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POL POM

les picrrcs ch3rgées de mouffc, qui eft

foc_s

con·

naire

l'cfi:omac qu'1l rcnvcrfc

qu'il rcmplit de

vcmofüé

cau(e de l'abondanccdc l'humcurqu'il

a,qui

cíl

cruc

indigcfic. Galien

dit

que le Poly–

pode ahonde en qualicC douce

ipre • de fone

qu'on le peut juger

fort

dcffic:uif

f;ms ;¡ucunc mor–

clication.

faut choitir celui qui ctl: de fubílancc

compaék ; d'un rouge noir p.u dchors , intcrieu–

nmenc vcrr, noucux,

g:uni

de chcvcux ou de fila-

:~~~t~d·~;;e~~;::~;,~,':"á~e

d~::u~~~~n~

de••• , Pié , ou

cJuÍeque ccue planee s':ur.iche

anx picrrcs

aux

:ubre.s

par pluficurs racincs, ou

PÓ~~~~~~i~'(.",~~ ;~r~~rc:eh~:~h~~e

qui par

moycn de crois mouRes

concenatH

plulicurs p

.JU!ies,

fert

élcvcr des fudc:iux en pcude tems. M. Pcr–

raulr qui en a f.m

l:t

dc:fcript1on, du qu'on 3 une

~&~fsu;:e~c~~~~o~~~s

;

~~~:~ :;u~r~~téccct:~~i~~:d:

hois un pcu au ddfous de l'endroir oU ces corclcs

fonr atuchécs, on cloue dcux amarres , aufqucllcs

;~~

bchr:o~8cm;~rR~nªev~~g~ccsl~~~~~s~n~~~~:ª~~

deux picds large de !ix do1gts ,

épaiffe Jequarrq

que les mouRes ontchacune felon leur largeur ttois

rangs de poulics, cnfonc qu'il

a rrois cables ,

qui

étanr

anach~s

.au haur de

machine vienncnc

palfer du dedans au dehorsfous les rroispoulics qui

fonr

au hauc de

mouRc infcricurc ; que re1out–

nanc

la mouRe fupericurc 1ls paRC:nc dchors en

dedansfuclespouliesqu'dle.aenbas ¡que

ele

defccodanc

la mouOe infericure, ces cables paf–

Ícnt encaredu dcd:ms au dehors

fur

les ponlies

qui

fonc :iu fecond rang ,

retoumcnc

la mouOe

fuperieure, pour p:iífer fur les pouliesqni fonc au

fccond rang,

cníuite rctourner

lamouflc infc-

~:~~f

~e;::ii~~~~f ;o~t ~?e~:~r~ i1;~e?c:~~

Cent au

has

de la macbine

une noifiéme mouffe,

nommée

e/.'rttmon.

Cctte mouAe qui efi: auachée

au pié de la mlchine •

uois poulies ,

fue

lefqucl–

lcs paílCnc les ffois cables qui fonc tirés pu des

hommes,de forre que fans vindas trois rangsd'hom–

mcs peuvent tircr

élever fon promptemenc les

furdeaux.11 fautavoir de l'adrelfe pour fe bien fervir

de ceue machine.

Po'Jfplffle

• cll: un mot Grec ,

formé de

:u>.i

Beaucoup,

den~.,.

Je ticc.

l'OLYTRICHON.

m. Plaote qui reíÍemble

fou~ere,

mais plus menue ,

done

les

fcuilles; font

fcmblables

celles de lenrilles , fon mc:nucs ,

difpoíées parordre l'une comre l'autre en ccrtaim

pecirs rameaux , menues :iprc:.s

l$c

noirs. Elle a les

lfTlCmes proprieiésque le

C11p1llH1 11e11ui1,

on l'a

~tf:~~éue.·~~~~(~ 'q~1~"é:~cig~ª~~~d~ ;ª~!~ :~~~

lcscheveu.r:.

POM

POMATIES.

{.f.

Sane

d'Eícargors

que

Dioíconde

dit venir aux montagnes de Genes. Manhiole dit

qu'ils font forr bons

1$c

qu'on les rirc de terre ett

:~:e;r~;~.u~:Jri:~:Ot~~P;~sbt:~c~~ie:~1!1:u f~~

tre

dure, ce qui lesarme contre le fro1d. lis

Font

:e~~~;:~:n~~~~~éa~~~:¡'f~~tc:~a~~~:~et:~:~

U.,

par les pluies

les orages , au lieuque ceux ..

~ie~~

ciennenr cachés en terre pendant rour l'hi-

J>OMME.

Sortr Je fr11it; pepin, áeforme ronde

#oar.edm11ngtr,cT dont

~nfAitfe,i4,re.

AcAD.F!\.

PO M

a divc:r[es fones de Pommes. Selon G='tlien ICJ

unes font 2pres, les autres aigres,

les atures dou·

ces.

en a auffi qui onr un goüt

mCIC: )

éranc en-

~:~~ett~:~~e:X.~m2!~C:i·o:;al~~el~:~;~ú:e!t:::~

~=~~~J:~j¡~~~;~!'c,~r

r:se~itie f~~~esd~:;~~tr~

elles cemperenc

bile

la melancolic. Les dou–

ces fom temperées , les acides

2.prcs

plus

froidcs.

,esq~:i~~C:E~~sn~~a~;·clie!~~i~~;~[~~¡Ksasq~~Í:

les.n'aycntmúriíur l'atbre

caufe qu'elles font

~~~~u~

q~;:~~

~t~Cf:~~~~cs~Í~~: ~~ ~:~~

nes

aux m:tlades

cuircs

la braife.

les faut don•

nc:r

fi-tóc

que l'on

mangé ,

mCme quelqucfoi..s

avcc du pam pour foni6er le ventee

l'eHomac de

c~ux

qui ont pcrJu l'.apperir ,

qui digercnt diffi–

cilement. Ceux_quionrécrit de l'Agriculmre clifcnt

que:

I~ l~ommcs

qui fonr

íi

rouges qu'on le1

cro1ro1t temrcs dans du

í.

ng ,

qui ont

d'ail–

Jeurs un

goíic

aigre, ne vicnnenr de ceuc fone que

parce qu'elles ont été encées

fut

un MU.rier noir.

Les Pommcs douces font fouverames aux

mélan–

colíques.

On appclle

P6m111e J'Aálfm,

De cenaines Pom·

mes

fo.re

peudiffe.rcntes des limons.

~oi

...1ue l'ar–

bre qm lesponeau les feuillc:s phu grandes

plus

J.arges que celui oU les limons viennenr , fe; bran–

ches ne lailrent pas d'C:cre

forc

fcmblables.

ffeur

qu'~I

produir

relfem~le

:3"

celle du citronnier,

fon

frUlr efl deux ou tro1sfo1s plus gr:tnd que l'Orange,

ayam l't!corce aCfés mince • pile, nerveufc, inéga–

ctufe des perites feotes qui

paroiffcnr

com~

c'éroiem des moríures. C'cfl pourcela que le

}'euplc: lui a donné le nom de

P,mmt

a·

dtfm;,

~es Pom~es

rcndent force

jus ,

ont leur chair

a1gre • qui approche aífés de celledes limons ,

qlWi~

que

goUcn'cn foic p:is

bon. leur graine

etl

enfermée,pareille en coud

graine des citrons

des

limons. leur

jus

mCme proprieté

mais

avec moins d'efficace.

P"11mei

AmMr1.

Selon

Hermob.üs,

ces Pom..

mes vicnnenc en une Pl:incc qui croir par tour ,

co~mc

font les pompons

les melons; .auffi

Jcs ·

culuvc::-c'on de la mCme forte. leurs fcuilles

fom

refque fcmblables

cellcs de Figuicr

leurs ffeurs

ongues, blanches

bellcs

voir. On les fait

c~re

ordihairement comme lesporirons

l::s eham...

p1gnons ,

on les 1nangc avt:c de l'huile

fel

du poivre. Matthiolc dir qu'il

en abon-

:~': ;~;;i~~;s~~;~~e:!ai:vboi~i~:¿ i·fc~:c~~

1 :

Fes.

foc.alfe tn hu1le ou en bcurre ,

faupoudr~es

de .fanne.

C~tte

plante ne fe plaitpoint aux lieux

fro1d~

, ce:qui eíl

a~fe q~e

fon

fnm

ne vicm pref•

que Jama1sen macumé

en Allem3gne ni en Bo4

heme. Elle n'a qn'une feule tige, haute de dei:;ni

coudée. branchue , ronde, ferme, purpurine ,

vclue comrne fes feuilles. qui

font~pres,

faices

ondes

l'entour , femblables

Ja Smimmonia ,

recirant

celles du grand Sol.ucum. Ses Rcurs fonc

~!:"d~::~s'.ti~~~~rc;~e!nurt~~ilo~gra~l~~~s

e;º::

me un conco

mbre de coul.cur pu.i;purine bi:tnchiuc.

couvend une écorcc bien hllc:e, ay:mt une chair

bl.anchirrc ave.e quam:ité de pccicc graine, fembla...

ble

cclle du po1vre d'inde. Sa

racine~ft

peu pro-·

fonde enterre,

fon divifée. Mmhiole ajot1te

qu'il n'y :1voicpas long-u:ms que l'on avoic com–

mencé3. avoiruneautre cfpecedePommcs d'amours,

platcs • tondcs commc: pommes,

~ divif~cs