Table of Contents Table of Contents
Previous Page  271 / 664 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 271 / 664 Next Page
Page Background

POR

ges, elle lcur donnoic une durc:té

curaordinaire.

Par ce tnoycn cct Ouvricr

un baffin de deux

brarfcs

&

demic.: de diamecrc, auquel il ta.illa auíli

un

pié.

Ce fuccCs

tui

fic

cncrcprendre d'aucre.s ou–

vragcs, ípvoic crois ovallcs

~

dans l'unc dcfqucl–

lcs 11 i·cprcfenc:a.

UOC

tC:tc de CH

Jt

l S T Cn

dcmi–

l'CJief,

&

dans les dcnx aunes

,

le Duc COmede

Mcdicis

&

la DuchcrIC

fa

femme. Il

y

a grande ap–

farencc que fon fccrct a été perdu , puil(¡u'au–

Jourd'hui fon pcu de períonnes rravaillent Cur le

Porphyrc. On a pourtant trouvé dc::pms pcu en

Frauce , cclui de le:coupcr avcc une fcu:de fer fans

dents

&

du gr.iis moullté, &'mCmc ceux

:i

qui l'on

do1t cette invemion , prctcndem en arronJdíanc

couper coudc tour d\mc colomne de Porphyrc.11

cíl: vrai que commcce qul rcltc de cctte p1crrcdone

les carricres Conr perdues , contiíl:e en quclques

morocaux :mriiucs qu'on crouve dans les ruines ;

Íais."~~

0

r!e:~ r:ii.r~:1~h~~~:~f~ri~~~~cfe~;~

1

r:~~~

re qui a Couffcrr Je: feu, s'é:clate

&

(e

calíc f..tct.

lemem quand on le travaille.

~oiqn'il

n'air pis

perdu come

f¿

coulcur narurelle , elle ell nean–

rnoins fortdiminuée,

&

n'a pomr c:tte vtvaciré ni

un poli auffi be:m

&

:mili lutfant , qu'avanc qu'on

l'eU.t mis au feu. Ce n'cfl pas, conunue-til , que

~:~e~~r~~~~cJal::~~n:~~r~~:~~ l~oonnef~u7ee~¿~~:Í

ne fe cuir pas , mais il a une re le propm:té qu'il

s'cndurcir 'davamagc,

&

ne foulfrc pJ.s que les au–

tres picrres qui font auwur de lUl res:o1vcnr un:

parfaice cuiff'On. Le Porphyre eíl: appellé enGrcc

!'•tit•(("'',

de

,,.,!pt-,i,

Pourprc.

11 y a auíli du Porphyre verr , mClé de perites

taches de ven avcc de pccitspoims gm. Ua la. mC–

me dureré: que le rouge ,

&

il eft: beaucoup plus ra–

re. Les anciens le nommoienc

L apis

Nmmd1c111

Pierre de Numidie. U ne s'en crouve aUJOUtd'hui

que quclques tables

&

vafc:s.

f>ORPHYROGENETE. adj. Né dans la pourpre.

C>n donnoir ce nom aux Ennns des Empereurs

d'Oricnt , qui nailfoienc dans un appanemcnt du

Palais Imperial de Ccm!tanunoplc , qui étoir in-

l'¿'~~t~~.p(.'f.h;.reTenne

de Marine. Pieces de

Charpenrerie qui ont la mCme rondeur que cel–

lcs qui fcrvenc de membres au vaiileau ,

&

done

l'ufagecftde faire la liaifon des picces qui formenc

le b:irimenr. Elles fe mertenc fue la. carlingue,

&

foot parallcle.saux v:uangucs. Il

y

en a qu'on appel–

le

Por1ues de

f•nd.

Cclles-la fe mertenc ven le mi–

lieu de la carlingue:

&

fonc moms cimrées

&

plus

plaresquecellesqu'on appelle

Por'lues 4cculées.

On

met ces dernieres vers les extrémité:s de la. car–

Jingue ,

&

cha.que Porque a. fes aHonges qui fer–

vcnt

:i

cnrretenir

&

a

licr coute la maílC du

b:i~

timenr.

PORT

C.

m. Anee ou avance d'une cOce de mcr

qui enrredans les ccrres, oU lcsVailfeaux peuvenc

fairc lcur dé:charge ou prcnclre leur chargement,

~~~~:ªpf~~s

0

:u

::;¡1;:

~~ºf~~du~10;~~~~.c,

1

fc~o~

Je,

Ports de Havres

,oú les VaiCfeaux peuvcnr en–

trer en tout rems,

y

ayanc tolljours alfés de fond,

&

des

Ports de BArre,

oU ils ont bcíoin de Aoc

&

Ge la haute maré:e pour

y

enrrer. On die,

.Avoir 1m

Port fo11J

le

'fltlft:

pour dire , Avoir un lieu de rc–

tra.ite pour le befoin,

&

F~nmr

lerPorts,

pout dire,

EmpCcher qu'aucun eles b5.cimens qui y font n'en

forre.

Porr,

fo

dir auffi de ccru.ins lienx Cur los rivieres

oU les b3rimcns qui abordenr fe chargent

&

fo

dé-

POR

clu~genr~

&

on appelle

MAfrre

du l'orts ,

lec

Oflicters écablis pour la Jcvée des craües

&

impo–

firions foraines.

On die, qu'Vn

V11ijfea11 ejld11

PortáedeH~

cen1

'.º'"'tau:.:

,

pour

dir~,

qui:Sa capacité eft: relle , que

1

eau de

Ja

mer qui fero1t cootenue daos l'cfpacc:

qu'1l

occupc en cnfoi:c¡anc. pcferoit autant que:

deux cens tonneaux qui en feroienr pleins , c'cft:-i....

d1re , qu'il pourroit poner une charge de quarrc

ccns m1Ue ltvres , chaque ronneau étanc pris pour

un potds de deux mille livres.

P•rt,

fe dicauffi, felon quelques-uns, d'un che–

min

étroit ferré: entre dcux monragncs, par lequel

on crouvc i paílCr d'un Pays

a

un auue.

c·cn

ce

qu~~ drY~~~auufi~:~~n~~~;e"v~"::

&

cela s'en-

ccnd de Ja facLlue de faire avec la voix , cerrains

~~~~~~·laª!~g~~e:'c:¿;:u~~rl~º~J~in!~~t ,

1

~~~~~;

meJ1ames

&

au'tres cadences principales, que Ce fair

le Pon de; vmx. 11 conúíl:e en crolS choles , i foU-

~cu~1~~ad:~rrf;~~ef:ru~= ~o~~ Pu~~~!::~~ta:~!~~~~

nen de la mCme note quand on l'adoubléc. Ceue

dermc.rc

c.Jndmon ne s"obferve pomtdans les

Deml–

ports de 1101x.

qu1 fe

font

en des heux moms con–

íiderabJe!) , ce qu1s'appello

port

de vo1x

/iffé'

on

~oHlt',

ou

Port

á~

..,01.'t:

peráu

,

quand on Ote quel-

!uucc~h;~;,:r~ ~a =~e:~t~~~ne

note ponr

la

donnec

PORTAGE. f. m. Terme de Mer. Privilege que

d~,ª~~~c~~;~~,d·Ío~ Yuf~~:~ ~~ c::ta~

0

d~:~

1

rº~:

qumcaux , ou jufqu'i un cc:ruin nombre de b2rils.

On d:tt fur quclques

~r~nds

Fleuves '... rels que celui

de

f~Ult lau~cnc,

ou

il

y a des chutes d'cau qui

cmpechenc ae remonrcr en cahoc ,

Faire

por111..

ge

pour dire , Poner le canot par cerrc avec

ce qui eft dedans , pour paífer ces chllces d'eau.

PORTANT.

C.

m. Fer courbé,

&.

attaché ::mx cO–

rés des chaifcs des poneurs. C'cft oU

ils

fonc paffer

les b3.rons donr ils ciennenr les deur boucs de–

vane

&

derriere , lorfqu'ils ponenr dans les rucs.

Les

Serruriers,

&

les Bahutiersappellenc auffi

Por-

111nts

,

Un fer en forme d'anfe ,

qui

eft atraché aux

bouts des coffrcs. des bahurs

&

des caCfercs ,

&

par oU deux pcrfonncs les prcnnenc pour les fou..

lever

&

les poner oU l'on veur.

Portant,

en ccrmes de Ceinrurier

,

efl: la par–

cie du baudrier qui pend depuis la fin d'un des cO–

cés de

la

bande jufques aux P.endans ,

&

qui ferc

a

raccourcir

,

ou

a

allongcr lebaudrier.

/'ortaflt,

efpece

d'~chclon

large en haur qu'on

mer

a

une charreue devanr

&

derrierc , pour fou–

tenir les paitles , chaume , &c.

PORTE.

f.

f.

0Hverturefaitt

""

mHr

á'un

litu

ferml

poHr mtrer

&

pour

fortir,

•AcAD.

Fn. Il

y

c:n 2

de;.

deux

ÍO•i:es ,

de ronde

&

de quarrées ,

&

les unes

&

les aucres fonc toUjours grandes

,

ou moycnncs,

ou perites. M. Fclibicn dir, felon ce que Scamoz-

:~::rn~~~;·a~:e ~~~n~~~~:r~~~~~~!il; ~~~~f~~

des portes rondes qu'aux ares de triomphe

&

aux

grands pact'lges publics, fans en avoir fuir

a

au•

c:ms b3.umcns parriculiers , ni mCme aux Tem–

ples.

On appelle

Porte biAift

,

Celle dont les lablcaux

ne fonc pas d'équerrc avec le mur. 11

y

a de ces

forces de Pones , dom

b.

moitié: de l'ouvercure de

chaquccOré cftbiaife,

&

l'autremoitié: quarrémenr

ouvcnc

,

foic pour reccvoir du jour , foic pour

)2

commodité du p;ÚÍ2gc. Il

y

en a d':mcres que leo

Ka:

iij