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24:z. _ P NE
'gonces , commeúdans la rcgion des .n~e ..
moit qudque cíp~e de grand lac, qui en ,
f;s~;~~c sn;::c~~f~!'~c;.~~
~ccn de 'y a n~llc apparcnce qu'unc G
,grande iRe :unli fe formcr en hauc
en un momem. Si clic s'y écoit fonnéc ,elle cou–
lcroic & fe précipiccroit tommc un rorrcnc:i l'hc:urc:
m"t-me. Tant que les pcricc.s goutccs fom inviliblcs,
elles pcuvcnc Cue íouccnucs fon aifément , pouf–
fécs par l'effc::irr de celles qui momc:nc, ou par les
moindres pcms vems , commc il >: en a prcfquc
~~~~:~:/ re:~5bl~-[~[e~~:cl~C:r:~;i~~~;;rf~~fi~1~~
mene , & ne peuvcnr Ccrc foU.ccnucs de ccllc
force que le vcnt ou a.ucrc chofe les cmpCche de
rombcr.
P.N E
P2'/EUM ATIQYE. adj. Terml: de Mechanique. Ón
.appdlc , M achine PneH1"Atique , Une machme
qu1 Íe remue & aglr.par la modificationou...compreí–
Jion du vcnc. 11 viene du Gre~ 71•'"'~ , Souffle ,
vcnr. On a vti daos ce lic:cle des cxperic:nces
trCs - curicuíes par le moyen de cene Machine
de Meffieurs Bolle , Rohaut , Guczrik de Magde...
bourg.
On appellc plus ~arciculicrcmemb(achi•~Plftll–
ma1iqr1e, une machme de nouvellc mvennon par
lemoyen·delaqüelleon rire cour l'air qui efi: daos
un Recipienr, de forre que s'il el\ encore rempli de
~u~;d~~n':1~~e~~,fn~~~~~;¡K!~~~~tc~e~.~~i!~ºJ.~~~
L'eípace vuide d'1lir qui dcmcure au haur du ruyau de
Mercure dans l"expcrience de Torricelli, ( voye'Z:
BAROM:ETRE ,) a donné l'idée de la Mac,hin~
~~::",ª':J~:·1~;;i~~i~~r ~~~~~.:\rdecn ~u~e::~i::~
eíl:que dans un reci¡1ent plcin d'air on pouílC unp1[-
~h:d~ir~u:e1~r;i,r ~~f~;;1~~c ~o~·~;r~~n;~~~;;~'u~
ferme le recipienr uC.s-juílc, & cmpCche que l'air
chJfTCn'y puifíe renrrerquand on vienci en rctirer le
piJlon. le pifion reciré, le recipiem dl vuide d'air,
du moins pour la plus grande panie, & pour·le
vuider encare plus exallemenn an y fair remrer le
pifian, & l'on r'ouvre le robinet que l'on refrrme
eníuirc pour rc:tirer le pitlon , cela Íc recommc:nce
plufieurs fois, &s'appellc pomperlair, au fimple–
menr pomper. On donne aufii a cette machine le
nom de M nchine du 1Jilide, p.irce qu'clle el'l vuidt:
d'air. Elle íerr :i f3:ire une infiniré d'ex:eericnccs
qui vonc tomes iconnoicre la n:nure de l'a1r > & (es
effets fur les corps, caril dl: ai(é d'en juger , par ce
qui leur :a.rrive lorfqu'ils ne fonc plus environnés
d'air. Par exemple on voir d::i.m le vu ide la plúparc
des animaux romber daos des convulfions & mourir
en _ecu de cems ; s'il y a des corpsqui enAem parce
qu'1ls ne fonr plus comprimés p2r l'air ex:tcneur,
~·~:¡~fu~rl~a Íc~~~~~;fr
0~u~!1~il~~~:ee~~~!é~~ee~I~
~~~:¡~ r~~:~~~n;~ ~::r~~~ [:u~u~~~fi~~er~s~ar:'er1~~~
~;~:~~~¡:;,~;·~¡~ ,d~ ~~~~;i¿r~~ !'W~s1ftf~~~º~~~
de l'aircommHn, On voit par le moyen du vuide ce
que l'air contribue a la conuprion des corps , a la
fcrmenu.cioo , 3. la vegcrarion des planees, &c. On
re~1t par e.ene muhinc ne pas chaílC:r emicremem
ou1·. maJS feulemcnc le: rarcfier juíqu';i. rel degré
.PNI POC
que l'on veuc. P;1r une machine done le principeefl
le mCme, & l'ctfetconu::i.ire, on comprime & on
~~;~~~~:~:ifo~h~ic~n1:':G:;:,s:~~ªd~'f;e;r:~~i~~
d'air , ou de fa rarcfraélion , au de fa compref-
fion. ..
l>NEUMATIQUES. (. m. i-lereciques qui combac–
roicnc le Saine Eíprit , eníeignancqu'il n'éroic íem–
blable.n~ au Pereni au Fils, maiscrearnrc, & un
des Minifircs de Dieu, qui ditferoic des aurres An–
ges,en excellence feulemenr. C'eíl: la mCme chofe
que les Macedoniens. On les appclloic auffi 11'•••1"-
f:u•:'-c~:~t~m~e:c~~s f~~ °l~~i~:~er~e~r ~~~~e~~
aprCs } 1: S U S - CH R I S T , & condamnée fous
Theodoíe le Grand au fecond Concile univerfel de
Canftancinople. ·
PNEUMONIQ!TES. f. m. Modicamens faits pour rc–
mcdier aux incommodicés du poumon & 'de la poi–
uine. JI y en a quiíom froids & humides, & d au.
tres qui fom cbauds& fecs. Ce mor viene du Otee
~·1Pf'o 1 Poumon•
PNI
PNIGITE. adj. O!!i n'a d:uíage que joinc avec Ttr–
re. Diofcaride die que laTerre Pnigite. rire fur la
couleur de l'Frerricnne , ce qui fair que quel9ues.
Uhs la vcndenc potn cetre tcrre. Ses morceaux fom
pourcanr un peu plus longs. Elle rafraic n
de cclui qui la tiene , & eíl: tellcmenr a
la langue qu'elle y demeure pendue. es
mCmes propriecés que la Cimohe, quoiqu'elle foit
moins efbcace en fes aperations. En Grec '"'Yñt•
.,...., Cene cerre> l'Eremenne > la Cimolie, & au·
eres , écoienr fon connues aocicnnemenr & d'un
- grand ufage en Medecine , mais daos la íuire des
remson les a ti peu eíl:-imées , que pcu deperfonncs
les connoi.ffenr aujoUid~'h~i.
PO
PO. Vicux mor. Peu.
S'd.sf11ffent un po menfongier.
On a die auffi Poi, & Poi. Sinos ~epoftrons Hll p~I.
POA
pOALLIER. f. m. Terme de Fondeur. Groffe ~icce
de cuivre, daoslaquelle pone le tourillan dufom–
mier de la cloche, qui la cicm íuípenduc en l'air.
On dir auffi CoHétte. le Clocher d'une Egli(c a été
auffi nommé Poaillurpar excenfion , ce qui a fait
appellcr aucrefois Poa;//ier,l'Invemaire de rous les
Clochers de francc>d'oU. plufieurs prérendenr qu'dl
venupar corruprion le mot de Po11illi~.
POC
POCHE. f. f. Serte de liler en forme de fac & de
bour(equ'an ccnd pour y prcndre deslapins & des
aifcaux. ~
Poche. Perit violon , compoíé d'un collec , d'un
manche , de rouches, d'une rable , de dc:ux ouics.
~~~;s~ 1 ~~a:~tp'p~;~e~~nti":~~~(;eq~~r~sM:ifrr!º~
danfer qui vonr en lle donner les:on :i leurs éco–
Jicrs , le porrenr d: leur pochc. U y a des Peches
rondes . & d'aucr u: :cs. L:i poche rend un
fon qni fair pcu de bruic.
POCHE" , ú. adj. Vieux mor. Semblable.
On'l Fils 11efimbl1t mfr11x APtu~