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POI

tn~lée~

a

"1.ns

des

hains chauds

>

fom linguliers

:ibi

Buxions

froid

cs. Le bois de cer arbrifieau eft forc

tcndre

&

fon

moCl!eux,

&

quand on le coupede

travers,

il

marque de pecites rofeues ou rayons

ainfi que ie gui de chCne.

L~

Sauvages .ªu défaut

descailloux cmployemce bo1s pour en fatre des

fu–

fils

a

allumer du feu quand ils veulem. lis en pren–

ncm un morceau bien fec, long d'un pié ou cnvi–

ron •

&

fonr un petit crou a.u

rravers ,

un peLt

plus

étroitenbas qn'en hauc ,

&

comme pour fourrer

ua petlc pois. Enfuice ils

f~nr

une

pecitc

verge d'lln

bois fort dur, un peu pomme par le bas ,

&

de

~ª1!f~~~d:

0

J::: t~: ;a~;~~~a~·1~~t ;:~~~

dcrfous. Cela f::m ils ferrem ce morccau Oc bois par

les deux bouts cmrc les

gcnou~,

puis frotcam la

perite vergc

a~ec

leurs mains.•

~Is

la .f

ont tournec

li

vite que

l.t

v1olencede la fnébon

fo.tt

comber :ut

deffous

dt

ce rrou, de pctiu:s bluen

cs d

e feu , qui

étlnt

rcsues dans du coton , l'allwncm au

mCmc

inR:-am.

..

ll

fe tcouve cncoreun

Poivrt long noir;

il

cfl:peu

connu

&

forc

rarc

en

frnnce. C'eíl: le fruir d'une

rige rninp:mte qui ne pcoduit ni feuilles ni fleurs.

Elle

jerte (culcmenr cinqou lix rCtes, gro!fes com-

~~ri~~~utg!l~~~uc~:'

t!

t~~~reou~dd:.:~cil: i~~~~:

&runes au deffiu

&

jalm3tres au dcdans.

Cc:s

gouf.

fes font divi(ées par na:uds , done ch:!.cun conci.ent

une perite feve , rougclrre

dc~ans

&

naire de!fus,

fans avoir prcfquc ni goUr

m

odeur. On appelle

auffice Poiv1'e

Grain de Zdim,

ou

Poivre

d'E–

thiopie.

La gou(Íe oll eft comenuc

la

perire féve

l>

cíl: d'un goUt acre , chaud, piqu.ant

~ a!TC~

arof!la-

r~u~rhi~i~·~~~~~~~ r::vni;ep~~~l~~~~edi~~l

::

1

:!:1

de dcnrs.

On appelle

PoiVre

J:

qJuue

ou

Poivrt

''"',fi¡H~,

Depecits fruitS qu'on n'cn

Í~auroir

remarquec la dif–

ference que par leur petire queuc:,

&

parce qu'ils

fonc un peu plus gris que le Poivre. On les appelle

QUtrcmcnr

Cubebn.

Le

Poivre de Guill(e

l>

dir

autrem~nt,

Corai/ áe

jardin ,

eíl:un Poivre rouge dom il

y

a de rrois &>r–

rcs. L'un viene en gouIT"e , &'il eíl: de la groífeur

:

~ie~ªc ~~·~f~;~~~f!~~~cje

1

i:~~if1~ft,p~~ :~~~

relevé en boffc,

&

le croifiémc eil le plus petit,

&.

prefque cout [ond-. On n'apporte que de la pre–

miere efpccc de ces crois íones de Poivrc;

&

on

JaiíIC les deux aurres aux Sauvages, commc éranc

trop acres. La Planeequi porte le Poivre de

Gui~

née eft fon commune dal'ls le Languedoc, oll il s'cn

culcive bcaucoup, en force qu'il s'en rrouve pref–

que dnns tous les jardlns. Les Vinaigricrs s'cn fer-

J>~t~~

t.°'t

~~Íi~;ub;~\é~g~~Clée

avec la íuyc

du

bois done elle eft tirée. 1l y en a une liquide

&

une

~a~:~~ittdº:;o~~~~s

1

~u~~~~~ a;~efl~~~ ~a~~lg:;1)¿:~

Ce fonc de vieux Pins qne la qua.mit6 de tcline a.

fait mourir , en bouchanc les pores

&

les Conduics

par oU ils doivcm avoir leur nourrimre.

&

fnffo–

quanc leur chalcur narurclle vegetative. On rangc

roucesces rorches d:rns un grand creux fait expres ,

&

on les couvre par de!fus , de rclle forre

qll

e la

fumée nepui<rcs'cxhaler; demCme qll'on

fo.ir

en

brU.lanc le bois pour

ch

faire du ch:ubon.

Ces c

or...

chc:s que l'on allumc diíl:illeht leut liqueur rCÍtneu–

fo •

qui

ÍOrt

par urt canal fait ice de!fein dans la

panie inferieurc du creux ,

&

qui cll:

rc~l1e

dans

des vaiflcau:c prép.ués.

cene

qui fon la prcmiere'

Tom,_II.

POtPOL

~~t~;:~.e l~Í~c!~~

0

e

6

~~ 1?u;~7x l~~:r~~i~;f!~

!~~

íiémc,

c~mme

érnnt

Ja

plus tenace, lorfqu

'el.lé

fe rcfroidu dc:gcnere

eh

feche.

Si

on

la

rccui

c ori.

l'appellc:

,,.>.Jf':m.•

,

c'eft-:1.-dire, PoiX recuire.

11

y

a une aurre Poix qu'on appclle

Poix 111wale.

Ce

n'eftpascelledonton fe fc:rcpour cnduir'c:

lts

Na–

viresnouvellemcnc fabriqués, mais la Poix qu'ort

racle des vieux Navires

&

qui a :rcquis une \lerm

aíl:ri~geme

de l'cau de lamer.

b

Poix liquide

ra–

molhr,

d~gere

, cuit

l'humcur

qu'elle change

C:d

r~sCe!ed1~~~~~sl~~r~~~: ~i~s~:cl~";,i~rsi':~

force, mais elle deílCche plus euiffammchc,

&

elle

eft bc:iucoup plus propre

d.

re1omdrc les ulceres. En

Latin

Pix

,

en Grcc

11lm1.

On

appelle.

Poix áe Bo111'gogne,

Úne Poix

blan~

'Che qui are íur le jaune, qui viene de cenains ar–

'bres réúneux qui fe crouvencdans la franche-Com-

ré ,

V'erslcmomJura.

/

Diofcóride parle de l'huilede Poi>:

ll<

de la

fu

ye

·de laPoix liquide.

U

duque

l'H 11ile de poix

[e fait

en Íeparanc l'aquofiré

qui

nagc íur

la

Poix , comme

le lait clair nage fur

lair~

qu'eníuue on couvre

avcc de

la

laine nene bien érendue la m<trmice oU.

cuicla Poix ;qu':.tprCs que cene laine:s'eft abreuvéc

des vapeurs

de Ja

peau

qui cuit} oh l'cípreimen un

-:iutrc v:utfcau ,

&

q.ue

l'on pourfuit cecce maniere

juíqu'i ce que

la

P

o1x f

oit rour

.l

foit cuite. Elle

a

les mCmes propnetés que la PoilC liquide ,

&

en

s'en oignanc avcc de la. farihe d'órge, clic foir re–

venir le:s cheveux qui combcnr. Cene huile clt

bonne auffi auX ulceres

&

:iu farcin des bCccs

i

qua..

ere piés-.

~lant.ilaSuJe

delapoixlit¡Hiáe,

ilfaut

pour la foire , meme la Poix en \J'nc lampe neuve

~::c:i:[~;1ce:~~h

A!;t:

J~'~:Cr~ªf:il:m;~cf~r~nem¡~

four , rond au deffus

&

vouié

>

&

ouverc en has

commt íonc les fours. Ce vaiffcau étanc tonvert,

on lairfe brUlel" la Poix en force qu'cllc foic enciere-–

menrconfumée, puison y en remet d'aucre, juf–

qn'ice qn'on air de la foye fufliíammehr. Ceue

fu

ye a un·e verrue aigue

&

aftriétive ,

&

l'on s'en

fcrt aux linimens que l'on

fair

pour embdlir les

fourcils

&

pour leur donner de la couleur. Elle

cíl: bonne auffi pour faire renaltrc le poil aux p:.tu–

pieresdénuées.

<....'éft

encare

uh

bon

~emede

pour

l~s

yeux qui pleurent,

e<.

pour les ulceres qui

y

v1ennenr.

P

o

L

PóLACRE.

r.

f.

Vai!feau Lévanrin dont on

fo

fert

daos

l:t

Medicermnéc ,

&

qui porte des voiles quat–

rées

:\U

grand m3r

&

au bcaupré

&

des voiic:s lari–

hes

:l

la mifaine

&

a

l'arrimom 11 va

a

voilcs

&

a

ram~

&

pone couverre. On !'arme de pierriers

&

<le cmq ou fix canons quand on l'employe pour Je

Íervice des grands Vni!Teaux. On l'appelleaúffi

Po;,

fA'JHe.

POLAINE. f.

f~

\rieux mor de Marine , qui a écé die

au lieu de

PoN/ailu.

Nicod en p:irlt: Cn ces termes.

Po/1tb1e

efJ

fttit

d(

N'(l-:Jires

,

eft f't'qHipagt de

/11

Jie..

th(

u/le ijue s'm[Nit. P1tr áehors

/11

prone du

N avi–

,.e,

environ dom:..e Í'it's,

&

parfi11 fe/}ra1J(, fort

une piece de boit Appel/t'e

fleche

,fa1iunuehor:s laditi

prouepar tine courbeclouée

a

l'rftrave

&

a

la

mffl:j

jleahe,

(fr

par dedttns 11bo11tiefi1r le bttn, qdi

di

jOi:;J.

gnant les éq11ibien1.

S11r

le bo11t de ladite

jfech~

e.JI

dJ-ej{ét Nnr piece áe bt1í1

,

de trois ost quatre pi(s

J'

haut

faite rn forme de

S ,

&

111'X

áe11x c4tl1

d'1-

celfrjlecliefont dtH.'1: foliwAU:I:

fort:

,.ft

11e1M1is

jG;;,_-.

li

iJ