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232

P LA

mcnt

a

Romc qu'on les a

long-ccms :uroíés

de

vin ; parce que le Plal'!c •

quo1qu'i~

.vicnne .::m:c

Jicnx oU

il

y

a des rwílcaux

&

des

nv1ercs , a1me

fon le vin. Licinius Mucianus,

d.

ce qne dir Plinc ,

écanc Gouverncur de la Lycic,

y

vic un grand Pla–

nc auprCs d'une .fomaine , qui étoir creux par le

bas

&

d'unc grandcur

ti

cxrraordin~irc

• qu'au pié

il

y

avoit une ranicrc

de quacrc-vingcs piés de long.

Ses branchcs éroicm

commc

de grands arbrcs ,

&

d:ms le crcux il

y

:i.voit une croupc: faite en rond,

comme de

tuf,

ou de picrre

1

poncc couvt:rrc de

mouflC , fur laquclle il aflG.roir avoir ban9uecé forr

a

íon aife, Iui d1x-huiriéme. Matchiolc d1r que les

Planes d'fo1lie, écam des arbres écr:mgc:rs , n'y dc:–

vicnnem p3.s

fon

grands, qn'ilsont l'Ccorcc malli–

vc

&

les fcuilles largcs ,

femblables

a

celles de

vignc:'

&

tenant

a

une queue longue

&

rouge'

&

qu'ils produifent une perite Aeur blanche cirant

~ur

le jaune ,

&

des gra.ins ronds • rudes

&

mouflus.

<l.!:!elques.-uns difent

PIAtAnt

,

du Latin

Pla1a11u1

,

qui viene du Grec

,.,,,u~;

,

Etendu ,

:l

c:iuíe que fes

br:mches

fom

forc étendues ,

&

fonc beaucoup

d'ombre.

11

y

a

daos Ie

Perou une forte d'Arbre que

les

Efpagnols om nommé

PIA,,,

ou

P!at1i111t

,

quoiqu'il

n'aic cien de commun avec les Planes de l'Eu1ope.

Au Comraire.

il

reffemble

:i

la

palme , foir pour la

forme, foit pour la grandeur de fes feuiUes, qui íont

d'un verd gai, legercs,

&

fi

~candes

qu'elles cou–

T'rent un hornme depuis la tete juíques aux piés.

Du milieu de ces feuilles

fort

une grapee qui con–

ciem plus ou moins de fruir, quelq11efo1s au nom–

bre de trois cens , longs de deux palmes,

&

gros

de deux doigcsouenviron. L'écorces'en Ore facile–

mem,

&

alors il en reíle la chair, qui eíl: tendre ,

bonne

i

manger, faine

&

d'une fon bonne nourri–

rure. Ordinairemem on cueille ce fruir veft,

&

on

le mee d:ins quelquesVai«Caux fous cerraincs feuil–

les. Ceux qui mluilfent fur l'arbre fomdemeilleur

~~~f;u~ cÍ~

0

c~~~trb~eto

0

u~el~~ r!~i:.:~~e~:1~n

1

!r:n~

qui eíl: en tcrre,

&

d'oUforrem pluíieursíurgeons,

qui croilfent en grandcur & en grolICur d'arbre,

il

naic continuellementde nouveaux rejecconsqui vien–

nenc aprCs ceux qui om porté <lu fruic, chacun n'en

pocram qu'une feule

fo1s.

Cet arbre

dcmand~

une

terre humide

&

un air chaud.

PLANE. f. f. Oucil d'acier, l:irge

:1

peu prCs dcdeux

doigcs.

&

long d'un pié

&

demi, done les Char-

~~1~~ 'r~~~";!\i;:&&q~;~'l~~/:~¡~;e~;Íi~'\~~i~~ ~~r~

d~;a~~~ncé~tts~hl¡q;:~o~c~n~;~ª~~º~~¡~~;~:~~;

::i

deux branches done un a le

hl

retourné.

Les Plombiers ont auffi leur

Plant.

C'eR. un mor..

ceau de cuivrc quarré qui

a

une poignée d'une cOté,

&

qu'ils font chauffer pour planer le Cable.

PLANER.

v.

:i.

les Charrons

&

:meres difcnc,

Pltt-

:::Ofc11

::;~~:H#i:!~$,' fe

0

~~11!r~;e;Ja

3

~Ía~~~

1

1~~

Orfévres

&

Poticrs d'écaim difenc,

Pl111ur un piar,

pourdire , L'unir

i

force de perits coupsdemaneau ,

&

le,s: Plombiers,

Plamr

lt fable,

pour dice, Paíli!r

la Planc

fur

le Cable du moule, afio de le rendre uni

~uésg~~1r:rv~iíl-~1~;a;:/lt~ ~~~~:rmY:i~~rc~~~:~~

comm~

de l'argem.

PLANETE.

r.

f.

e/.,"flre9Hi1tH1t1#0H'tltmtnrpropre&

ptriodiq11econ1ra.:rt

a

CtÍHi Ju prtmitr mobile.

A

e

AD.

fR.

Ouue le mouvemenc commun

:i

mus

le~

corps

c~ldles,

&

égal

en rous, cYOrient en Occidem en

vmgc.quatre hc:ures fur les polcs de l'Equaceur,

il

y

PLA

a le mouvement propred'Occidem en Oriem Curies

poles

du

Zodiaque, Ínégal liaos tous les corps qui

l'onc , fclon qu'ils fonc plus ou moins éloignés de

la.

terre , les plus proches onc plíhót achcvé leur

tour

fultg:flt

r~~:o\~~~~[~~s ~~~~~"~~! ~~~~~ar:~;::ncsnl

~;~:r,dd~::_~~:r~;.;,~;.c !c~:P!l~eérse!':d~s

0

~t~;::

lix:es qui ne changem jamais de füuation entre elles.

Voyez FIXE. On compre ordinairemcm íept Pla–

nec~s,

la Lune, Venus , Mercure, le Soleil, M:us,

J

upner,

~

Sacurne. Dans le

íifl~me

de Copemic, la

cerre deviene Planece en la place du Soleil qui eR:

immobile au centre du. Monde. De plus

les

Moder–

nes avec lcµrs luneues de longue vUe om découverc

neufPlaneees not1vellcs , qui fom les quatre

S11tel–

litt1 de JHp1ttr

&

les cinq de S111urne.

Voyez JU.

PITER , SATURNE ,

lle

SATELLITES. Ces

nouvellcs Planetes onc fait fairc une diviúon

des

Plantlts tn Principales

&

Subalttr11t1.

Les

Prhrci–

p11lt1

fom celles qui tournenc autour du Soleil

1

cae

~~e::,pde:~!~~~r;~;r~~!!11~~~;11~"~:·~~sc~l:;~:

cournenc immed.iacemem

&

premieremenc auroue

d'une autre Planece,

&

ne coumenc autour du So·

leil que comme par accident ,

&

parce qu'elles

y

fonc

emponées par la Planece principale. Ainli

les

quatre S;uellites de Jupicer cournemaucour de lui,

• &:

les cinq de Sarurnc autour de Sarurne. Selon cet–

ce idée

la

Lune ect auffi une Planete fubalceme,

parce qu'elle tourne immediatement autour de

la

cene, & ne tourne amour du Soleil que pour fuivce

Ja terre. Ainíi

il

y

a

lix

Planeces principales , Mcr...

cure,

V~nus,

le Soleil oulatecre, Mars, Jupicer,

Sarurne

,

&:

dix fubalternes, la lune, les quarre

Satclfües de Jupiter ,

&

les cinq de Samrno. Ondi–

vife les Planacs Principales en

inferitures,

&

[Hft·

rieures.

Les infrricures foot Venus

&

Mercure qui

fom plus

balf~

&

plus proches du Sol<'il que nous.

tC:c

';fu~r~~~~~~~~e~

3

t~r~~~p~e;o~;u~~;Í:~s

éfut

gnées du Soleil. On ne confidere point dans ccctc

dívifion les PJaneces fubalcerocs, parce qu"elles

fui·

vent la ddl:inée des principales.

11

ell: clairque nous

ne pouvons jam:iis voir les deux Planetes inferieu–

resoppofées au Soleil , puifque nous ne pouvons ja–

mais C:crc emr'elles

&:

le Soleil. Nous les devons

voir dans leur cours deux fois conjoint«::s au Soleil,

une fois en-desi, une fois au-deli du Solell. Pour

les Planeres fuperieures nous les voyons conjoimcs

~~

5

e~~~~! 'e1fesºP&º~~~;,c~;j~~cC:nr:~~!1~: ;~;~~

éloignemcm, oppofées quand nous fommes corre

elles

&

Je Soleil, ce qui cfi leur plus grande ,eroxi·

micé de la Tcrre.

Tant

les deux:Pl:inetcsinfeneures

que les fupecieures peuvem hre

DirtOts ftatío1111ai–

rt1

&.

Retrogrades.

Voyez. DIRECT,STATION,&

RETROGRADER. En A!lrologie on fair beaucoup

d'autres divifions des Pbinetes. Les Planeces les plus

chaud~,

comme le Soleil, Jupicer, Mal'S

&

Sacur–

ne ,

font

appellées

P/11ntttJ mafculines

,

&

les plus

hnmides , comme la Lune

&

Vcnus ,

P/11nt1e1femi–

niMs.

On dit auffi

Planeu1htrm11phrodiu1ou.A11-

Jrog1nes.

Ce fonc celles qui

font

cantOr chaudes

~

camOrhumides. Mercurc ell: du nombre. Qu:ind 11

ell: prCs du Soleil,

il

eíl:chaud

&

fec, &lorfquºil eft

proche de la Lune, il en hnmide.

JI

y

a des Plane–

res qu'on appelle

PIAntftl bunfaifimrtJ

>

a

caufe

qu'elles

fonc

fecondes

&

vivifiantes par leur

~ha­

leur

&

par lcur humidicé, comme Venus, Jup1tcr,

&

en quelquc fason

la

Lune. D'amres

fon~

appcl–

lées

PIMJtlts m111f11ifanu$,

cornme Mars qu1 dcrfe-

cho