh avoic brUlé fon corps. On

y

enfermoic

:1:uíli d'aucres petirs vafes> :tppellés

L~cr;matoires,

Lampesfam fin.

&

mCme quelqn:spteces de mon–

noie, afinque le ni.ore eíh de quo1 p':lyer Je paffa–

ge de la"barque de C:tron. On

Y.

vc1foir .auffi des

parfums, aprCs quoi on fermoic bien l'urne.

~n

la

comonnoic de Heurs ,

&

enfin on

la

merroa dans

~~:t~CX~~;~¡

11

:ue

J'onélevoitordinairemenr fur un

On :t anffi :ippcllé

7Jrnt,

Une forc.edeVa(e ,oU

du tems desAnc1ens les Juges mc::no1cnr leu.i's

fuf–

frages ql1':ln<l ils opinoicnt. On fe

fer~o~~k'~

d'Ui:.o