PIN
su haut de fon rronc , rev'croes de- fcuiHc:s épailf'c..s •
mcnucs, longucs
&
:ugucs, d'unc couleur qui uenc
du ven
&
du bbnc. Ces fcuillcs ne rnml>cnt pomr.
Le Pin
:i
fon bois pefant
&
rougdcrc
&
Ce plait
aux Licu)i'. chauds
&
cxpofés au Solcil.
Theoyhialte
dir qu'il
y
a des Pins domelliqucs
&
des Pms fau–
vagcs,
&
daos les fauvagcs les uns
moma~n
:1.rs&
les :i.urres maricimcs. Les monragnars font
plus
h:rnts
&
plus droits,
&
d'unc m:iacre plus maChvc:.
les mamimcs onc lcurs feuillcs plus foiblcs
&
plus
mcnucs,
&
l'fcorc~
plm híléc
&
mcillcure d t3.n·
ncr les cuirs. La Pommc du Pin maririmc:
~·ouvrc
incontincnt
&
fa
figure cfl: plus ronde.
Cdlc
du
Pin des mom:tgncs cft plus longuc , plus verte ,
&
moins
ouvc:nc:.
M::mhiolc érablir de mCmc dcux
fortcs de Pins, l'un domeftique
&
l'autrc fauvagc.
Le domeílique, dir-il , a quamicé de branches qui
tournoyent amour de fon tronc. Ses feuillts
font
pelues. fcrmes ,
ÍOlt
longues
&
p.Jinmes au bour.
Il a fes pignolau grands , ferrés, folides , qui om
:i.u dedans des noy:mx endos d'écailles longuctces ,
dures,
&
no1rciescomme de fuie. le noyau dede–
dans en.environné d'nne pdlicule forc mince de
-
couleur p.une,
&
que l'onore aifément la froiCfant
avec les doigcs. Ces noyaux ont un goln fon doux
&
forcagreable, &.leur fubfumr.:c en graílC&
h~i-
}:~~~g~sª}~~~ef
d::i!Ju:
~o~~;~is"fo!~~~e~~n~:g~~~i
&
les marinmes qu'il explique.
PIN ART. f. m. Pecicernonnoieancienne.
PI~~:~~·c;~f~ ~eÍ~::r~~~c ~!a°1~Pr:nJ
0
;:~¿;;e
1
~ el~
courfc,
i
faire des découverces,
&
d.
defccndre du
monde en une cC>1e. ll pone erois m:ics,
&
va
:l
voiles
&
d. rames. On croit qu'on l'a :ippellé :iinfi
de
PinHt,
Pin,
:1
caufe que les premiercs Pina!Tes
ont étéfaicesdePin.
PINASTRE, f. m. Arbre qui felon Pline, n'efi: autre
chofe qu'un Pin fauvage , forr grand
&
forc haut,
&
qui croic non feulemenc aux moncagnes,
ma.is::~:e
&
ddies
q~'~
5
m;~ªl~
0
se~rb~!:rr:;:~;s .~: ra;r~:
le garipot
&
le pinaíl:re gardem coU¡ours lcur ver–
durc.
PINCE.
f.
f.
L'arrCc~
que fah la corncdu pié duche–
val par le devane du mCmc pié,
&
qui cfl: comprifc
entre les quarciers. Les Maréchaux dtfonc ordmai–
rement
Pmce de11ant, tAfon dtrriere
,
3.
canfe que
les chcvaux ayant l:i 'Pince des riés de dev;int plus
force que ceHe des piés de derrrcre ,
&
les ralons de
derricre plus forcs que ceux de devane , on a fucili–
cé debrocher plus haud la Pince des piésde dc–
v:inc ,
&:
auffi plus haue :iux talons de derriere. Oo
appelleauffi
Pinct1
>
Les quacrc dents de devane de
h
bouchcd'un chcval, avec leíquellesilpait l'her–
be. Ces Pinces lui viennent emredeux
&
uois ans.
deux
a
lamachoire fupericure ,
&
les deux autres
a
l'inferieure.
les
~~~"!b:!~sc;~~;fé~~;;~a,:~;:~:C~~ ~·e'~~~~:
trémicé de l'ongle aux cerfs, aux daims, & :iux che–
vreuils.
p,,,,e.
Termede Mac;on. Levier de fer qui fen:l
(~~,~~~t;~n!!~~;:a~:~c~e:~~ª:~:l~~ r~d~IJ:~~~
rente fueron dom on fe
Ít:rc
avec un pié de chevrc
:l
m;inier ,
&
i
remuerune piece de canon dans la
banerie. Les Pavcurs om auffi leur
Pmce.
C'eR:
une barre de fer , ronde
&
groílCcomme le bras,
&
qui aenviroo erais piés de longueur. Elle ell poin–
tue par le bour ,
&
on s'en ferc pour a.rrachcr le;
pavc.
.
TomeII.
PIN
Pinte.
Tenne de Fonderie-. Le.: hord
ou
l'extr6-
mité inferieure <le Ja cloche oil le batt:mc fr.1ppc:.
Du Cange
fa1t
veme le mor
de
Pince,force
de lcv1er
>
de
Pmc11,
qui a écé die au mCmc: feos dans
la
bafie
Latinicé.
PIN
CEA
U.
f. m. lnftrmncnc compofé ordinairemen'
de poil de gris,
&
d'unc ltampe, done les Pcin–
ues íe fervenc pour appliquer les coulcurs dé!ic:ue–
ment. <....eux des Anc1ens éco1ent
fans de pems
morceauxd'éponge,
&
quclquc~-uns
croyent que
c'cíl: ce qui a
f:m
dire d'un ceruin Peinrre qui ne
pouvoie bien reprcfencer l'écume d'un chien. qu'il
y rCuílic en jettanr l'éponge concre fon tablcau.
p,,ICtAM
,
efl 2uffi un cerme de Relieur,
&
ligni–
fie Une fone de broífe avec quoi il dore ou colle.
Elle
e(\:
compoféede poil de cochon ou de fanglier,
au bouc d'un manche de bois. On fe ferc auíli fur
mcr d'un Pinccau de foye de cochon.
JI
en emmall–
ché de cOté,
&
Ícrc
i
goudronner le Vaiffeau ou
aucre chofe. Cemot viene du Larin
PeniciUHm.
p,HCttrH
áe
mer.
Sorce díníeél:e en
forme de
myau. Ilefl aecaché aux rochers,
&;
a au ded3ns
une fubfiance charnue , qui eíl jaune quclquefo1s,
&
quclquefois d'uneautrecoulcur.
•
q,~;;~~;;;c¡.!~b~ci
~:·;:r~~:;:;:;~Pi~a:~·i~~ª;
rayons qui c.ouvrenc
touce.lapruneile de l'<ril ,
&
Ja
comrnencem
:i
(e r
omprc enfe rapprochanc les uns
~:
5
etn°e~e~rn°fi:~~a~l;~sr;~;~~~";:r~i~e~l·ab:~~c ~e;~~
feul poinc, s'éram toUJours écartés jufqu·a la pru-
~~~lse:
:
::G1~1e
1
~é~~~~:~~fu!~:f~:~J~~~~ªª~r)~
retine , fom la figure de deux eones oppofés , qui
oncpour baíecommunela prunelle,
&
done l'una
fOUr íommee un point de l'objec,
&
l'aucre un
pomt de la retine. Ces deux eones pris cníemble
font ce qu'on appelle un
PmceAu
Opriq11e.
le rayon
du milieu de ces deux eones cíl:
l'.AÁ·t
du Pinceau.
Voyez. AXE.
ti
eíl v1fible que chaque poinc d'un
objet a Con Pinceau Opcique ,
&
que la bafc de
cous ces diffcrcns Pinceaux dl: coí'1joun la prunelle.
Ce qu'il
y
:t
d'admirable, c'eíl qu'ils ne s'y embar–
raílCm pomr les uns les amres ,
&
que les refrac–
rions les démClem p:ufaitemcm bic:n. Les Pinceaux
des deux c:xtrémitésdc l'objee, ouli on veuc lc:urs
axes fe croiíenc
:i
l'entrée de In. pruneUc ,
&
plus
leur anglc cR: grand , Ftlus l'image de l'ob¡et fur
~~;i~ti~:·~~ ~~apne~~:
r.
;:~~,c~ij-~tÍ.rand.
C'eft cec
PlNC..ELlER.
f.
m. Godec, ou aucre perit v:iíe, oU
l'on nenoie les Pinceaux.
PlNCER. v.2..
Prtffer~
firrer/11 foptrfic;, de/11 ptaN
11vtc le1á'1gt1 OH ltHfTtment.
Ae
Al>. FR.
On d1r
Pinctr,
en termes de Mancge, pour clirc, Appro–
chcr délicacemenc l'éperon du Ranc du cheval ,
&
le lu1 fairc femir fans donnercoup.
fincer,
fe die auffi en termes de Monnoie.
JI
y
a fous le qu:uré une éca.ille d'acier qw (ere
i
le
hauCferplus ou moins Íelon qn'il dt: ncceCfurc pour
fatre finccr, c'efl:-i-dire, Marqner davanragc: Ja
meda11le ou les Monnoies d;ins les endroics, oU
elles n'anroiem pas écé aaes marquécs.
On
die.entermes de Mer,
Pmcer
ft
1unt,
pour
clire.
Aller3.U
plus prCs du vcnt. cingler
a
lix quam;
de vem
p1Cs
du rumb d'oU 11 viene.
J>lNCETTE.
f.
f.
Petit inllrumenc qui a deux
br.in–
ches ,
&
dom on fe fen
po~r s'arra~her
le
poil&:
la barbe.
P1ncute1,
au plund Íe dit de la pan:ie
d'une garnicure de feu , qui Íerc
i
remuer
&
d,
:IC•
commoder les cifons. Les Ouvriers
&
fur-eout ceux
qui erav:iillen,t en pecit, appellem :mffi
:rceuu
,