PLA P1.1E
ccffifde fang qui
(e
foir. Ainíi un
couh
d'épc!'e
f].Ui
:a~recq~~ ~~~~:rr~~~;u~~ !~c!f~~~~cer~:~
1
~:r;~';r!
arrCcéc. Par ccuc mCme raiCon il n'y a pomr de
Playc profonde du foye qui ne
foir
mortclle. Jes
vaiffea.uxconliderablcs
qu'1l
renfermc foifonc une
l1emorragie que l'on ne pcut éc:mchcr. Si les Plaics
du creur ne Com pas grandes ,
&
li
ell7s n; penerrcm
pas dans fes cavirés, elles ne fom pas
cou¡ours
mor-
- ccllcs, mais ccllcs du vcmriculc
qua
blcíÍenr prcmie-–
temem l'orificeg-auche,puis le droir, le fonr orclinai–
rement auffi-bicn que les Playcs du d1aphragme
!
Cclles du c;ervcau fonr d1Llúcmes. Les Plates qui
ne bleífcm que la fubfl::ance corcicalc fans une gran–
de conruúon ,
font
moins d:ingercufes quand elles
~~en~rb1e:1ofoª:J!~~n~ª1~ d~:~~::!~c c~~~l¿~}¿~:~~
rnondfcs. Omre b
Plaie limpie
il
arnve aífés fou..
venc que
l'in~runi:ent
qw l'a fuite foit
emprci~t
de
2,~~~:~oe~~~~~i;éairvd:i;:1f~~·d?n~ l~:~rÍ~~~o~~
animaux , mais on a beaucoup de peine
i
COfl!'JOi–
tre , fi le1 bales ou les arm:s
qui
om faic une Plaie
étoienc empoifonnées. On a poumnc heu d'en
~~::s;r~:.~f1~ ~~ª~~¡~ªc~~e
0
~a~~1~e~1:~1::
~º~Pfi~
1
~
~~eíl~mÍeª~~=~~~~~uJe~~~~c'l~:i~teu~u~o~:~
u.rc~~eq:~
cfr. une marque etc gangrene,
&
enfih s'il íurvicncde
facheux fympcbmcs , non feulement
:i
!a Plaic, mais
do.nscouc le corps, fur-tom le reJTerremem du cwur,
1~
fucurs froidcs, des chaleurs,
&
des doulcurs de
1C:ce cruelles. Les Plaics des veines
&
des :mores
demandenr une grande application du Chirurgien ,
~u~ª~~~v~~
5
t'f:~~!C:r~~l~~~r~~!~~~\~~~~~i~~~~cnutí~
aux veines qu'aux ancrcs , parce
q~'cllcs
s'arrCcent
plns facilement aux veines. Ce qui eft caufe que le
vomiífemcnt furvient aux Plaics de la tCte , ce font
les membranes du cerveau, fur-tom les imernes,qui
fon~
communes
:l.
l'eílomac
&
a
toutes
les
:mues
·p.1.rues.
~and
on refermeune Plaie rrop r&r, on ditqu'on
PLr~1~~~~.~~ ~d).P~~~1sxl~~r~r¡~:~é.
·
.!f!.!!i
n'ltespas
J
mort
pla1e~.
PLE
PLE B
E 1EN. adj. Mot dont on ne fe (enguere,
pour
di.re.O!!i eíl: do Peuple, qui n'el1
p3S
noble,
que lorfqu'on p:i.rle des ancieos Romains • qui
él"oienr divifés en Senarcurs, en Chev:dicrs
&
-en
Plebeiens.
l'
LE l A D E S.
(.
f.
p.
On appelle ainfi
""'
Conf/ella–
tion de ftpt
~roiles
qui{ont
att
derriere d1t Signe du
T1111-rta1J.
AcAo.
Fn.. les PoCtes ont fcint que les
Pleiades écoient íept Filies d'Atlas
&
de Pleione •
')ui étoit Rile de l'Ocean
&
de Thctis,
&
qn'aya1~t
cté pouríuivies cínq ans par Orion qui en éro1c
amourcux , elles eurenr. rccours
:i
Ju
piter , qui
pour_les
~~ranrir
de fes per.fecurion.s , les
fo
moncer
au Ctel, on 11 lcs plasa parm1 les Em1les. Leurs noms
~J~~o~~e~·~~l::~.r°[ife~ ~~~:~~~~~s
1
~~e!~:~~~
cemcnr de
!'Eré- ,
comme pour rnarquer le tcms
prop~c
:l
la navig:uion; ce
qni fait que quclques-
1.1ns nrem leur nom de
""m.
Nüvie.er,ou de .,,-,..f.,u,
Plufieurs
,
d.
cauíe qu'elles
font
au nombre de
f.?i~ ·a~et;~i:r;;,;~~/º~~1 ;;~¡:
d'!:e
~;~
1
1~:~:ephJ~~
delphe .elles
donne~ent
le nom
3.
fept PoCrc:.s des
PLE
plus-fumeu" de la Grece ,
&
:l.
l'imic:uion des Grecs
on
a
fcpeUé
Pleiade Poitique,
daos le feizi¿me
lie-
;'~:ni
Y:S
~:t:~~s Ío~ªsªS~i:n'!~¡I ~:é~~e~Í~
1
~~~u~
Henri 111. Ces fept" PoCces fonc Ronfard, du·pe–
lai ,
Jodcllc ,
Poncus de Tiard, Dorac,
Belleau
&
Ba1f.
.
PL;~~;~c!~ ~~~~~,·~~l~:~~tliFeer:~~:~-~r~;/º~:~~
payer ce.
qui
Cera
jClgé
comrc
1ui. Ce
mocn'efi
pas
d'un ufage univerfel. Il eíl: paniculier
d.
qttelques
Provinces.
Dn
Cange
le fair
venir
de
Pleg1111 ,
qui
a
ligni.fiéla
mCmecho(e
da.nSla
baffe Launité.
M. Mé–
nage le dérivede
Pr.egius
,faic
de
Pr.cs,pr.edis,
qui
lignifieauffi Caurion.
p
LE
J
N.
(.
m. Les
Philófophcs
dcmándcnr
ú_
les
corps
(e
peuYCnt mouvoir dans le pleí.n. Daos cene
phrafe,
Plem (e
prend pour ce qui cíl: oppofé au
vuide.
Parmi les Malrres
:i
écrire ,
Plein
(e dír d'une
•cenain
e::
longueurou gro<feu.r du traic de la
plume ,
felon quºclle e(t maniéc d1ffcrcmmem.
11
y
a Je
Plcin parfair
&
le Plein imparfair, le demi-plein
&lcdélié.
Plem.
Terme de T:mneur. Eípeccde cuvierdans
terre, oU il
y
Q
de l'eau
&
de la chaux pour metríé
lescuirs.
·
PLElON.
f.
m. Paille mife en bones que vehdcnt
lCl Ch:mdclicrs pour mcme dans les paitlaífes,
&
dom les Na.riers
(e
Ícrvent pour fau·e des narces
&
::
~~~~~sd~ep~!~~:: ~; ~;~f1~º~!~e;;:;;~c~J~~
menu ofier avec quoi on attache les vignes ou les
branches
d'arbre~
•
&
dont on fe fetr pour
rclie~
.p{~~7~
1
~~·
E,(.
f.
Termede Medecinc, Ahondan...
ce du
Can~
&
deshumeurs. Les Medecins connoií-
~;~~s~~~~:~~~Ía~; :~;ri~:edi:s;fo~~~dct~!~~d:;;:
malade,
&
l'autre
Ad
'Vttfa.
quand les veines font
~~mfo!:ffi:~
1
;:~~!.~:~~ f~~~:~~f~u~f~~n~~~~-~~~
deferompre.
PLENTElVE. adj.
Vieux mo~.
Fettilc,abondaht. On
adit auíli
Champs ple11ritux,
pour dirc. Abondans•
V11lehardouin a dit
PleinteHros
,
dans le mCme fen!.
'rout cela vient di::
Pltnitas
·•
Abondance.
PLESSER. v.
á.
Vieuxmor. Pliffer. Onadirauffi
Pleffeer.
pour dire, Plier,
3.
caufedes plisqu'on fair
PL~T~g~2."~'}:
1
e.;;~~~·
de
Me~ecine.
Vice qui te•
garde paniculicrement la mafle du íang, lorfqu'il
ell: en rro
p grande quantité pour circulerdans les
vaiílbux.
l.esalimens de trop de fue
&:
pris trop
abondamment, joims
:l.
une vie fedcmaire qui em'
pCche I'infcnfible tranfpiration, caufem ncce«:1irc–
menc
la
Plerhore du fang, qui ne peut que s'arrC–
ter d2ns les vaiílCaux, ou produire quelque hemor–
r'lgie. 11
y
a une Plethore apparente, quaná le fong
gonA.é par l'effe1·vefcence de
la
fiévre, ou de quel–
que autre chofe,
&
femblable
a
clu vin qui.
bou~
citraordinairement , dillend les vaiífeaui
&
c1Cculc
d'un mouvemenccrCs-rapide avcc une pulforion
fre.
quenti::, vite
&
grande. 11
y
a auffi en quelque
fa–
~on
une Pl
ed1oreappuetue
:i
l'égarcl des
~ore~.
Elle viene 3.
ce.uxqui ont coU.cume
?e
(~
faire
fa1-
gncr en cen:iins cems , ou de
s
appl.1quer des
vemouíes íca1ifiécs. Ils he manquenc po1ht de ref–
femir en ces tems-l:i de grandes difl:enírons
a
tous
!:
:hi~C:~~~:te~ª;~~sla~~r~ii ~u;c~:~~;i~ ~~
~mpag~é
de:
rumeur~
, d'hemorragies
&
d'a.ucres
G
g iij
..