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608

ULC

ULM

qu'un ulcere a faite.

ULCERE.

f.

m.

Terme de Mcdecine. Solution de

concinuilé , faite par une acrimonic qui

corrode

&:

confume la fubftancc dt: la partie. Ce corrofif eíl:

un acidc qui en corrompt l'aliment proprc,

&

le

changc en un cxcrcmcm acre, ou en fanic, fclon

que cet acide ell plus ou moins abondanr. La cor-

l~~f:!~~

::

p1;~!i:uc~to~::

1

~~f~fa~~c~~n:u~~f~·~::

!

f¡mieux, ou vcrmincux , difticilc

:l.1·éunir,

chan–

crcux ,doulourcux, malin

&

contagieux, avcccaric

&

gangrene. Ainfi les Ulceres des panics nervcufcs

fonc d'autant ·plus difficiles

:i

gucrir, qu'ils naifICric

facilcmcm.

a

caufe que lcur aliment éranc cxtrC–

memcnt temperé

&

moins cmprcim de fe! volatile

acre que cclui Qcs partics fanguincs ,

il

s'aigric

&

f~ ~~fu~1

1

:Jl~ !:~~~i~:l~~¿-~~~c~~~!a:~;:,~r;l~s~c~~r,

que l'eípric animal

fe

d1íl:ribue

&

s'exhalc plus

prompcement dans ces panies. Au contraire les par–

ries fanguines qui abondencen

fel

volacile, acre

&

hmleux , contraél:enr plusmal-aifémem l'acide, qni

t!:c::inc

conrraél:C fe tempereplus focilement,

&

rend

les Ulceres plus benins. lis font opiniim:s

Se

rrCs–

douloureux dans les puries

glanduleufe~

&

Cur–

tour fous les airfellcs.

&

enfuitc vers les :unes , otl

elles s'écendcnt.

&

partleur acide corrofif rongent

les parcies voifines. <...et acide, qu'on pem nommcr

Corrupteur, palfantde l'ukerc

a

J'os voifin , ou s'y

engendraru par la corruption de l'alimem de l'os

que l'air ::..ur:t infeél:é, ou par quclquc :i.cidcéman–

ger qui aura écé dift:ribué avec l':tlimem de l'os, le

corcode, le rend carieux,

&

forme un Ulcere com–

pliqué avcc carie, incurable,

&

qui renaicra cent

fois ,

d.

moins qu'on ne i·emc::dit:

:l.

cene carie de

l'os. On appelle

VlcereJ[ordid~s,

ceux qui

jette~c

quanrité d'ordures cra!IC:s

&

des excremens muc1-

lagincux. lis

fom

nommés

V/ceru

pmrldes,

lorf–

qu'ils répandcnt en mCmc-cems une odcur puante

&

cadavt:rcufc ;

&

quand

la

circonfercnce de la

playe s'étend de plus en plus au loin

&

au large

avec les mCmes ordnres , ce font des

Vlceru

cor–

rofifs.

Tous les Ulceres invcterés, fur-rom ;:eux des

jambes, qui

fom

enracinés

(j

profondémemqu'on

a

de la peme

:i

les guerir

&

a

lc:s confolider

J

font

appellés

Vkeres dJfopulotiques

,

&

º':

le5

ªPif~.le

auffi

Phagedeniques,

du Grcc

qiÍ&o¡•I"',

:l

caufe qu

1ls

gagnenc

&

mangem les parcies voifines.

L'Vlcere

de /',,red/e

ell ou veritableou apparcm. Le premier

viene d'un abfcCs qui fuit l'inAammation, ou d'une

lymphe trop :tcre qui

y

ell chariée,

&

qui exulcere

le conduit interne. L'Ulccrc apparem.

c'cll:

lorf–

qu'il

fon

de

la

fanie des oreilles, quc\quefois fans

~~~~~~~~;d~l~~l~:~cr!~~~~;e~~l ~~:v~~~~ ;n~

1

;r~

fymptomcs de la tCce

&

du

cerveau,

:l..

quoi

la

con–

tinu:ation du Aux remedie. C'eíl ce qu'on rcmuquc

fon

fouvent dans les enfansqui

fom

délivrés de di-

~::~:eifi~~~t~~ ~:~¡!~~18:;~r:~:e~d~º~~;¡[i~:~1~r~

qu'ils

fonc

durables ou inveterés, dégcneretH fncile–

mem en fillule , ou en corrod:mt ils donnem occa–

fion aux mcmbranes de produire une cxcrefcence

charnue qui bouche l'ouie,

&

qui en nommée par

les

Crees~,,,,,:.,,

..,,_.

ULCION.

í.

f.

Vieux mot. Vengcance, du Latin

V/tío,

quijveucclire l:t mCme chofe.

ULM

ULlv!ARIA.

(.f.

Pbnte qui croic fon abondammenc

auprCs dcs.foíll:s pleinc:s d'cau, dans les prés

&

UMB UNN

für le bord des

rivicr~s.

&

qu'on a nommée ainli

du

Latin

Vlm11J

, Orme ,

a

caufe que dans coucet

fes

p~rties

elle reílC:mble

:i

cec :ubre. Elle

di

dans

~:i1l~~~~u~·~o~~-ur~t'!1°e't¡

1

~c:n~~: d~~

1

::~~v~~

quclquefo1s en cec état dCs le mois de

J

1ún. Ses ex-

~~ll~~:es/;ºfr~\~t!s; ~~~~=~{f~~P~~~rv~~f~,,~~~

7

=

felle~nent

allringeme. Sa racine en décoll:ion, ou

·rédune

en

poudre, ell

fon

bonnc

i

ceux qui ont la

dyfencerie.,

&

:-mCte touc flux de

fang

&

de ven–

ue.

On

c1em qlfC fes fleurs bouillies dms du vib

emportcnc les acces de la 6évre quarre.

UMB

UMBIUCAL,

ALE.

:idj.

~1i

apparrícnt au nombril.

On appehc

Ytme111t1bilmtle,

la

Vcine nourricicre

~u

fa:cus. Elle s'é.tend depuis

la

fép.uation tlu fo'ye

Jnfques

au

nombnl,

&

pone

la

nourrimrc

:l..

l'cn–

fanr ,

lorfqu'il ell encorc dans le venere de

fa

me:c. On

~pp

el~

e

Y.11ffeau.'\: umb1/ica11x

,

des

Va.~lfe.aux

qui p:

i.íl:

nr encre les dettx tuniqucs du

pemome

&

fe Joignenc au nombril. lis font au

~~~~~~e•d~'\~~~~~q~~ad:~~n~~ ~~~~~li~filf

a.

~o~C::i~

ce du fa:ms.

Il.

refpi':e ou tranfpire par le moy>:'.'n

desarteres,

&

11 ft dccharge de fon urine par l'ou–

rnque.

T

ous ces vaiílC:aux

fe

flétrilfent quand l'en–

font

eíl:: né.,

&

fe changenc en un ligamcnt qui ferc

pour auacher le foye ou la veílie. Ce mot

Vmlúli–

c11/

viene

d'Vmb1í1&HJ,

dérivé

d'Vmbo,

qui fi.·•ni–

fie la bolfe ou le bouton , qui efi: au milieu d'un bo11-

clier, ce qu"on a appliqué au nombril par relIC:m–

blance.

U M B I L 1CU S

P"nuriJ. [.

m. Planee qni efl de

deux forces.L•une

a

fes feuillcs cournéescomme une

coupe ,

&

l'aurre les a larges , graCfes

&

faites crt

maniere de cueiller. Voyez COTYLEOON ,

&

CYMBALIUM,

UMBRIL

f.

in.

Vieux mor. Nombril.

UMBROYER.

v.

a. Vicux

mot.

Ombr:tger.

U NA

UN

A U.

f.

m.

Animal moníl:rucux qui fe

troU\'C

dans l'Ule de Marignan.

Il

a la tCte ronde prefque

comme celle d'un homme, le poil

d'un

chien>qua·

1re piés,

&

trois onglcs longs :i crois oneils avcc

lefquels il s'accroche aux arbrt:s otl il veuc momer.

~:~·~~es~~ff;~¡f1¿~·~1~~ flou;!

1

,~~cªa"í:~~~~~rf:u~

li

parcfli:uxque lesElj>agnOls:

d.

caufe de

la

manie–

re lente done

il

fe rrarne , lui ont donné·le nom de

_Pareffe.

L'Eclufe qui a vli. nn de ces animaux qu·on

f1v:~~;~~~~~~~~u:J.~~!~éc~~l~1~i~~u

:;eº}

ad~r~Í~

feur écoir d'environ :tutant. Son col éroit long de

dcmi-pié,& gros de qu:ttrcpouces en

y

comprenanr

le poil. Ses jambt:s de devanr jufqu':i

la

joinm,re de

~:sºr;~~ ~~;

1

d~Í~~: {~~~cs',

0

:~:~dl:s ~~

1

d~.:'.r:r~

en avoiem feulemenr fix

&

demi, de fonc qu'il s'cn

falloit prefque un pouce qu'dlcs n'eufTCnr

l:i.

mC–

me longueur que les J:imbcs de <levant. Ses piés,

tant ceux de devane que ccux de dcrriC:re, avoicnt

trois pouces de long depuis leur joinrure jufqu'aux

onsles, mais ils écoiem fons écroirs >

&

c'cíl: ce

qm faic que: cec animal a rant de peine

a

m:irchcr.

Chaque

pié

avoic croisongles prnches l'un de l'au–

tre, longs de deux pouces

&

demi. blancs

&

fon

aigus. Le deffus étoic courbé comme un are ,

&

le

defiOus