2.20
PI E
p1cfcntéc
:is.
Innocenc
&
i
S:
J~cqucs
de la
Bou:
cherie, avcc ces deux lemes al
~muque
N. F.
qm
VCltlcnc
·dirc
Meo/as FIAmel.
Il
y
a un Manufcrn
de
Chymic d'Almafams au Roi de Carmafant , au
pié duqucl cll écrit qu'1l a
été
:i.
Flamcl,
&
que
ce Flamel avoir la Sc1gocuric de fept Paroiffi:s au–
tour de Paris
&
quarre millc écus d'or, qui valoicnt
bcaucoue
en ce
ccms. l:l , puifqu'on trouvc
que
pour binr la Tour de Bourgcs, on ne
donnoir
aux
Onfflers que huir dcnicrs par jour.
&
erais
blancs
a
l'Encrc:prencur.
D'aucres
affi'm:nt qu'il éroir ri-
;~cy:cc!1:5u~rccsq~~n;i~t~~nl~ ;;~~cn~~u;a~ flou~i~cc~=
mcm que l'on
die
des
Mdfcs
pour lu1 fcpt ans
&
'quarance jours. On
y
voit des
lcgs
faits
a
la plllpart
des Eglifcs de Paris&dcs cnvirons.
.
~s
Peimres appcllem
Pierre
,,
bra7er,
une Pier–
re de marbre fur laquelle ils broycm les couleurs.
Lc:s meilleurcs
&
les plus dures Com de pOrphyrc
ou d'écailles de mer
J
pierrc m:s-dure
&
propre
a
cela.
PIERRER!ES. f.
f.
P· Amas de pierres précicufes.
Les Pierrerics fom cornpofécs d'une cau
m:s-fim~
ple
&
trCs~dépuréc
, coagulée par un fc:l fpecifi–
que.
Elles
font
colorécs ou non colorées.
C'dl:
une
eau crCs-fimple coaguléc par un
(el
fimple qui for–
rnc
les colorécs,
&
cela (e prollvc par la gencra–
tion
de laglace , quiefi:d'aut:mtplus cl:Ure, qu'cl-
!~~~e co~¿~~:~~·~;se ~i~Fc:~~~~
1
}!
f;rc~~~~ 1!~~
mCmc 'focte , puiíqu'étant pulvcrlfées ,
chaque
grain de la poudre p:uoit commc dlL crilhl quand
on fe fcrt d'un microfcopc pout le rczardcr. La
fu–
úon du vcrre-avec les mécaux qui lui donnem di–
vcrfes coulcurs, efi: une preuve que les Pierreries
~1~.~~scr~~~n~~~uÍ·~~;t~~1i:cu ~~reta~ ~écb~l~d~:;
Pierrcries venam
a
palfer dans des lieux fourerrains
~~ ~~r~~cil~~~J~e,m~~~~ ~~sm
1
b:tttac~~ ~~f~~~f~7~
que la premien: abforbe
&
coagule avcc Coi des
panicules mér:illiques colorées , qui fom
la
couleur
de la pierre. Le Rubis, l'Efcarbouclc, le Grcnat
&
autres qui fom de cc;mleur de feu , riennenr cene
couleur du fouphre de l'or. Le Saphir doir la fien-
ne
a
!'argent qui renferme en
foi
une couleur ce..
leíle. L'Emeraude
&
les aurres pierres vertc:s rirenr
leur couleur du cuivrc;
&
les jaunes ou bruncs •
commc le Topafe
&
la Chryfolice, la doivenr au
fer. Les Chymifi:cs fe- donncnr de grandes peines
pour volacilifer les Picrrerics , a.fin d'en rirer des
teintures
&
d<! rendrc leur ufage medica!; m:iis ces
PIE PIG
mem la Pierre nephretiqnc controle c:ilcul
&
le~
:if–
fcél:ions des reins;
&
comme rout cela fe
foit
avec
foccCs, on ne peut douccr que les Pierrerie" n'aycnt
une verru amuleciquc. Emnuller dieque quclques–
uns, pour avoir la reinture des Pierrenes,
les fubli–
menren fleurs rougd.rres avec
le
fcl annoniac,:ifin
de
les extrairc cnfuitc avec l'cfprir de vm; mais il tiene
que le fel ;'\l"moniac ne peur i:adicalemem excraire le
fouphrc des Piccreftes,
&
que comme il ne les co,ro–
de que fuperficiellcmcnr, ces ccimurcs n'om pas les
venus qu'on croit.
P1
E
R R 1ER.
C.
m.
Sorte de canon , pliitOt de
fer
que de fome. On s'en ferr d:ins les pecitesPhce.s
oU la groílC: arcillerie ne
f~auroit
Ccre d'ufagc.
U
f!~~nj.~~é !:fur:~lé~ '¿'!:u:c~~:~~~fc~ t~~~~
autre c:i.non.
11 dl
plus long qu'un monier,
&"a
le
diamerre du calibre tantOt plus grand , ramOt
plus
érroir.
On
s'cn fen
:l
jecrer d
es pierres
&
des c:iil–
lou::r plürOt Cur les aíliegc,ms
"q.uefur
les afficgés,
a
caufc que
fa
ponée eíl: m
omdrc que cc:llc du
morcicr ; ce qui fait que l'ufagc en cfi: plus facile
de
h
1ut en has. Le P1errier efi: propre parriculiere–
menr dans
les
Vaiffeaux , pour rirer des cailloux.
:éess
d~~!e~c~c~~r~~:h~~e¡}sr~º~h:~~e~:~.~~;I;~~
avec une boCte,
&
n'cf\: poim mamé
for
un affuíl:,
mais fur un chandelier, 9ui donnc la liberté
de
le
poimer h:iur
&
bas
&
honfonulemem. On dir auffi.
Perrier.
PIERRURE. f.
f.
Termc de Chalfe. 11 fe ditdes pcñ·
~~~.tc:rres
qui fe rrouvcnr fur la mcule de la tC:te dºun
P
lq~iS: f~i:~ ~~¡~~pKier~~~~~i~~::ª~:s ~~~~a~~errs
1
;
Pape Pie IV. 11 les choiG:r ind1fferemmem pmni
les gens d'épée
&
de.robe,
&
il en
fü
pendant fon
Pontifica.e 1ufqu'3. cinq cens trc:nre-cinq. On les
appelloit, commc cous les autres,
lhev¡e/1er1 dore:::.,
3 caufe de l'épée
&
des éperons dorés qu'ils por–
roicnc.Ils avoicnr le riere de Cornees Palarins,& pen–
iion de ce Pape, lequcl ils ponoiem lorfqu'il fonoic
en public,
&
aufqnels il voulut que les C.hevaliers
de l'Empire
&
de M:ihc cedaffem le
P.3S
3. Rome
&
:iillcurs. lis avoiem corre aurrcs priv1leges celui de
fairc des Doél:eurs en toures Facultes
&
des Notairc¡;
pnblics ,
&
de lcgitimer los bitards.
PlETABLE. adj. Vicux mot. Pitoyablc.
PIETA!LLE.
f.
f.
Vieux mor. Infanrcrie.
P
AiX
&
..Am11Nr
font
áe
fa
piet1t11le,
.fl..!!,'i/
met áe1111nt en
fa
bAt1tille.
rcinturcs fonr rn:s-didiciles. Il eíl: cen:iin que les
On a dir auíli
Pians
&:
Pieta111,
a
caufc que l'Infan-
~~~~:r~sc~G"rucsm~·~~e\~~[ ;~~~r~n~:~:~l~~n;;s~ PJ~~~
r.n
!~ ~~~ifeuip¡~;et ~~tois
qu"o_n :iigujfe
P.ªrprifes, foic par les (elles • Coir par le JomiílC:mc:nr.
~~ ~~s";a~~~~s~e~:ec;f~~c":~Jid~r¡f¡~t~~~~~~rf~~~
~e rc:r:o~~::ren~~fo~~~cf.::~d~c~l~~n:~~rd~e~ ~ff-~~~
des batardcaux)
&:
ils differenr des pilocis en ce
vefccnces dans le corps,
&
l'emraine dehors avec
qu'on ne les enfoncc j:lmais entiercment dans
la
foi.
11 y a crCs-pcu de rcinture dans les Pierreries ,
rcrrc,
e,c
que fouvenc, ce qui en paroit all-dchors
tJc
le peu qu'c\les en onc eíl: uni
Ít
étroitemenc :lVCC:
cfr équarri.
le principc: falín , qu'il eíl: mab.iíé de la cirer, pour
On appelle
Pie11x,
en termes de
Chatre,
les
Di·
ne pas dirc impoílible. Les Pierrcries ne laillCnt ras
tons avec lefqucls on rue les hC:ccs noires: quand
d'C:tre otiles excerieuremenr en forme d"amulcn:e.
elles fonr dans le pare. Ceux doot on fe fert pour
Le Jafpe pendu cu col efi: d'un grand fecours dans
rendre
l5c
pour attacher les toiles , foor appcllé$
l'hcmorragie du nés
&
de la matrice. Un charbon
PitNX f0Hr,h111.
PIG
pcll:ilemiel deviendra noir en fon peu de rems
&:
-
tombera,
fi
on tire un cerne autour avec un Saphir.
Ceue
m~me
Pierre efi: bonne pour lesmaladies des
ycux , en forre que dans la perite vcrole
&
dans la
PIGAYA.
[.
r.
Hcrbc du Brefil , dbnt le ruyau
e~
.
J~
1
J~~~eq~ips;c
0
• ~cr~vecnJaPvºu~cr
0
tir
0
ernupnocreccrnce-atucn'?cuurrdcc-
hauc d'unc demi-coudée ,
&
la
nciñe de
mCme Ion·
11
..
gucur. Ellepr<ó>duit.tourau plus
q~treou
'i.nqfeuil-