UN I
derfous cave. Touc fon corps,.depuis le.Commer<le
la tC:te juíqu';mx ongles , éton couvcn d'un poil
long
&
ép:'lis
>
en p'1nie noic,
&e
en patrie cendré
'Comme celui d'un Blcre:m, ph1S mol roucefo1s,
&
dcpnis le col le long du dos prefque
JUÍqu'anx
jam–
bes de derriere, il étoirmarqué d'unc ligoe de poil
noir. Un crin noir qui pc:ndoit
de~
deux
cé>~és
,
couvroic tour le col depuis
la
c&te.Jufqu'aux ¡am–
bcs de dev:mr.
Cecee
cCce
éroir peme ,
&
couvene
d'un court poi!
roumcre,
ainfi que la m:ichoired'en..
bas
"5c
une partie de
b
gorge. Son muÍC:n.u reílCm–
bloir en qudqne fonc:
a
un finge
done 11
avoir les
barines.
1l
éroit piar, courr,
&
fans
poil
avec
des
dems counes
&
aílt:s larges. Cct
animal
n'a pas
la gueulc fon grande.
UN l
UN I,
tE.
:idj. Egal, qui n'eíl: pas plus has ou plus
ham
en un endroic qu'en
1m
amre.
0n
appelle
Cl\
Í~~
1
~~~xd~S~::
1
é!;~a~ch;;te~i~;e ~~ec~~envta~u?::~
meme aél:ion ) fans que le cheval ch:mge de pié ou
oaloppe foux: On dicd:ms ce mCmc íens
qu.,..U,.che–
~a/
s'umr,
qu'//
mArcbe
uni11~en1,
pour dirc, que Le
crain de dorciere Cuic,
&
qu'il
accompagne blcnce-
lni de devan('.
~
'(¡
N 1O N. (.
f.
J,.Eli•n de plttfteurs
~h•fas
mfomble.
AcAD. Fa.
On ditCnfermesdePemmre , qu'Vn
tablcau,e.flpei11t avea 11ne
belü
rmion de_CoH/e11rs,pour
dire, que Ces conleur.>
s'acco•<l~m
bu:n comes
en~
femble.
&
a
la
lumierequi les éclaire; qu'il n'y en
a point de trop forces qui détruifem les auues ,
&
que le Peintre a fi _bien tr.:1.ité muces les
pam~s qL1'~l
~;.?u~,~~~~c~~~s1~~
~;~~~~~;,e~e
~~~gr!?fi:r
1
\~1~::~
monie descouleursd.
:1.nslesnuteri.
:1.ux,l.:1.quclle
con~
cribue avcc le bon goUt du defü:in:i la décoracion
desédifices.
tJNISSON.
(.
m. Tcrmcdc Mufiq•<>
Coníon~nce
:~u:e~~r~~d~~~C1~1~tr~:~;: ~a:a~i~~e,,~d~~[~;
loñgueur , grofit:ur ou tc:nfion, Cgalemc:nt rouchés
dans le mCme ccms , en fonc qu'ds faífem enten–
drc le
mCme
con. Deux cordes d'un mCme
lur,
ou
de deux lms differens, mais voifins l'un de l'amre.
étant
i
l'uniílOn, on n'en
f~auroinoucherl'une
que
l'aun·e ne refonne ou du moins ne rrc:mble en
1u_~me-cems , ce qui n.'arrive pas aux cardes qui font
entre elles d'aurres accords, fice
1úft
quelquefois
3.
celles qpi íont:i l'ot'lavel'unedc l'autte.
Lar.ai–fon en eíl que dans. les
~ordes
qui font
a
l'uniílon
l'
:i.irpouílC par les v1branons de l'une trouve l'au–
t
redifpoíée i
de
p.:1.reilles vibrations,
&
coutes les
4mprefliom qu'il
fuir
fur
elle
i chnque inflant ,
fa–
voriícnt ce mouvc:mem.
11
en va
:l
peu prC.sde mC:–
m•des cordc:s qui
fom
i
l'oé\:avc. Mais daos cc:lles
t]Ui
font
montées
pour
d'nucres accocds, fi on tou–
du::
l'une,l'aucre ne
(e
mee p.:1.s en mouvcment, par–
ce que l'air agité par
la
premie:re donne :\ l'autrc des
fecouffes contraires au mouvemc:ntqu'ellt: eíl:diípo–
féc :\ prcndre.
&
la.
fr.
:1.pele plus fouvent
a
contre–
tems. On pourroir expliquer de
la
mCme
fa~on
pourquoi de certains bruits fonr grincer les dents;
P?urquoi quelquefois dans les Eghfes on voit les
vmcs mtmbler
i
un cenain
jeu
d'orgues , qui ne
nemblenrpas :\ un plus
fort,
&c. Tout cda viene
de ce que ces corps fom enquelque fone montés
d.
l'uniffon, c'eft-:l-dire, que lemouvemcnt imprimé ,
a
l'air par les uns m:fuve les autres préciíément
dif–
pofés
d.
recevoir lesmCmes v1bnnions, aulieuque
tomes autres forres de vibnüoas, plus promptcs )
T•m.
¡¡,
UN l
609
ou plus lentes, ;ilsne les prendroi ent pas.
Vniffen
~
fe
dtc anfli de l¡i
_conjonéhon de deux ou de plufü:urs
Í01~s
, fi
parfa1reme~c
{emblables, que l_'oreillt:
~~'n!~sro':.~on
ne cron encendre qu'un
umque
&
UNIT
AI~ES.
f.
m.
Nom que l'on donne aux An–
ticr~nira1rcs
d'aujourd'hui qu'on appelle nufií
So–
cinum.
lls n'appr_ouvenc
que le !eul
Symbole des
ApO[res,
&
en re1ecranc celui
de
N1cée ,
&
'-elui
qm ell amibué
i
foinr Athanafe , ils d1íencqu"ilsn'y
tro_uv.ent P?int de confoémité
i
la paro_!!! de iJieu,
qm
n
écablu • felon eux , qu'un
Íeul
D1eu qui
eft:
le
Pere. Ainíi ils _ne veulenr pc;>i:it reconnoicre le Fils
pou_r ce fouveram Dieu, quo1qu'ils le reconno1ffenc
aufl1 D1eu,
1~>:is
ils précendenc qu'il foit infl!rieur
au Pere
i
qu1
11
rend honneur. La doéhine de
ces
Unicair~s
cít expliquée afies neuemem dans leuc
Catech1frne
, qui
a
écé imprimé en 1619. On
ne
tro1!ve pas beaucoup de liner-3.ture dans leurs Jivrcs;
-aulh
n'onc-1ls pm:us
cu
qu'une connoiíl3.nce me–
diocre
de
l'~crim_re.
'ün tienr mCme qu'il n'y
:i
aucun d'eux qui att bien íljll les laogues Orienta–
les
11
etl vral qu'ils fom grands Dialeéticiens.
La
profc::ffion qu'ils
fonc
de reJem:r couces les
aucorirés~
i
l'exccpcion de celles de l'Ecriture • leur a faic
..
av.:1.ncer pluficurs paradoxcs dans la Religion. M.
Simon qui arépondu
a
quelques-uns de ces Unitai-
res , dic qu'íls n'om aucune connoiffancc de
l'Hií–
coirc Ecclefiaft:ique ,
&
des Ouvrages des anciens
Peres de l'Eglife,
&
qu'ils n'apprennem qu'autam
d'Hebteu
&:
de Grec qu'ils
o~t ~eío~n
d'en ísavoir
po1:r pouvo1r con(ulrt:r les Du:"bonaues
&
les Con–
cord:l.n~es
de
l_a Dible: Ils
,fo,
fe~venr
de qut:!qucs
cr::r.duéhons Lmnes,
qui
om ece fa1tes
fue
l'une
&
f111:
l'aucre langue ,
&
d'un pecic nombre de Commen–
raires
i
la leme.. S'il leur fwviem des difficultás, ils
om .:1.ufii-tOt recours
i
la
Concord:inc~,
&
ils expli-
¿l~~:~s~:~~n°:~;~.f:U~,fu~:~i!feº~[í:r~~~º~~!1l;!
cherchenr. S'ils trouvcnt ces mots obícurs, expliqués
p:u
de plus clairs qui foientconcraires :i leurs préju_
g;é~,
ils ne s"embaraífenc ¡oinc de ceux-Ii,
&
choi..
fiílt:nc fculcmem ceux
qui
favorifenc leursopinions
\loyczSOCINIENS.
·
.
UN l V E R S Al RE.
[.
m. Vieu.'C mor. Anniver–
faice.
UNIVERSAL!TE'.
í.
f.
Terme de Logiquc. U íedit
de
la
qualité dc:s
U
niverfaux,
&
en ce feos
l'U
niver–
folicé Qes hommes efi:
h
namre humainc.
UN!VERSAUX.
f.
m' P· Tcrme de Logique. Natu•
re
commune qui convíenr geneulemem
d.
pluficurs
chafes de 01éme Íone. On compce cinq Univerfoux,
fs~:~¡;,ªt!;~
1
,~,:t:cr.~fp~
1
~~'~í:Ji~;;~~c~e,f:~:~;,e~
&.
l'accidenr.
On donne ce mCme nom
d'Vnivn·fa11:t:
anx lec–
tres circulaircs qu'envoyenr les Rois de Po!ognc
d:ms les Provinces
&
aux Grand.s du Roy::r.ume
>
quwd des_:iffaires iruporrnntcs lesobligem
:i
convo–
querles 01encs.
UNIVERSITE".
f.
f.
Alíemblée de gens doélcs, éra–
blis par autoricé publique pour cnfcigner les lan–
gues
&
les
ICiences. On
~ppelle ReE!~Hr
de fV11i–
verjitt,
Cclui qui gouverne i'Univerfiré ,
&
ceu~
qul lui
fonc
íolnnis , font appcllés fes ínpp&¡s. Ro–
~erc
Gaguin, Nicole Gi!lcs,
&
qudques aurres
,
nennenc que l'Univerfiré de Paris acommencé fous
Charlcmagne qui :tffigna des lienx
:i
Paris
d.
quacre
Anglois, Difciples du Venerable Bede ; qui
y
don–
nerent les premieres
le~ons.
Ces quacre ,Anglois
fu–
rem, felon
eux,
Alcuin, Ra.ban , Jcan
&
Claude.
Panl
Emite ,
Je:m du Tillet
&
Paíquier folltienneM
-
. HHhh