PIC PIE
~~~:ec;:~~eoduc~;eg~~~~~Íes~baÍuc;d~ ~;;~r~~~
mene de difficilc digeílion ,
comme
des charbons ,
on doic lLJ.i
donncr
des alcalis fixcs pourabforber l'a–
cidc, rels que fonc la. nacrede perles, les yeux d·é–
crcvilfes, Je corail préparé, la comede cerfíans fcu,
l'ivoire fans feu. Elle peuc Les prcndrc (c:uls ou arro–
fés d'un peu de vin ou de
vina1gre.
Le Pica furvicm
:~~~c:~~t~~~se~~
1
~~~~r~:;ro~ecs ¡~~
1
í~:~~uc~f
=
ca ,
&
Faber parle d'un pecir garc;on de erais ans qui
mangeoir des cendres
&
de la recre ,
&
refuíoic le
lait
&
les aurres nourrimres. D'aurres onr avalé avec
beaucoup d'apperit les crepillUres
&
la chaux des
murailles.
PICEA.
(.
m.
Arbrc du genre des pins
&
des Capins ,
done
il
ne differe que par la difpofüion de fes bran–
ches. C'ell cclui qu'on appelr'c
Peffe.
Les anciens
Grecs l'appelloiem
':r;.,11, ,
comme
le
témoigne Mat–
lthiole.
PICOLET.
{.
m.
Terme de Scrruder. Petitcrampon
qui fert
:l
tenir le pCne dans une ferrure.
l'
l C O T.
f.
m.
Perite poime qui demeurc fue le bois
dom on
a
arraché quclque branche, ou qui n'a pas
écé
coupé nenemem. C'eft del:i que pemCtre venu
le 1_1om de
Picot
qu'on donne
a
une perite engrChire
qut
fe faic
a
l'extrCrnicédes dcmelles.
Picot,
fe dit auffi d'une efpecede rets ou
de
6lets
dont on fe fen íur les COtes·de Nonnandie.
PI
C-VER
T.
f.
m.
On prononce Piven.
Il
y
a
un
Pic...vert jaune
&
un Pie-ven rouge. Le premicr a
!~ ~~rr.:rcd~l~~~~~~~~~ª,rf~~e~eu~~sc~r~~c~~~~~
jaune , les jambes counes
&
les ongles crochus
&
aigus.
11
monee íur le tronc des arbres,
&
fe nourrit
de Ieurs excremcns. Qpand il croicavoir pcrcé l'ar-
~~~;rtft~: diº/~~
1
~!!°~~~l~u~-~~~ r.:;~l~ÍI!-n~ I~=
riot.
II
e11 vrai que le Loriot eft de mCme grolfeur;
mais il en bien differem de chant
&
de
pluma.ge.
Le
Pic-vert rouge a le
deíli.isde
la
tCtc rouge ,
ainli
que les cOtés des temples. Le deffos
de
fon dos eít brun ,
&.
il
y
a un pcu de blanc dans
(csailcs.
PIE
PIE..
f.
f.
Oiícau blanc
&
noir, dont la ch;air eft dure
&
_ne vaut rien
a
manger. Cetoifcau fe Jaiffe appri-
r~'f,~~·p~!~~~~~á~i:
:s;:n:
~~i~~~ l~~ª:P~~e~
maniere
forc
ingeniouíe. En Latin
Pica
,
en Grec
,,,1i7;.
ou
..
:~,
.. ,
d'oU quelques-uns croyent que
Pica.
Latin
a
été fair.
11
y
a une Pie fon belle
:l
voir dans les Amilles,.
qui fe trouve alfés fouvent le long des rivieres de
la Guadeloupe. Elle a le bcc
&
les jambes rouges,
le col tom bleu environné d'un collier blanc, avec
une fone de: chaperon blanc,
mou~heté
&
rayé de
ligncs noires, qui lui prend depuis le bcc jufques
fur le dos. Les plumes dont il eíl couven font ran–
nées jafqu'au
croupi~n
qui eíl tour jaune. 11 en fort
une grande queue co)npoíée de huir plumes rayées
de bbnc. Deux deces plumes font plus longues9ue
les autces de huir ou dix pouces. Elle
:l
les pemes
plumes de fes ailes rannécs
&
rayéesde lignes noi–
res. Ses grandes plumes font mClées de ven
&
de
bleu ,
&
tout le delfus du venere eíl blanc. Cene
Pie eft encore plus défiame qne les Ples de l'Euro–
P~,
&
ne donne preíqne j;amais le rems de l'exa–
mmer íur
le~
branchc:s des arbres. Elle pouCfe en
volant un en qui relli:mble alfés
i
cclu.i que fom
PIE
nos Pies. On la cire
:i
coups de
fufi.l ,
&
c'cfl: plu..
:~ !uºr~r~~~~~nq;~ bfaU:c~~.
manger.
La
cha1r
en
Pie-griefche.
Efpecc de Pie fo.uvage qui
t:ft
de
couleur cendrée.
~clques-uns
croyenr que c'eíl:
cellc que les Latins appellent
Pmi-Gr~ca.
La
Pie–
griefche n'eíl guere plus groíli: qu'un merle,
&
a
Ja.
tCte un peu grolTe
&
un peu large, le bcc dur
&–
gros.' un eeu courbé par le bout,
la
qucue longue,
les ailcsno1r5tres,
&
les jambcs,
&
les piés noirs.
Elle eíl:grife par
la
t~te
&
par le dos ,
&
blanche
r~r
!;¡
~~~¡~: d~~~º:&~~d~rif~c~~~.d~tªy~u~:e~
perite P1e-griefche , quimange les mulots
&
les fou.
ris qu'elle rrouve dans les champs.
rna?qªu~i~~l~~f~1~:~{;;u~~~tr~h;:i1~ q~~i::~
le blancdevroit Ctre fur le noir pour faire appcllcr
un Cheval-Pic ,
:l
caufe de ces deux coulcurs que
pone l'oifeau de ce nom, il
y
a des pies baic.s
&
~~ir~;~s
alezanes. les
pies
noires fonr lesplus ordi-
PIEC,A. adv.
Vieux mot. Aucrefois , commequi di–
roir ,
H
y
a une bonne pieccde [ems,
7J
uona per,,–
z.1t
,
en ltalicn. Ce mot s'elt fair p:!r fyncope de
ces deux ,
Pitee
11.
PIECE.
f.
f.
Parrie
,
portioH
,
morceAu d'Hn tout.
AcAo. FR..
On die qu'Vn
appartemmtefl éompofé
:~~::~: f¡;~~sdi/e~~~s~~:~ ~~;
1
t!g;c~~n~~t~~
ment , falles , chambres , cabincts, &c.
Piec,ede ch1trpenu.
Tout morceau de bois u.illé
~our
un b3.riment,
&
q_u'on fait entrcr dans un
af–
Temblagede charpemer1e. On appelle les pourres ,
tiraos, emrairs , jambcs de force
&
autrcs •
Lu
nurÍtreffes Pitees.
Daos un cbaílis de mcnuifcrie,
Piece d'1tppui
en une grofiC moulúre en faillie qui
pofeen recouvremcnt fur
la
tablcne de pierre d'une
croifée, afinque l'eau n'air poim de paífage pour
correr dans la. feuillure.
On appelle
Pieces devern,
T
oYs lespetics mor–
ceaux de verre, de qu(;l<\ue grandeur
&
6gurequ'–
ils puilfent C:rre, qu'on
f:m
cntrer
da.nsles compar–
tim~ns
des panneaux de viere.
On dit d'un parterre de fleurs
&
de gazon , qu'-
n
efl dt pieu1co11pEcs
,
pour dice •
<JUC
Le com-
~~[~o~~~:~~~~ii~~~~~~f,~k:ci~sJ~~,r~su!~~;~~:
avec des fenciers
qui
fcparent ces diverfcs pieces
l'une de'l'aucrc.
Qn appelle , tn termes de Fonifü::uion ,
Pitett
dt'rachf'es
,
Les
ouvrages dom en couven le corps
de la Place du cOré de la campagnc , rcls que lonr
les couronnemens, les comes , les enveloppes , les:
tenailles, les ravelins
&
les
demi~lunes.
Pieu
,
en termes d'Arcillerie , veuc dire un
Ca~
non. Ainfi ondie ,
Vn~
piece de c11mpagne, une b1tt..
urie de flx pieus.
On die fur mcr ,
Pieces de
doH%.e, de
dix~hsút ,
de vi11gt-9Harre, de trente–
fix,
pour dire , des Canons de
dou~e,
de dix-huir,
de vingt-qu:ure , de rrente - íix hvrcs de bales.
Cellcs qu'on appeUc
Fiecu de
~k4ffo,
fom des Ca–
nons logés
:i
J'av:m[
d'u~
,va1ffeau ,
dont.onfe
fcrr pour cirer par dclíus
1
cperon fur
l~
Va1rfeaux
qui font
a
l'avanc ' ou fur ceux qui prcnncnt
chaf!c.
On appelle
TAble
,
cabinetde piecu de r.tpport
•
une Table , un cabinec oU l'on voit des Reurs,.
des fruits,
desoifca.ux~
autrcs chofes bien repre–
fencécs. On s'eft fervi pour ccb. de marbres de
differemes
couleu.rs.
&
for-cour d'un macbre que
le DucCOmede Medicis découvrit en 156.J· t;lans