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P LA
mcnt
a
Romc qu'on les a
long-ccms :uroíés
de
vin ; parce que le Plal'!c •
quo1qu'i~
.vicnne .::m:c
Jicnx oU
il
y
a des rwílcaux
&
des
nv1ercs , a1me
fon le vin. Licinius Mucianus,
d.
ce qne dir Plinc ,
écanc Gouverncur de la Lycic,
y
vic un grand Pla–
nc auprCs d'une .fomaine , qui étoir creux par le
bas
&
d'unc grandcur
ti
cxrraordin~irc
• qu'au pié
il
y
avoit une ranicrc
de quacrc-vingcs piés de long.
Ses branchcs éroicm
commc
de grands arbrcs ,
&
d:ms le crcux il
y
:i.voit une croupc: faite en rond,
comme de
tuf,
ou de picrre
1
poncc couvt:rrc de
mouflC , fur laquclle il aflG.roir avoir ban9uecé forr
a
íon aife, Iui d1x-huiriéme. Matchiolc d1r que les
Planes d'fo1lie, écam des arbres écr:mgc:rs , n'y dc:–
vicnnem p3.s
fon
grands, qn'ilsont l'Ccorcc malli–
vc
&
les fcuilles largcs ,
femblables
a
celles de
vignc:'
&
tenant
a
une queue longue
&
rouge'
&
qu'ils produifent une perite Aeur blanche cirant
~ur
le jaune ,
&
des gra.ins ronds • rudes
&
mouflus.
<l.!:!elques.-uns difent
PIAtAnt
,
du Latin
Pla1a11u1
,
qui viene du Grec
,.,,,u~;
,
Etendu ,
:l
c:iuíe que fes
br:mches
fom
forc étendues ,
&
fonc beaucoup
d'ombre.
11
y
a
daos Ie
Perou une forte d'Arbre que
les
Efpagnols om nommé
PIA,,,
ou
P!at1i111t
,
quoiqu'il
n'aic cien de commun avec les Planes de l'Eu1ope.
Au Comraire.
il
reffemble
:i
la
palme , foir pour la
forme, foit pour la grandeur de fes feuiUes, qui íont
d'un verd gai, legercs,
&
fi
~candes
qu'elles cou–
T'rent un hornme depuis la tete juíques aux piés.
Du milieu de ces feuilles
fort
une grapee qui con–
ciem plus ou moins de fruir, quelq11efo1s au nom–
bre de trois cens , longs de deux palmes,
&
gros
de deux doigcsouenviron. L'écorces'en Ore facile–
mem,
&
alors il en reíle la chair, qui eíl: tendre ,
bonne
i
manger, faine
&
d'une fon bonne nourri–
rure. Ordinairemem on cueille ce fruir veft,
&
on
le mee d:ins quelquesVai«Caux fous cerraincs feuil–
les. Ceux qui mluilfent fur l'arbre fomdemeilleur
~~~f;u~ cÍ~
0
c~~~trb~eto
0
u~el~~ r!~i:.:~~e~:1~n
1
!r:n~
qui eíl: en tcrre,
&
d'oUforrem pluíieursíurgeons,
qui croilfent en grandcur & en grolICur d'arbre,
il
naic continuellementde nouveaux rejecconsqui vien–
nenc aprCs ceux qui om porté <lu fruic, chacun n'en
pocram qu'une feule
fo1s.
Cet arbre
dcmand~
une
terre humide
&
un air chaud.
PLANE. f. f. Oucil d'acier, l:irge
:1
peu prCs dcdeux
doigcs.
&
long d'un pié
&
demi, done les Char-
~~1~~ 'r~~~";!\i;:&&q~;~'l~~/:~¡~;e~;Íi~'\~~i~~ ~~r~
d~;a~~~ncé~tts~hl¡q;:~o~c~n~;~ª~~º~~¡~~;~:~~;
::i
deux branches done un a le
hl
retourné.
Les Plombiers ont auffi leur
Plant.
C'eR. un mor..
ceau de cuivrc quarré qui
a
une poignée d'une cOté,
&
qu'ils font chauffer pour planer le Cable.
PLANER.
v.
:i.
les Charrons
&
:meres difcnc,
Pltt-
:::Ofc11
::;~~:H#i:!~$,' fe
0
~~11!r~;e;Ja
3
~Ía~~~
1
1~~
Orfévres
&
Poticrs d'écaim difenc,
Pl111ur un piar,
pourdire , L'unir
i
force de perits coupsdemaneau ,
&
le,s: Plombiers,
Plamr
lt fable,
pour dice, Paíli!r
la Planc
fur
le Cable du moule, afio de le rendre uni
~uésg~~1r:rv~iíl-~1~;a;:/lt~ ~~~~:rmY:i~~rc~~~:~~
comm~
de l'argem.
PLANETE.
r.
f.
e/.,"flre9Hi1tH1t1#0H'tltmtnrpropre&
ptriodiq11econ1ra.:rt
a
CtÍHi Ju prtmitr mobile.
A
e
AD.
fR.
Ouue le mouvemenc commun
:i
mus
le~
corps
c~ldles,
&
égal
en rous, cYOrient en Occidem en
vmgc.quatre hc:ures fur les polcs de l'Equaceur,
il
y
PLA
a le mouvement propred'Occidem en Oriem Curies
poles
du
Zodiaque, Ínégal liaos tous les corps qui
l'onc , fclon qu'ils fonc plus ou moins éloignés de
la.
terre , les plus proches onc plíhót achcvé leur
tour
fultg:flt
r~~:o\~~~~[~~s ~~~~~"~~! ~~~~~ar:~;::ncsnl
~;~:r,dd~::_~~:r~;.;,~;.c !c~:P!l~eérse!':d~s
0
~t~;::
lix:es qui ne changem jamais de füuation entre elles.
Voyez FIXE. On compre ordinairemcm íept Pla–
nec~s,
la Lune, Venus , Mercure, le Soleil, M:us,
J
upner,
~
Sacurne. Dans le
íifl~me
de Copemic, la
cerre deviene Planece en la place du Soleil qui eR:
immobile au centre du. Monde. De plus
les
Moder–
nes avec lcµrs luneues de longue vUe om découverc
neufPlaneees not1vellcs , qui fom les quatre
S11tel–
litt1 de JHp1ttr
&
les cinq de S111urne.
Voyez JU.
PITER , SATURNE ,
lle
SATELLITES. Ces
nouvellcs Planetes onc fait fairc une diviúon
des
Plantlts tn Principales
&
Subalttr11t1.
Les
Prhrci–
p11lt1
fom celles qui tournenc autour du Soleil
1
cae
~~e::,pde:~!~~~r;~;r~~!!11~~~;11~"~:·~~sc~l:;~:
cournenc immed.iacemem
&
premieremenc auroue
d'une autre Planece,
&
ne coumenc autour du So·
leil que comme par accident ,
&
parce qu'elles
y
fonc
emponées par la Planece principale. Ainli
les
quatre S;uellites de Jupicer cournemaucour de lui,
• &:
les cinq de Sarurnc autour de Sarurne. Selon cet–
ce idée
la
Lune ect auffi une Planete fubalceme,
parce qu'elle tourne immediatement autour de
la
cene, & ne tourne amour du Soleil que pour fuivce
Ja terre. Ainíi
il
y
a
lix
Planeces principales , Mcr...
cure,
V~nus,
le Soleil oulatecre, Mars, Jupicer,
Sarurne
,
&:
dix fubalternes, la lune, les quarre
Satclfües de Jupiter ,
&
les cinq de Samrno. Ondi–
vife les Planacs Principales en
inferitures,
&
[Hft·
rieures.
Les infrricures foot Venus
&
Mercure qui
fom plus
balf~
&
plus proches du Sol<'il que nous.
tC:c
';fu~r~~~~~~~~e~
3
t~r~~~p~e;o~;u~~;Í:~s
éfut
gnées du Soleil. On ne confidere point dans ccctc
dívifion les PJaneces fubalcerocs, parce qu"elles
fui·
vent la ddl:inée des principales.
11
ell: clairque nous
ne pouvons jam:iis voir les deux Planetes inferieu–
resoppofées au Soleil , puifque nous ne pouvons ja–
mais C:crc emr'elles
&:
le Soleil. Nous les devons
voir dans leur cours deux fois conjoint«::s au Soleil,
une fois en-desi, une fois au-deli du Solell. Pour
les Planeres fuperieures nous les voyons conjoimcs
~~
5
e~~~~! 'e1fesºP&º~~~;,c~;j~~cC:nr:~~!1~: ;~;~~
éloignemcm, oppofées quand nous fommes corre
elles
&
Je Soleil, ce qui cfi leur plus grande ,eroxi·
micé de la Tcrre.
Tant
les deux:Pl:inetcsinfeneures
que les fupecieures peuvem hre
DirtOts ftatío1111ai–
rt1
&.
Retrogrades.
Voyez. DIRECT,STATION,&
RETROGRADER. En A!lrologie on fair beaucoup
d'autres divifions des Pbinetes. Les Planeces les plus
chaud~,
comme le Soleil, Jupicer, Mal'S
&
Sacur–
ne ,
font
appellées
P/11ntttJ mafculines
,
&
les plus
hnmides , comme la Lune
&
Vcnus ,
P/11nt1e1femi–
niMs.
On dit auffi
Planeu1htrm11phrodiu1ou.A11-
Jrog1nes.
Ce fonc celles qui
font
cantOr chaudes
~
camOrhumides. Mercurc ell: du nombre. Qu:ind 11
ell: prCs du Soleil,
il
eíl:chaud
&
fec, &lorfquºil eft
proche de la Lune, il en hnmide.
JI
y
a des Plane–
res qu'on appelle
PIAntftl bunfaifimrtJ
>
a
caufe
qu'elles
fonc
fecondes
&
vivifiantes par leur
~ha
leur
&
par lcur humidicé, comme Venus, Jup1tcr,
&
en quelquc fason
la
Lune. D'amres
fon~
appcl–
lées
PIMJtlts m111f11ifanu$,
cornme Mars qu1 dcrfe-
cho