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ULC
ULM
qu'un ulcere a faite.
ULCERE.
f.
m.
Terme de Mcdecine. Solution de
concinuilé , faite par une acrimonic qui
corrode
&:
confume la fubftancc dt: la partie. Ce corrofif eíl:
un acidc qui en corrompt l'aliment proprc,
&
le
changc en un cxcrcmcm acre, ou en fanic, fclon
que cet acide ell plus ou moins abondanr. La cor-
l~~f:!~~
::
p1;~!i:uc~to~::
1
~~f~fa~~c~~n:u~~f~·~::
!
f¡mieux, ou vcrmincux , difticilc
:l.1·éunir,
chan–
crcux ,doulourcux, malin
&
contagieux, avcccaric
&
gangrene. Ainfi les Ulceres des panics nervcufcs
fonc d'autant ·plus difficiles
:i
gucrir, qu'ils naifICric
facilcmcm.
a
caufe que lcur aliment éranc cxtrC–
memcnt temperé
&
moins cmprcim de fe! volatile
acre que cclui Qcs partics fanguincs ,
il
s'aigric
&
f~ ~~fu~1
1
:Jl~ !:~~~i~:l~~¿-~~~c~~~!a:~;:,~r;l~s~c~~r,
que l'eípric animal
fe
d1íl:ribue
&
s'exhalc plus
prompcement dans ces panies. Au contraire les par–
ries fanguines qui abondencen
fel
volacile, acre
&
hmleux , contraél:enr plusmal-aifémem l'acide, qni
t!:c::inc
conrraél:C fe tempereplus focilement,
&
rend
les Ulceres plus benins. lis font opiniim:s
Se
rrCs–
douloureux dans les puries
glanduleufe~
•
&
Cur–
tour fous les airfellcs.
&
enfuitc vers les :unes , otl
elles s'écendcnt.
&
partleur acide corrofif rongent
les parcies voifines. <...et acide, qu'on pem nommcr
Corrupteur, palfantde l'ukerc
a
J'os voifin , ou s'y
engendraru par la corruption de l'alimem de l'os
que l'air ::..ur:t infeél:é, ou par quclquc :i.cidcéman–
ger qui aura écé dift:ribué avec l':tlimem de l'os, le
corcode, le rend carieux,
&
forme un Ulcere com–
pliqué avcc carie, incurable,
&
qui renaicra cent
fois ,
d.
moins qu'on ne i·emc::dit:
:l.
cene carie de
l'os. On appelle
VlcereJ[ordid~s,
ceux qui
jette~c
quanrité d'ordures cra!IC:s
&
des excremens muc1-
lagincux. lis
fom
nommés
V/ceru
pmrldes,
lorf–
qu'ils répandcnt en mCmc-cems une odcur puante
&
cadavt:rcufc ;
&
quand
la
circonfercnce de la
playe s'étend de plus en plus au loin
&
au large
avec les mCmes ordnres , ce font des
Vlceru
cor–
rofifs.
Tous les Ulceres invcterés, fur-rom ;:eux des
jambes, qui
fom
enracinés
(j
profondémemqu'on
a
de la peme
:i
les guerir
&
a
lc:s confolider
J
font
appellés
Vkeres dJfopulotiques
,
&
º':
le5
ªPif~.le
auffi
Phagedeniques,
du Grcc
qiÍ&o¡•I"',
:l
caufe qu
1ls
gagnenc
&
mangem les parcies voifines.
L'Vlcere
de /',,red/e
ell ou veritableou apparcm. Le premier
viene d'un abfcCs qui fuit l'inAammation, ou d'une
lymphe trop :tcre qui
y
ell chariée,
&
qui exulcere
le conduit interne. L'Ulccrc apparem.
c'cll:
lorf–
qu'il
fon
de
la
fanie des oreilles, quc\quefois fans
~~~~~~~~;d~l~~l~:~cr!~~~~;e~~l ~~:v~~~~ ;n~
1
;r~
fymptomcs de la tCce
&
du
cerveau,
:l..
quoi
la
con–
tinu:ation du Aux remedie. C'eíl ce qu'on rcmuquc
fon
fouvent dans les enfansqui
fom
délivrés de di-
~::~:eifi~~~t~~ ~:~¡!~~18:;~r:~:e~d~º~~;¡[i~:~1~r~
qu'ils
fonc
durables ou inveterés, dégcneretH fncile–
mem en fillule , ou en corrod:mt ils donnem occa–
fion aux mcmbranes de produire une cxcrefcence
charnue qui bouche l'ouie,
&
qui en nommée par
les
Crees~,,,,,:.,,
..,,_.
ULCION.
í.
f.
Vieux mot. Vengcance, du Latin
V/tío,
quijveucclire l:t mCme chofe.
ULM
ULlv!ARIA.
(.f.
Pbnte qui croic fon abondammenc
auprCs dcs.foíll:s pleinc:s d'cau, dans les prés
&
UMB UNN
für le bord des
rivicr~s.
&
qu'on a nommée ainli
du
Latin
Vlm11J
, Orme ,
a
caufe que dans coucet
fes
p~rties
elle reílC:mble
:i
cec :ubre. Elle
di
dans
~:i1l~~~~u~·~o~~-ur~t'!1°e't¡
1
~c:n~~: d~~
1
::~~v~~
quclquefo1s en cec état dCs le mois de
J
1ún. Ses ex-
~~ll~~:es/;ºfr~\~t!s; ~~~~=~{f~~P~~~rv~~f~,,~~~
7
=
felle~nent
allringeme. Sa racine en décoll:ion, ou
·rédune
en
poudre, ell
fon
bonnc
i
ceux qui ont la
dyfencerie.,
&
:-mCte touc flux de
fang
&
de ven–
ue.
On
c1em qlfC fes fleurs bouillies dms du vib
emportcnc les acces de la 6évre quarre.
UMB
UMBIUCAL,
ALE.
:idj.
~1i
apparrícnt au nombril.
On appehc
Ytme111t1bilmtle,
la
Vcine nourricicre
~u
fa:cus. Elle s'é.tend depuis
la
fép.uation tlu fo'ye
Jnfques
au
nombnl,
&
pone
la
nourrimrc
:l..
l'cn–
fanr ,
lorfqu'il ell encorc dans le venere de
fa
me:c. On
~pp
el~e
Y.11ffeau.'\: umb1/ica11x
,
des
Va.~lfe.aux
qui p:
i.íl:nr encre les dettx tuniqucs du
pemome
&
fe Joignenc au nombril. lis font au
~~~~~~e•d~'\~~~~~q~~ad:~~n~~ ~~~~~li~filf
a.
~o~C::i~
ce du fa:ms.
Il.
refpi':e ou tranfpire par le moy>:'.'n
desarteres,
&
11 ft dccharge de fon urine par l'ou–
rnque.
T
ous ces vaiílC:aux
fe
flétrilfent quand l'en–
font
eíl:: né.,
&
fe changenc en un ligamcnt qui ferc
pour auacher le foye ou la veílie. Ce mot
Vmlúli–
c11/
viene
d'Vmb1í1&HJ,
dérivé
d'Vmbo,
qui fi.·•ni–
fie la bolfe ou le bouton , qui efi: au milieu d'un bo11-
clier, ce qu"on a appliqué au nombril par relIC:m–
blance.
U M B I L 1CU S
P"nuriJ. [.
m. Planee qni efl de
deux forces.L•une
a
fes feuillcs cournéescomme une
coupe ,
&
l'aurre les a larges , graCfes
&
faites crt
maniere de cueiller. Voyez COTYLEOON ,
&
CYMBALIUM,
UMBRIL
f.
in.
Vieux mor. Nombril.
UMBROYER.
v.
a. Vicux
mot.
Ombr:tger.
U NA
UN
A U.
f.
m.
Animal moníl:rucux qui fe
troU\'C
dans l'Ule de Marignan.
Il
a la tCte ronde prefque
comme celle d'un homme, le poil
d'un
chien>qua·
1re piés,
&
trois onglcs longs :i crois oneils avcc
lefquels il s'accroche aux arbrt:s otl il veuc momer.
~:~·~~es~~ff;~¡f1¿~·~1~~ flou;!
1
,~~cªa"í:~~~~~rf:u~
li
parcfli:uxque lesElj>agnOls:
d.
caufe de
la
manie–
re lente done
il
fe rrarne , lui ont donné·le nom de
_Pareffe.
L'Eclufe qui a vli. nn de ces animaux qu·on
f1v:~~;~~~~~~~~u:J.~~!~éc~~l~1~i~~u
:;eº}
ad~r~Í~
feur écoir d'environ :tutant. Son col éroit long de
dcmi-pié,& gros de qu:ttrcpouces en
y
comprenanr
le poil. Ses jambt:s de devanr jufqu':i
la
joinm,re de
~:sºr;~~ ~~;
1
d~Í~~: {~~~cs',
0
:~:~dl:s ~~
1
d~.:'.r:r~
en avoiem feulemenr fix
&
demi, de fonc qu'il s'cn
falloit prefque un pouce qu'dlcs n'eufTCnr
l:i.
mC–
me longueur que les J:imbcs de <levant. Ses piés,
tant ceux de devane que ccux de dcrriC:re, avoicnt
trois pouces de long depuis leur joinrure jufqu'aux
onsles, mais ils écoiem fons écroirs >
&
c'cíl: ce
qm faic que: cec animal a rant de peine
a
m:irchcr.
Chaque
pié
avoic croisongles prnches l'un de l'au–
tre, longs de deux pouces
&
demi. blancs
&
fon
aigus. Le deffus étoic courbé comme un are ,
&
le
defiOus