POM
cOtes comme des mclons. Elles fonr vcrccs d'abord,
&
qu:
:i.ndelles viennent
:i
mU:iir, elles fonr dorées
- en
qudq~cs
planees ,
&
rouges en
d'autrcs;
ce qui
faíc , du-JI, qu'on lcs appellc communcment>Pom–
mu d'or.
On les m:mgecomme les autrcs.
Pomrm.J de mervulles.
Planee qui jc:m: heaucoup
de menuS farmens , ..qui s·auachcm aux arbriifcaux
&
aux hcrbes qu'ils rc:nconrrcnt. Elle a fes fcuillcs
femblablcs
a
ccllcs de lacoulevrée ou de
la
vignc,
m:iis plus perites
&
plus déchiquctécs. Sa Ac:ur cft
jaunarre ,
&
1clfcmbleaux Hc:urs de concombre. Le
fruir qui en viem va en diminuant d'un c(né
6c
d'autrc ,
&
a prcfque la 6.I;,urc d'un a:uf. 11 dc–
vicm
rougei
la
fin,
&
lorfqu'il cfi
cxrrCmemenc
mür ,
il
s'ouvrc
&
fe crcvc facilcmcnt. Sa pcau
&
fa
poulpc font charnucs ,
&
tomes couvcrtcs de pe–
rites
liolfes qui onc une pointe.
Pomme de Ptn.
On apeelte ainfi un ornementde
Sculpmre qui a de
la
rcílembla.nceavec une verita-
~~~~:~md:ep~:/o:ddc;:uc~:~~:;I~~ ~~e~~cc~ªd~~:
culcs , on Cur les vafes d':imoniílCmenc.
On appclle auffi
Pommes
,
Cenain~
orneryiens
qu'on mee fur mcr aux Bames
>
aux g1roucncs
&
aux pavillons.
Pommes de jlammes,
!onc des ma-
:~~:s
c:i
~~Ta~~~
5
e~~b~~i (~
1
~~·~~ntco3u~Í:~q:~~:u~
de bílton de la fhmme. Les
Pommes de giro1uttes
fonc auíli en cu! de lampe. On les mee :m hauc des
fers des giroueues, pour les empCcher de fonir
de
Jeur place. Les
Pommesdepavtflon
fe menent fur
le hauc d'un b:iton de Pavi!lon
&
d'enfeigne ,
&
fom
toumées, rondes
&
places.
J>OMMELLE.
f.
f. Inlhument de bois fur lequel il
y
a une manique de cuir.
ll
eíl long d'un pié, lar–
ge
d'environ un demi pié , épais cl'un bon poucc,
&
plein de plufieurs dents qui le craverfenc,
&
qui
íonc :\
quelques difümccs les uns des aucres. Les
Corroycurs fe Cervencde cec infh:ument pour fairc
venir le grain au cuir.
POMETE' ,
E'E.
adj. Tennc de Blafon.
JI
fcditdes
croix
&
des rais cournés en pluficurs boulesou pom–
mes.
Degueules
,
1111
r11i d·efcArboHcle, pommu!'
&
flu1ret!'d'or.
POMMETTE.
f.
f. Petit ouvrage de beis tourn¡ en
forme de pommes.
On
mee des Pommcttes do–
rées pour omement fur les imperiales
de~
CJt –
roílC:s.
Les Coutmicres en lingc appellem
Pommettes>
De forc pecics Pclotons de
fil
qu'ellcs placcnc éga–
lement
fur
les poignccsdes chemifes •
&
de qucl–
que autre befogne, entre les arriere·points.
t>OMMIER. f. m. Arbrequi pone les pommes,
&
qui
deviem aílCs hauc.
11
n'a qu'un rronc, dom
il
jetre
force branches, qni s'écendcm en long
&
en largc.
L'écorce tant des branchcs que du tronc-, eíl :tCI'és
épaiífe ,
&
cire fur la couleur du gris cendré.
JI
a
des feuilles longuecres ,verdoyanu:s , aigues, ch:i.r–
nues
&
un peu demelées. Elles rombcnt au com–
mencemenc de l'hiver,
&
revienncm en Mai. Ses
fleurs fonc feuillues
&
bbnchcs, ou de coulenr
blanche changeanc en rouge.
11
a fort peu de raci–
ncs ,
&
elles font prefque
a
Re:ir de cerre. Mat–
thioledit que pour faire poner un ,Pommier qui a
roi'ijours
écé
ílcrilc,
il
en fauc ceindre le tronc un
p~é ~o~sdeterre
avec un cercle,de plomb
9~i
foit
bien
Jomt,
&
cela avanc que
1
:ubre Reunflc:: ,
&
qu'on doic &terce cecde lorfque Icspommescom–
menc-ent icroicrc.
POMPE.
f.
f.
Machine qui fcn 3 élevcr l'eau. Elle
fé~ ~;;Jr
0
5;;º'!:~~.r(cª~e'}l;~.ª~~:1F:~;J~~~;~;!:
PO M
á11iu,
ou
Tu/,1ts1.mont1tnt.
Ellcam1piíl:onquis'a–
balff'e
&
qui séleve par
le
mayen d\me mamvelle,
~~~sug~~~1e~~~p
0
e~.CCclfc
1
;:.~:,1!/p:1~eP~~~~
peAfpirAnte,
attire l'eau
:i.u
de(lus de la1ou.pape
du
corps de pompc jufqu':l la hauteur de treme&:;
un
pié
&
demi , ou
3.
eeu prCs ; ce qui f: fair par
le
mouvcmenc d'nnp1íton creux garni d'une foupapc,
ce.
pillo~
élevam en mCme-rems l'e:iu qu'il.avoit
- fo1c paRer au defíus de
fa
foupape en s·ab:uR'ant.
La Pompeappdlée
Pompefoulevanu>
a
fon
corps
de pompe renverfé. Son piíl:on • qni cít auffi creur
&rpn~u~;~~ ~~du~P~~ 1:gf~:;~;~·d~~
1
c~;;;lJ~;~e;:
pe daos
le
cuyau de conduite par le moycn d'un
~h:~sf:~u~erl:~na~;~r1~
1
~ftr~~;r;e ~i:flis
4
;~,;~~:
11
y
a une
Pompe mixu,
compofée en parcie
de
!a
Pompe afpirance
>
&
en pamc de celle qu'on
ap–
pelle
P~mpe
de comprejfion
>
ou
rtfoHlante.
Cene
Pompe refoulancc a fon cuyau moncanc
3.
cOté
da
corpsde pompe , qui auffi-bien que fon pifian ref–
femble en quelque maniere
a
une fcringue commu–
nc. Ce piílon n'étant pas creux,
&
n'ayam pasde
foupape, comme en onc les amres, l'eau ne
p:itTc
pas
:i.u
navers ; il l'::mire feu1emcnr en s'élev:mt
a11
:~~~~~~
1
s\~~f¿~~ ~~ ~~rt'~sdd!~~~;r~ %u~a~
qui
cfr
au bas du ruyau momanc. Le moc de Pompe
viene du Grec
:1u,u..ñu,
Envoyer,
d.
caufe que cene
rnachiIJe envoye l'eau en haur.
La
Pompe dom on fe ferc dans les Navires
'Cíl
une rnachine propre 3 puifcr
&
a
faire moncer
les
caux qlú entrene dans le fond de cale:. Ces ew
':lyanr écé élcvées p:ir le moyen de cene machine,
qui eíl longue, creufe
&
faite en canal, vom tom–
berdans les dalots. D'ordinaire il y
a
deul:: Pompu
~es
dans un VaiílCau, !'une 3 firibord,
&
l'aua:e
a
babord. On les place entre le grand mir
&
le
Cl•
Bellan ;
&
quand il
y
en
a
une croiíiémc, on
b
mee
prochede l'artimon.
11
y
a une forre de Pompe
qu'ou appelle
Pompe
ñ
la /Ttnitienne ,
3 caufe
qu'cl~
le eft d'un
fon
grand ufage parmi les Veniricns.
Elle eíl: percée
par
rout égalemcnc,
&
a une verge
de bois , qui ag1lfanr avec un concrepoids ,
j::ne
plus d'eau que les aucres Pompes. On die
Charttr
la pompe,
pour dire
>
Meure de l"cau dedans pour
atcircr celle qui eíl a.u fond du Vaiffeau,
&
on dir
í'~:u
f
;z~7~e
:f
~;/ti~ !nº:ra~~:;e1~~~;~u~~
5
o~~
voir ícrvir. On d1c auffi que
Lapompefo déch11rgt,
pourdire, 9ue L'eau qui
y
éroit dcmeurée aprCs
avoir pompe, rerombe dans le fond de calle,
&
que cene pompe n'eíl: poim en étar de fervir,
i
moins qu'on ne la recharge.
On
dit encore , que
La pompe eft hRNte,
que
LApompe eflfrAnche,
pour
dirc • qu'II n'y a plus d'eau dans le Vaiífeau,
&
qu'il n'cn viencplus3
Ja
poinpe. On appelle
Pomp1
~:~:i~J~
1
r
0
c%~~P:e?1~il:~ftlir~df
:;vt
:u·~r~;;;~
eJtgorgEe
>
Celle oU
il
viene du Cable avec de l'eau
!
ou
quclquel.;iucre chofe qui l'empCche de bien ani–
rer.
Pompe.
Terme_d'Oifeli~r.
Efpeced'auger,
ord~nairemcnt de plomb
>
qm
a
une ouvercurc au
m1~
Jicu pour pa!Ict:. la cCce d'un oifeau ,
&
une alme
en hauc , oU l'on foit emrer le gonlor d'une phiole
pleine d'e:lll ou de mangcaillc,
&
qui etl renverfée
perpendiculairemenr fur
la
pompe.
POMPHOLYX.
f.
m. Efpece de Cadmie arcificielle
qui s'am.che 3 la vome du fourneau oU fe
fo~d
l'airain • en forme de vefiic ou de perite bouml–
Je,