Table of Contents Table of Contents
Previous Page  258 / 664 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 258 / 664 Next Page
Page Background

248

P O I .

cc!a une

i~cifion

au bout des fcuilles au-devanc du

ca:ur vu de la rooClJc du

Po1rcau ,

en lm cmon–

dant la cCre

&

les

prenucrcs

pelures ,

aprCs

quoi

on met un morceau de briquc for cene rete qu'on

rep!:mce ;

&

cela

fe taic afin

~·cmpC:cher l~

Poirc.lu

de croírre en bas

&

de

fe

¡cteer en feu1

1les, ou

bien on

!\~monde

lcgcrcmcnc avcc le farcloir, afin

(;:e

b~~~::u~n~f~ f~~[~nccnpf;,:~~~u~f:~~~f;~~

~~si;~:;,~u;e;e:if~~"¡~ f~~~i:~~~ fe~~c~f~~c~vr~

1

:

&

les laiílC:r de

Ja

forre , jufqu'i ce qu'ils fuíli:nt

crlts de fcmence, puis les ébarbcr; ma1s l'cxpericn–

cc a

faic

connoírre qu'ils croilíem ruicux

on les

~~~t~~

1

d:g~s

1

~·~r;a~~~:~e

1

~c~.~cu:C

1

1c~

0

é~:!~:~~

enCune.

T

oute fone de Po1rc:m cchauffe fon, dcf–

feche, c.::xrenuc, ouvre, refouc

&

incife. C'cít un bon

remede

:i

la

bríilure

&

i

lamorfuredes íerpems. Sa

grainc broyée

&

bUe 3vec du vin doux ou du vin

blanc, provoque l'urine, en dilacant les

conduic~

qui

fervem

i

fon paffage. On die

&

on écrit auíli

P

Jr·

rt1111,

en L:uin

PorrHm,

qoe

M.

C3llard de la Du–

querie die venir de

l'3ncienmot%•tf~',

d'oll l'on a fair

.,.,,, de%,.,,

J

J'allume

Ja

caufe que cene herbe eft

chaude.

Poire11u.

Excreícence ou perice tumeurqui viene

\ for

la peau de l'homme,

~qui

en compoíce d'une

pituite épaiílé

&

endurcic.

.

Poireau,

eft aulft une cxcrefcence de ch:ur Cpon–

gieuCe

qui

viene aux boulecs

&

auxsaturons aux

~~~~:~e~~~:teg~e~Cc~~e~~~~·e!~~~ u~~ ~ªof:.r~~

,Poire3u fuppure des eaux roulfes

&

puames,

&

ne

(eguerit que pour un cems.

Poireau,

a

été dir dans le vieux langage pour

li-

gnifier un Pendam d'oreille.

~elq:u

joHr

enlieu d'Hn

poirtlfH,

On porttr;t unefon>.tttt,

~·an

caclura en

fa

cornuu.

PO 1

RE E.

f.

f. Plante potagere,

a

largcs feuillcs ,

&;

qui

a

3U milieu une gromde c&ce que l'on man–

ge. On l'appelle

lArde dt p1irt't,

ou

'lJtllt b/1111-

c/Je.

POIRIER.

f.

m. Arbre d'une moycnne hameur ,

dom le tronc

oíl

gros,

&

qui a plulieurs brnnches '

garnicsde feuilles rondes , qui font liefées p3r de{fos.

On foit des bufíers de bois de Poirier >que l'on rend

noir comme de l'ébcne,

&

qui

rc~oit

un fon beau

poli.

POIS.

(.

m.

Sorce de legume rond, fonant d'une

ri-

f:s

'!"~ªt~~~~~~;u~~ f~::Í~~~~o·n~:"e~~;s~sg~íl~~~:;:

&

gtoíl'cs. la gouílC des Pois , qoi

di:

longue

&

ron–

de , enferme un

grain

blanc

&

rond,

&

de

la

gran–

deur des chiches blancs. leur Rcur a

i:l

forme

d'nn

papillon ,

&

cft purpurine au milieu. lis om une ra-

-

cine

fon

foible. On les feme 3U Primcms ,

&

on

les

recue1lle en Eré.

ti

y

en

a

de deux foncs .,, de

grands

&

de petirs. Les plus gr:rnds fom foUcenus

par des bra.nches d'arb es que l'on mcr auprCs ,

&

aufquelles1ls s'accrochem; ce

9ui

leura

foit

donncr

Je nom de

Pai1 rdmtz.,.

Les ptms rampenc Cur cerre,

~7iª~~~l~~g(~e~¿,1~~l~es~-~~~r::~~~ennet ~~:::

r:s

~~~

de Pois purgc les accou

chées &

leur faic avoir be3u–

coup d'C lair. Marrhiolc:

aílU.re

qu'ils fe trompent

>

&

qu'u.nmédic3men_r3uffi

re.frig

eratif

&

deíliccarif.que

celm-la ne

f~auroa

prod.utrc: cet effc:r.

11

a10Ure que

c'eft Tr.tgu< qui a t3ufécerre erreur en prenanc les

~~·=tfrib~é~~s

Ciches de B.clicr, auíqucls cene vcrru

POI

O!!antaux

Pois ch1che1,

que quelqucs-uns nom–

mem

Ctees,

en Larin

Cictr11,

il

y

en 3de trois Cor–

tes , le blanc, le rouge

&

le noir. Les noirs

fonc

les

moindres,

&

c'cft ce que l'on appelle

C1cts dt bc–

lier,

:i

c.aufe qu'ils reílCmblenc prcfque

d.

la tCtc

d'ur_i h.elier. L:i plante des pois chiches, qui n'eft

ordmarremcnt que de: la hameur d'unc coudée,

jcm:

de longues femlles dentclées , velucs

&

blandli.–

tres. Lc:ur rige

di:

forc dure, courbe,

&

municdc

!~:~eur~~::h~·

0

iui

1

~;~e~~1f~~t P~~~C:~";~1c:e~;:

rcmphCs >

&

faucs en aigmíanc, dans lefquellc.s

il

n

'y

a que dcux ch1chc:s tout au plus. Leur racinc

d1:

aulli exrrCn\emem dure , chcvdue

&

profondc en

• terre. Les Po1s chiches,

:l

ce

que die,Galien,

fonc

flamcux

&

engendrem des vc:ntofüés comme lci

féves , mais ils font fon nourníl3ns,

&

abtlerfifs,

&

il

y

en

a

~ne

fone qui rompe la pi7rre

&

les

gra.

r:~

1

:to~~rlt~~sra~:¡;;;;;~~~~~~~d~rl~~~~~:~~;

d'aillcurs une verru vulneraire.

11

y

a auffi des

Pois

chiches íauvagcs, qui ned.iffcrcntdcs domcfi:iqucs

qu':i l'égard de la femence.

On u·ouve dans les Ancilles deux forres de

Pois

qu'on appclle

PoiJ d'

Angolt,

parce qu'on précend

li:f~:e~t ~~s

3

~~~:f:r;~~ct~ f:l~iyl~csst~:fsn:ig~:~i~~

&

de la mCme grand ur que les amres Pois , mais

p1us forres

&

plus dures. Leur cige

fe

dívife en

di.

vcrs farmems qui s'élevept jufques au íommcr des

plus gra_nds arbres. 0!1and ils ne crouvent point

d'arbres oll s'accrochcr, ils rampenc ,

&

un feul

pié

~~.1~::. i~~r~R~::~ fo

1

~:~~n~1~~;~ r:j;~é~~[~~;,~

quefois autour d'une perite verge, longuc d'un de·

mi-pié. Ellc:s

fonc

Íu1v1es d'cnviron un pareil nom•

bre de pc:Ütc:s gouílCs larges d'un pouce ,

&

longucs

dC trois. remplics de fruits aílCs femblables

a

noi:

lupins , ma1s d'un goftt plus f.ivoureux , mCmc

fons beurre, que les nOtres ne le fone avec l'affai–

fonnement de leur fouíli:. L'autrc force de

Pois

tl'

Angole crol

e

enarbriílC:aux , dont les branchcs

fe

ferrent le long de la m_:i.irrc:ílC cigc ,

&

s'élevent

jufqu'i dix ou douzc: ptés de haut. Lcurs fcu11lcs

fom

larges d'un pouce • longucs de deux ,

&

tri·

plent Cor chaque queue qui exh3le une odeur

fort

doucc. lisponentde perites Aeurs jauncs, aufquelles

fuccedcm de pe1ites g\luilCs, remplies de pctitsPois

decouleurdechair picotésde noir,

&

qui ne

fontpas'

plusgros que lesplus pctits grains de coriandre. Le

iºUc

enelbífés bon, mais ils

fom

li

difficiles:i écoC.

P~:;e~1~~:~ ~~~~~~~e

feule n'cn peuc avoir faic

un

Les

Pois Angloi1,

que

l'on crouve dans les

mCmcs

Ifles,

&

qn'on

a

nommés ainíi:i caufe qu'iJs viennenc

des Aoglois,

fom

blancs ou tannés.

T

ous deux ont

leurs feuilles femblables

a

nos Poiscommuns,

mais

un peu plus forres.

D~

lcur forcie de terre, Ieurs

piés

fe

d1vifent en dix ou douze petices

tiges qui

portent chacune une colfc >groffe comme le cuyau

d'une plume d'oyc:. Cene coffe eft longued'un

pié.

&

remplie de quinze ou vingr petits Pois longucrs ,

qui fonr plus déJic3ts>

lk

d'un gofü bcaucoup meil–

leuL' que lesnOtrc

s.

Jl

y

a

encore

da.ns

ces mCmes Hlcs deux

aurres

forces de: Pois, q

u'on :

ippelle

PoiJ

J

f"iregratttr,

i

~:d~~t¿~·~~~~r~~:~~~rc~~~e :l:1~~~

1

~[fcefu~él;~~:~

cauCe les mCmes dém:mge:iJons que ('3lun de plu–

me. Tous lesdem' rampentfur les haics,

&

les coÍ·

fes de )'un

fonc.

routes heriffées d'un poi! auífi

S–

cheux que celui quieíl: au·dcdans. Elles fon longues

de