4000000795

VOM

pardu pus , qui ne pcur venir qu.e du

panc~cu

etu!'"'

ccré ou affligC de qnc:lquc abkCs.

~ylv1us ~n

h–

dcílUs du mCmc

fcmimcmqu'E~tmullcr,

dtt que

~aO"

qui cfi tCJCUé par

Y'CllttiCll!C

p:u les

10-

tdhns

mC:mc-rcms , viclll

pancrcas ,

qu:md

quclqu'un de fes vaiífcaux

corrodé par fon_Cac

~:fccª~;t;nl;a~

:cg~uri ~~~~~,ª';sr~~~~~~~nt~~

d:ms le vcntriculc p:ir l'irrirationdu duodcnum,

~:c:~~-s

mCmc qu'on rcjctrc en

vomiíl3.nt

cftdn

pan-

V O M 1TI F$.

m. Termc de McdeciAe. Médica..

mcns, qui érnm pris imcricurcmem, fontforrir

ar la bouche les mauvaifc:s humcurs que

r~~fcrme

ºcílomac.

t:n a qui

provoqucm.le

vom1ílcmc11t

f.i~,li~~n~~

r~~~éor~~~

~°:r 1 ;~::r .~~~1

~~~.1~º;~~c:~

ne écorcc du noycr , ICl Acurs

les

fcmll~s

g~nCt , la

graine <te r:ivc

d'arroche. la no1x vonu–

que , &c. D'aurres conmbuc:nt

fairc ./omir par

des caufcs m:mifencs en ce qu'ils nagem en qucl–

que f::i.c;on dans

vc:ntricule

,_?n

qu'ils rclavenc

fon

orificc foperieur, comme l'c:au uede

grandequan–

tité, la ufane avcc du miel, des boutllons gras, de

J'huile commune :wecde l'eau ,dubeurre,

autrcs

femblables. On

faic

des Vomirifs en poudre, en

prenam une •drachmc de mcme d':.farum , le t?uc

~~:~i~~ncfxº~~~n:n~:~~;tr.e

~~¡~

;~~~·~;li~~h

pour donner de mCme. On en

fo.ir

auffi c:n bolus.

~~n~l~~n'dle~1~r

;:la

~~~ ~~:~~;;~

;ce

vi~n~~;~~r~~

paré,

2.VCC

une fuRiíantc quamicé de fyrop de ca–

nel1c ,

le couc fe mCte pour un bolus émetiquc.

On peut prendre

:lllíli

qu:me cerifcs noires confi–

tes, dont on óce les noyaux,

mee quarrc

ou cinq grains de cune émecique

p~ur

un bolus.

Les Vominfs fom excellens en forme liquide

par..

ucnlieremem d'infufion.

faut prendrc une once

d'eau de memhc , demi-once du fyrop émecique

d'AngelusSala., deux dr:ichmcs d'('a•1de cane'lc,

~~t;;e~~e~~~~

ul:~~

1~~ Fuº~f

:;emJ~

1~~r~~~e~i~é:

tau:i sbfymhé deMyfinl'th. Onmetmfu(crlecout

b~::,ªf;c ~n~~i~i~~

:~e~~~ ;;~cu·~ ~~,il~~c

;~~

lin

par le papier gris pourune dofe de vmémc:tique.

Si l'eílomac en rempli d'une maniere renace

v1f·

queu!C ,

fauc prendte pour Vomicif, une once

d'eau d'hy!fope, ,une drachme d'eau

canellc,

demi-once de vinaigre fquilliüque

dinillé,

demi-

d~~:h!~fJ.~º{pr1:U~~i1~~~~c:~~~~~~i~;1acv~c

J~ ~;r~

det. Le

rout

mClé fait une potion émetique qui en

forc1efolucivc.

Lcl

Vomitifs fonc d'une

fon

grande utilicé dans

le manque d'appcm, parce qu'tls pmgcnc imme–

<liacemem l'ellomac ,

que dans les mal!ldic:s d'ef–

co1mc un feul vomicif

fair

plus que dix purgacifs.

Les Vomitif, d'.incimoine

fonc convenables.Quoi.–

qu'1ls opcrem par une venu maligne

concraire

l'efiomac,

ils

ne laiílC:m pas de produire l'effetque

l'on en fouhaite, pourvU qu'on ait foin

les pré–

parer,

qu'on ne les donne qu'avec circonfpec–

cien. Les Vomicifs ne fom rien dans le vericablc

catcrre fu"ffocacif oU le íang croupit dans les pou–

mons, mais cien ne gueric

Ít

parfanemem les paro–

xyfmesaílhmatiques lrnmides. Le VomiílCnicm vui-

~~n:f:

;:c~r~e'.:i

if;~~tced;~! c:~c::~;¡~~~~~t;~n~

crillion violente de

poícrinc,

pendant que l'cc–

fophage faic fon mouvemc:nt en cnh:iuc , la. mi-

T~me

JI.

61 9

che artere en faic de mCmc ,

par conícqbenl

poicrine

l'x

le ventricule

déchargent cu

mC–

me-cems. Par cem: mCme ia.ifon les Vomitifs

~o~;:~~:rd;seu~1:rJ~~~~~cI~~ fo~~ ¿~M1~~1~!d~

mir:ible íecours lans les fiévres

terminemes auffi

bien que dans la.

qua.ne,

oU ils ont une

effic:a.ciu

p:irnculicrc.

fuuc les donner une heurc ou deu:t

av:im l'accCs,

d:ms le premier commencement

des liévres

quoiqu'ils ne foienr pas inuciles dans

le progrC.S , o\\ éc

:i.nc

réicerés, ils funnomem les

fié–

vres rcbelles

chro

niques.

en bonde donner

VomM:if au commencement des 6évrcs malignes ,

quand la nauféc prerTC. Plus il

de m:ilign.ité,plus

le Vomitifdoit avoir licu, Íltr-rout quandla fiévre

~!~~.e t~n~~º~i~Íid~n~u¡ ~n!~1ª:u&,:~~~~~:!·,~~~~

<Je

la maladie

Hon~ro

i(e oumilit-a.ire

c'eíl:-:i-dire,

a.vam que la narnre entrepronnc de faire aucune ex–

pulli?n par la peau, eft fouvem forc falurairc. L'an–

tunome doit l'cmponcr fur les aucres Vomitifs,

caufe de fon foufre qui combat lingulicrc:mcnr

maligni1é

qui lui refillc. On cmplo1e raremerft

les Vomitifs d:rns l'hydropilie, encerequ'on les ait

uouvés quclquefois uciles. Forellus parle d'un Hy–

dropique que les Medcci.nsavo1em abandonné.

monta daos une Ch:iloupe ,

fe promcna fur

roer • ce qui le

fit

vomir

le guem. <..omme les

vo_mi!ifs font

dJfficilemc~t

élfct fue les hydrop1que1,

pnnc1palemem fur lc:s mveterés

la doíe en doit

érre groílC. Deux ou troisgrains de Mercurede

vie

qui (uffifenr pour faire vomir pui!fammcnr, n'ont

poinr

vcnu d'exciter un hydropiquc. Cela viem"'

c:\UÍC du re!fon du v::ntricule perdu,ou de

l'~L

t('ration,

fixacion du médicamenc par les feroli–

tés acides falées. Les Vomitifsfomauffid'unegran–

de ucilicé , non fcu!C"ment dCs le commencemcnr

de.

l'efquinancie maligne,

qui fe ga.yne par conra-

fl:;;~r:ri~i~ =~f~i~c ~~sqi

:·~t:~l~Í:n~~~xld~i~:dc~·

crop

é1roit,

l'abfcCsfuppuré ne fsauroit s'ouvrir,

mena.ce

de fuffocation. ou fuppofé qu'il s'ouvredo

!~~1~~n~:~s

1~ª~!~~1~~;~~~;r:~~cl~~1

:1a~~:

qu'il ne fe Jenc dans l'eftomac

ne le corrompc:–

En ce:: cas oU

l'on n·a aucun fccours pourouvri.t

l':a.bfcCs, on :a. recours

:lU

vomiílCrnem , qui fecoue

puiílimment l'abfds, qui l'ouvre

qut pau<re le

pus par

haur. Cclfe

die

que ce remede en

hlfdt

dangercux, mais qu'il eíl: unique

parconfe-

4uem

ffir.

Comme les malades ne pcuvcnr pas

bien avah:r les Vomirifs, on c:n enduir une plome

pour irriter la gorge de cems el'I tcms ; ou bieñ

on verfc la liqueur vomitivc g_ome

gouce

par

intervallcs ,

ce n'eíl: qu'on a1me nueux reccvoir

du men::ure de vic dans du miel pour appliqucr

l'emrée

gorge. L'eft:omac ayant eté irrité

p.lr

ce moyc:n pour vomir

~ l'~fophage

cfi fecotté

l'abfcCs rompo.

VON

V O N TA C A. f.

m. Fruir de

l:i

gi:ol'l'cut

d'un

coin

;~;~~.~~~vp:~::

ii~~1~;:~;::f1~r~l~l~~c

~ot!;:.~

lein de pcpins plars. Le

JUS

& b.

cldr molle quo

on tire de ce frui[ lorfqu'il cft: mUr, fom d

lln

golir

fort:

ag1cablc.

en fon une bo•ne odeur

mais ils fonr déf:igre:ibles

nuifem l l'dlomac _

lorfqu'on les 1ire de ce mCme frutt avanr qu'il foit

parvenu~

une parfaicc marurité. G:ucias appellc:

ces fruics

d~s

Crnns Je Btng11fr.

On c:n faic du vio

lli