P'
LA
turnes ,
&
qui a lignifié , un chcval de fervicc ,
dt'1
par
le Vaííal au Scigncur du Ficf! Qpand ce
chcva.l
écoic
dU
a.
la mort du Vaíl'al, on l';tppcl–
loit
P/11itl
de
morlt·MAi,,.
Il éroit differefid des
a.u~
rres chc:vaux appcllés
D
ejlriers, Rouffins,
&
Tra–
'tlerfans.
On a auffi écrit
Ple.Et.
PtAID.
f.
m.
Vicux mot.
Avis, confcil, a.udicnce.
.Retp1erent
plttid
p1ur parlementtr.
On die
c:ncore
b:iífemcnr
&
provcrbialemcm ,
Jene
iHiAi
pa5 tenu
gr:and pl11id,
pour dice, Je ne lui ai pas
d1r
grand
• chofe , je ne me
fuis
pas ;rrCré
:l.
comeíl:cr avec
lui.
PLAINT.
f.m.
Vicut mor. Complaincc.
.
,
PLAN.
f.
in.
Tcrmc de
Gcomccric.
Surfacc qm na
nÍ profondcur ni conrburc. Aioli une fupcrficie
fpheriquc dt une íurface , mais non
pas.unPlan ,
un parallclogramme done on coni;:ou!l'a.irc rcmplic
par une furfacc, cftun Pl:m.
.
.
11
c(\évidenr que les Plans auffi-b1en que les
IJ..
gnes , peuvent Crre les uns
a
l'égard des .autres ,
p•rAÍ/elt.1
,
perpenáicullfiru
&
inclml.1,
qu'1ls peu-
~~~~~:iºed~~:~:u~eu~d~~~c~1:::i~fí;c~~Pe~~
5'appclle
ltgttt
de communefef11on.
.
On
pcm (oU.jours concevoir
une
hgne ou mCme
deux lignes , commc
f.1.ifam
parue
d'un
Plan ,
&
alors on donne aílCs fouvent au
Pl:in
le nom de ces
~;}r~~;on~id~s
0
~1:~f~
1
!~.~~ª~o~~:?c:;~;~~:C';~,~:
prifes
la
/i
1ne d'1 cidence
&
de
refle:~ion,
ou
b.
Ugne
~'incufotct&
dertfrallion.
VoyezRE.FLEXION
k
Rl!FR
ACTlON. De
mCmc il
n'ya point de ligne
combe que l'on
ne
puiífe concevoir .comme rcm–
plic
p~ur
un Plan. Ainfi on dit,
Le
Pl~n
d'unctrcle,
pourdtre , Son
A
ir
t.
La d1ffcrence qu 1l
y
a
cepen·
danr entre
Aire
&
Plan , c'dl que l'aire ell:précife–
mcnt
renfermée daos fes_bornes ,
par
exemp!e,
l'aire d'un cercle d:ms la hgne de
fa
ctrconference;
mais quand on dit ,
le
Plan
,
on encend bien fou–
venr ceneaire prolongée amanr qu'il en
dl
befoin
:~b~~I~ d~~,,;~~;~e;bo~: ~~~o~~;,:,,'¿; 1.~:~:1o::
de l'EquattJJr,
&c.
Comme un Plan cll: une furfacc ,
&
par coníc–
qllcm
une grandeurde deux dimenfions , on appcl–
le en Arithmctique
&
en
Algebr~,
'!ºm.bre p/¡1n ;
ce~
lui qui n'ell formé que de
la
mulaphcanon
de
deu~
nombres.
I
z.
Cfi: Un
nombre plan
Ú
00
le
COOliOIC
comme formé par
la
muttiplicacion de:!.
&
de:
G,
oU
:~r~1é~a:~:
4
:0~fti~iic~ti~~ºd~r~o~!ª~o~~~c~~J;~::
SOLIDE, DEGRE'
&
PUlSSANCE.
On dit auffi en Algebre
Problém~
plan.
Voycz
PROULE'ME.
En Mechanique, le
Plan i1tclrnlpalíe
pour une
des Machines limpies.
lt
e(t
compofé d'une ligne
horifomalc , d'une vercicalc ,
&
d'une rroiútme
rirée de l'cxtrémi(é de
la
verricale
a
l'extrémité
de l'horifomale. C'ell: cene uotfiéme qui fait le
Pb.n incliné , pluselle erl longue
&
plus eUe
f~ir
u.n
~~~tsi"ag:~~~r~~,~~ri~~\
0
~~~; f¡~":;er!~~~r::l'
1
1~~!~=
font:ile, il
y
a un poids pofé deffus
&
anaché
a
une carde,
&
qu':i l'antrc exrrémité
il
.Y ait Uf!e
~:~tni~eeiu~:iidce~~ .P~\~~ ~~1~~1dg
!e
1
~i~
1
sgf:r:~~;=
venu
a
l'enrémtté Cuperieurc de la f¡gne inclinée,
~
1
a7:ª~~~'lo;l~t~~~ed~~~ :~a~i::ufe~~ ~e
1
~;ned;~r~i;
(Oute la longueur de la carde , qui é(oÜ depuis le
b:u de la ligne inclinéc , jufqu'au haut, ,c'efl:-:i–
dire
1
de (ourc la fongueur de cetteligne. Orcct-
PL A
t~
llgne el\: neceffairemem
~lus
grande que la ver-
~c~:~_;cn~~~tc
1
·:,f.~~fr:c~
:ir
p)~s
J;
~t~W!n ~~
lepo1ds, doncpar le principe general des
Af4J/_
n.,
(
Voycz MACHINE
&
MOUVEMENT ) clic
n'a
p:LS
befo~
d'Ctre
~ gr~nde
que Je polds ,
&
plus
le'
Plan mclmé fera mchné, plus une petite puií–
íance pourra foltcenir ou élevcr un grand poids.
PLAN CHE.
f.
f.
Morct1tH
dt
boisftiéenlong
,&
9ui a
ordimrirement
un p1ucc
d'
t'pa;J[eur
,
&
un pi(
de
llfrge11r.
AcAD. FR.
On
appdle
Planehts d'en–
tre
'C/Olt1,
des Planchesqui couvrent lesefpaces
d'c:n~
tre les folivcs. Elles om neuf pouces de large
&
ueuf ligncs d'épaiffeur.
Planche.1
de bAttau,
fe dir
t::e:~~n~:~n~~C:~
1
(e~~~~:teo~tn(e;~¡'f:~~: ~~:
cloúons legeres , Jambrilíées de pl.trre de chaquc
t.O(é.
afin
d'empCcher le bruit
&
le vem.
~clques·
uns
font
venir le mor de Planche, du Grec
~.>
... .::( ,
Ai's ,
&
d'autres du Lacio
Planc-a
,
dom Pline
&
Fcflus
fe foni fervis dans
la
mCme figoificarion. Les
~~~;~~~~7aªFi!.ellcm
Jt!anche
,
Une
fone
de folive
Planche ,
p.umi
les
Graveurs, eíl: une f
euille de
cuivre palie
&
fort Mliée Cur laquelle on
gr.a.veau
burin, ou en eaH fone.
II
s'en fait auffi d
e bois,&
les
clbmpesqu'on cirefur celles-li s'appcllenr
Tail–
lt.1 dt
boi.J.
Pltenche,
eíl: allffi
un
cerme
de
Jardinier,
&
il
fe
d~r
d'un eípace de terre cultivé:, long de
quinze~:i
~~~~;f~ésff.e~r!ª;~er:~~~.d~:1:sªt~: b~:U~'1!:~f::
poragers ces foncs de Planches fonr íouvem bordécs
de fines herQes. On appelle
PlanclJe coflure,
celle
qui eflau pié d'une poi 1lfade.
PL~~;~!:~(d~~eE~~~:~'.· f~irfi:nei~~li::~1~:i;~pf~1~
laquelle on march<:. On appelle
Pla11cherdt
plau–
formu,
Un efpace peup!C de pilocis, r.our recevoir
les premieres affifes de pierrcde
la
pile d'un pone ,
d'uo
mole, P'une digue.
PLANCHETTE.
(.f.
Perite Plonchc. LcsTourneurs
&
les Vanniers :ippellcm
Pl.tnchet1e
,
Une peti(c
Planche qu'ils meuem dev:im leur efi:omac quand
ilS
om
a
percer quclque chofe qui refiíle crop.
Le Vannier :1.ppclle encore
Pltmchette,
Trois brins
d'oficr debour)
&
navaillés
a
picio au dos de certai·
nes hones.
On appellc
Planchtrte,
Un pctit ais fufpendu de
cOcé
:i
une
fcll~
pour femme? pour poi(er fes piés :
~:~~~rd~:I~~;::
t:r
lde:éfc~f~ª~·h~~~~~s
femmes
Planchette,
efi: auffi une languenc de bois qui
ÍCrt
:l
cendre pluficurs engins.
lacs ,
6\crs, pour
prendr~
des oifeaux, r:its, &c. elle fait dé(endre le rcíl'ort
PL\u~n¿~~~(. :.º~:~:?!~~t:~I~
,efe
~~:c:i~~r,
de
Fréne:
&
de quclques autresarbrcs, quel'on coupe
lorfqu'elle a deux ou rrois ans,
&
qu'on plameenfui..
ceen (erre, a.fin qu'elle prenne racme.
PLANE.
[.
m. Arbre grand
&
haut, qui a de lon–
ques racines.
Ses
branc:hes fonc grandes
&
fort
ercndues. 11 a l'écorce grofIC
&
épaiílC, fes feuillcs
ferr larges ,
&
anac:hées
:l.
une longue queue. Ccr
arbrc porte des bayes rondes
&
grolíes eomme une
noifeue)
&
eft feulcment propre
a
faire de l'om–
bre. Oiofooride,dic que les plus cendres feuille.: du
Plane cuires en vin ,
&
appliquées en empl3.trcs ,
arrC(ent mutes Auxiqns des yeux ,
&
OreN (Outes
inffammations , humeurs
&
enRürcs. les anciers
Romains faifoient apporcer des Plam:s avcc grand
foin par la mcr loruque,
&
on les eilUnoit (elle-