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che Se brUle , & Sarnrnc qui rcfroidic & ;
& d'autres, Planetescomm11nes, commc l &
Mcrcure, qui felon qu'ils fom conjotncs avcc des
, Aíl:res bicnfoifans ou mal-faifans de: lcur naturc,
fonc cantOtdu bien & camOc du mal. Ondie, qu'Vne
Plmuu a des joics, pour di(e, qu'Ellc a des digni–
cés daos les figncs du Zodiaquc& dans lcsm:ulons
celcflcs. On la nommc P/muu étrangerc , quand
clic n'2. aucunc dignité au licu oU elle fe crouvc.
Plancu en fon dbrimcnt , lorfqu'dlc eR: dans un
~~:~dº~f1~r~flid~~;:~r~~c~p~1~11:Í1Ío~>~~I::~~~:
Si une Plomcre domine dans une maiíon du Ciel ,
on l'appclle Seignmrdcccttemaifon.Lcs Aílrologucs
diíent, qu'Vnc Plancu cft au ca11r du Solcil, quand
elle n'en etl: éloignéc que d'cnviron íeize minmcs;
fi elle l'cR: d:wamage, ilsL'appellcnt Pl1mttt brlÍ/ét;
& quand clic ell: au-dclfous de dix-Íepc degrés de–
vam ou aprCs le Solcil , elle ell dice, Etre joHJla
r11pn1 dN So/u/. Elli:i efl: dire auffi. ÁH mtntt'e ou
~~~,,:~~~o~;r~~í~~!le~la~~i~~~ s'approchc: ous'é-
PLANET AIRE. adj. On appelle Regíon Pl11net11irt,
L'eípace oU fe meuvenr comes les Planetc::s. & HtH–
re1 pllfntt1tirt1, Les hcures oU les Afhonomes s'lma~
ginent que chaque Phnete domine le plus.
PLANEUR. C. m. Nom que lesOrfévres donnent i
un Artifon qui gagne ía vie :l. planeede la Vaiffclle.
LesPotiersd'étaim l'appellenr Porgmr.
PLANGE. adj. Termc bas, dom fe fervcnc quclques
Matelots enc;etcc phrafc, L a mtr eflplange, pourcli–
re, qu'Elle en unic.
l'LANIER, tEn.E. adj. Vieuxmot, domons'ell: fervi
paniculierement en cene phrafe Courtplaniere, fur–
quoi Nicod die : Planier & planiere nt vienntnt pa1
dt ce mot Pl:tin , 911íeflfait dH Latin Pb.nus ain1 deet
mnt Plein , q11i eftfAit d11 Latin Plenus , &Jit.nifie ,
Rempli& rtmplit. Ainftdit-on Tenir courc planiere
par un Prince, q11and ilJ appelle 10111fo.1 Vlfj{lfux, Da,–
ma & Damoifallt1, & yfaít plantéde magnifictnct.
Auf!ipour expJiq11erct motPb.niere, difoímt Je1 An–
ettm, Le Roi t rt pb.nierc en tel lieu , & 12
manda rout fon & tous les Ba.rons & Cheva.–
liers de fon P ;ít une Courr moulr riche en
foifon de Chevalcrie, habitlement exquis , feftins ,
dances, dcvis , tournois & livré'es.
On adicauffi, Ttnirt'rat Ro]'1l, pour dirc, Tcnir
Court planiere , commc on le voic par cet endroic
d'Enguerrand de Monll:rcllcc livre i. dupitre ;S.
Et Ja 'fJtillt dttdit jour dt No'il, le Roi al/a tenír
fon Eftat a,u palais , aquoi il ajoufi:e ' Et ,} Ctltt
Court planiert Jt Roi feoit ltll milieu dela tablemoult
notablem111t aorné & veflH d'h4b1Jlemtns ro1a11x , &
il)lf'floit huít Pri11ce1, dil.·-nellfComttJ, (frd1.'\:-h11ít
etnJ Chevalier.1 fl1111 le1 Efiu7en;& plufiwr1 aurns
Príncts<fr grands Seigneur1 y efloitnt mlfnde::., mais
nt J furent pa1. ·
l'LAN!METR.!E. f. f. Paráe de la Geomecrie praci–
·- que, qui enfcigne l'arc de mefun:r les furfaces & les
Plans; de Pllfn111, Plain, plat, uni parddfos, &
de 14h·10 , Mcíurc.
l'LAN!SPHERE. f. m. Inftrumenc d'Aílronomie, ou
fui· le plan d'un ccrcle de la íphere on reprcfcme
tous les aucrcs en plat pile le moycn de leurproiec–
tion. Voyez PROJECT!ON. Le planifphere eft
< ~infi nommé de Planu1, :Plat., & dtfl•ie9, Globe.
Spherep/ate. 11 s'appelleauffiAj/ro/abe. VoyezAS-
1 TROLABE.
fLANTA!N. f. m. Sotted'hcrbc o\Ldeplante,qui
croic dms les Marais & lesliCu~ flumides, & par–
mi les hayes. Diofcoridc en mee de deux foues. le
.plus petit a rc·s fcnillcs étroitcs ) nioindrcs J plus
Tome JI.
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molles, plus Iim~cs & plus minccs que cclles de
l'aucrc. Sa rige cíl anguleufc & rccourbée vers la
cerrc, & :i fa cime efi Ca graine. Ses fieurs font pi–
les. Le grand Plamainqui en plus VCrt , & micux
~~l~~~~r~ ~~r~~:i~~~~cé;·~:ep~~rc~~eg~a~~~u~C:;~;
fon m11icu Jllfques a. fa cimc. Sa r:icinc dl cendre,
vel~c • bl~ncl1e , & de la groffcur d'un doigc. Ses
feu11les _qui fom l~rgcs & bonnes :l manger , fom:
defficcanves & afinngentes. ce qui rend le Plamain
r:~f:Ser::~r:s~d~fi}i~~~e'v.eªn~~ei~ttd~G~~~~i ~::~~
che la ponmrure & fom6e touces les partics. En
Latin Pfatttago , de Planta>:\ cauíe qu'clle eft: fou–
venr foulée par la plante des piés , & en Grec
,c,,:-¡>-.ism, d':,er, Agneau, & de ~1>1t~s•,LangQc, i
caufe que les fcuilles du grand Plancain reffcmblcnc
en quclque fone a une languc d'Agnt:au.
Mauliiole·parlc d'unc croiíiéme cfpece de Plan–
tain , & dit , qu'il a la feuille plus groift que tomes
les aucrcs forces , plus charneufe, plus fone , plus
liílC:e , fa largeur allane en aiguifant , comme le fer
d'une plquc , ce qui lui a fait donner le nom de
Lanceo/ata. Sa rige cft hame d"une coudée , quel–
que peu branchue,& jene de pccitesAeurs blanches.
Cecee eípcce de Plantain qui viene aux lieux humi–
dcs & marécagcux, a quancité de racincs, qui fonc
blanches comme l'hellcborc.
PLANTAIRE. adj. Les Mcdecins appcllent M rifcle
pf1tntlfire , Cenain mufde qui fen au mouvemenc
de la plante du pié.
PLANTE. f. f. Corp1 vtgttable, ~ui tire fa no11rrit11-
rt, & fl1 11ccroiffemen1de Ja terre •p4r Je mo1en des
racint.1 qu'il pouffe. AcAD. fn.. Ce mot cfi: general,
& comprend l'arbre, l':irbriíli:au, le fous arbriílCau~
& l'herbe. 1l y a dans l'AmcriCJ_ue des plames fans
nom qui ont une vcrcu mervc1lleufc & nne entre
autres donr les femmes "Íauvages (e fervem pour
avoir des cnfons , quand elles fe crouvcnr neriles.
C'efi: une manierede pecitchampignon renverfé faic
comme une perite coupe. capable de comcnir fcu–
lement un grain de lemillc. Au milicu de cenecou-
~;o~~~~r~~sfo~~~ dg:a~~:~f~~~~1Í~~~se:tri~:m~~:
~~~~ ~;b~is ~ ~!~~c~esc~e~~f~~m~~~;(~~ ~es'~~:~
Í~~~~ce~~~pfa~~~~· l;e;é%~7f~~~c~P':dr:0 ~";~
prenncntchaque fois une pincée qui tair enviran le
poidsd'nn écu.Ellcsarfurenr que le Cueces c:n eíl. in–
faillible. Elles fe Íervcm de la racine pnlvcriíée
d'une aurre plante , pour facililer leur acouche-
~~~:.rÍ~~~¿~~r~~~ ~fpee~~t~~vj~a~n!e~i~:b~~rc.i
b:~b~c:~¡Í~~~~·i:~~~:~:~~ ~~Tfoº~é~c~a-~;~~1~~~
me le bouc des doigrs. Etanr dcífechces & mifcs
en poudre , elles exhalenr une odeur fon aromaci–
que. Iln'y a point de fcmme , qui aprC.s en avoir
pris dans du vin blanc au poids d'un écu • n'ac~
couche íur l'heurc avec bcaucoup de facilicé.
fai!!f ~~;1 rc~ ~~~~e;1:;oi(l~~n~~~ri~~e~~;~~~~~
le. Ses feuillcs ÍOnt longucs d'nne paumc , br–
ges de trois pouces , d"un ven gai , lifTCes > pa–
lies , & douces comme du farin. Elle pone de
perites Acurs looguenes~& a fes feuillcs fépnrCes,
violcncs par dchors , bb.nches par dcdans , ou–
vencs dt: jour, & la nuit fermées. Sa r:i.cinc pil~t:
& appliquée for les p~ayes des,.Aeche!, en –
tic emiercmcnt le venm & ane~e meme la
grene qui commcncc. Elle Otc auffi ~º;:..: tone