PO
U
POUCEQN.
f.
m. Sonc de mefure qui comicnt un
~:~ce
cubique. Oouzc Pouceons pefenr huit on-
POUCIER.
(.
m.
Maniere d'onglc de fer blanc , de
~~t~r~ f~·~~:!rrc'n~I~~:~~~;~~r1:~~n(:~:l~ul7~n;i~:
On appellc :mffi
Poucie_r,
Une efpece de poucede
métal , dom les Tircurs d'or fe couvrent le poucc
pour cravailler. Ce
Poucc
e{[
f~it ~
peu
prCs cOmme
Je dt:z de ceux qui manient
l'a1guille.
.
Po11cier ,
(e
dit
auOi d'une figure de pouce f:me
de fer bbnc que les Chirnrgiens ont l'adrcílc d'ac–
tacher
a
une main pour tenir la placed'un poucecou–
~;~,~~
fen
i
faire
encore
m::mier la plumc
&
les
POUDRE.
(.f.
PttitJcorpufauln Jeterrt áeffecJ,t't,
fJHi ¡'t'ftVtnlUI fair
.f
ÍA moindrtllJ,Íl"tiOr.
>
41'
moin–
drt venr.
AcAD. FR.
Po11dre
lt
ca.>zon.
Elle fe
fait
en prenant íix partics
de
íalphce
~vec
du foufre
>
&
du
charbon de
fau..
}~~bt~eJa~:
1
~1~~~~;~~~·d~Ío~1~~v;~i~~;~t cf.~(p~~~
de troisou quatre heures ,
&
on humeéle
b
Poudrc
de cems en cems :wec du vinaigre. ou de l'eíprir de
vin, oude l'cau de ch::mx. Enfoicc on pa!lc cene
~!~ef~r;;~:~e~~~:c1~ta~~r~nd~bll::r:n~~~c:
1
~:~:~
fouhaile pout groílirou diminuer les grains ,
&
par
ce inoyenon a dccrCs-bonne poudre lorfqu'dlc eíl:
feche. Le
falpé~rc
en c:m(e le grand effcc p:ir fon
écrange rarefaébon. qui
le
refom
rom
en vapenr
&
í::!~e~:%~.~r:e~c;º;~I~~~~~:m~ ·q~r:~~fpi~~~
l'étcindroic biemOt , on
y
ajoUce du charbon qui
eíl: ícc
&
plus folidc pour la foUccnir. ll
y
a de la
P()1tdre muerte,
appellée aurrcment
Poudre
{ou~de,
qui
fe
fait
avcc de
h
Poudre communc, en
y
aJoU–
t:tnc dn
Borax , de
fo.
pierre calaminc, ou du fe! ar–
moniac, ou des mnpes vivescalcinécs, oude
la
fc–
conde écorce du fmeau.
PMdre
de plomh.
PcrTc plomb mcnu de forme
ronde , done on chargc les fufi!s pour cirer
au
menu
gibier.
Pondrede
fjmpathic.
Vicriol qui eíl: c:ilciné
8:.
dom on fe fen quand on veuc arrCter lt: fang. La
vcrcu de
la
Poudrc de fympathiequi gucrit lesplayes
r::e~:~!~~~~~ ~~:~.r:ic¿~q:;i~r:~ur~~f~;:~~s.d~~
expofc du vitriol de cuivrc aux rayons du Soleil
pcndant les Jours Caniculaires, pour le calciner en
jaunellr.
Les
rayons nedoivcmpasCnecrop chauds,
3.caufcCJuelcíoufredeVcnus, en quoi la vertll
fympaduque confúle , (e diffipcroir.
JI
faut
auffi
empCcher que
la
pluye ne combe fur
la
p
répara–tion , parce qu'dlc en feroit un vericable
vmi.ol.POHdre
de
Cyprc.
Compofé de racine d'
Iris, de:
mufc , de civCUC, qui fc:rt
:i.
dcf'fc:cher
Oll
i
poudrer
lescheveux.
On appClle
Po11dreJ,
parmi les Apothic:lires
&
les Chymilles des mcdicamens préparés depluíicurs
medicamens
limpies ,
ou compoíés de pluíieurs
pnrg:uifs ou confonatifs pour purger ou forrifier.
Tourcs ces poudres fe font par trimra.üon, qui n'cíl:
autre chofe qu'une redué.l:ion du medicamem en
menues p;irtics.
II
y
aune Poudro febrifuge , dont
il
~:r:;t¡: Ffiee~1r~r~~~~;~~x~~~~:~:~~
1
1;:c~~fo~~rb~:~
, cnracinée..On prend pour
la
foire quinze gr:tiqs de
fcl
ammomac depuré , qu'on
mt:le
avec
huit
:1
dix
grainsd'yeux d'ecrevilfos.
On appelle
Po11dre
Duc,
Une poudre faite de
muícade b:mue avec du fuere,
~elques-uns
y
Tome
JI.
POU
ajoU.tent de
la
<::anelle. La dofe ordin iire eíl:, deux
onces de mufcadc
fur une
livre de
fuere..
Ceue
poudrc priíe dans du vin chaud • en admirable
pour guerir
le rhume qui vicnt d'une caufe
frojde.
JI
y
a une
PoHdre cordiafr,
qui efi univeríc!Ic
&
proprc
a
guerir plulieurs malad1e1 qui arrivenc
aux
~~;.::~:·u~l~eé;!~e~ºa'::f:r~~éc:~~;J;:f;r;:f~~~~~
Les Chymiíles ªP,Pellent
PqHdre
de
prqjellion,
Une poudre qu'ils prerendemavoir la ve?nu de cdn–
venir en or rom amre méra.l , loríqu'on en jette
P~~a;~iE~ (.º:.n~~:,o~:eer.~enm~~:ne
fur mer
a
une horlogc de fable dom on fe!:
íen,
&
qui dure
demi-he
u
re
POUF. Mot indeclinable , dom íc íervem ceux qui
rravaillent en marbre. Ils difent
qu'Vne
pierre
ou
qu'Hn
rnarbre efl
pquf,
pou
r dire,
q~'ll
s'égraine
fous l'outil.
11
fe
dit
:rnffi
du
gro.is,qui s'en va en
poudre ou par morceaux.
POUGER.
v. n. Tcrme de Marine. Fa.ire vem ar–
riere , poner
a
droiture. Ce terme eíl d 'ufage
fut
la
Meditemrnée.
·
POUILLEUX,
EUSE.
adj. Les Ouvriers hommcnt
Bqu
pou;//u-1x
,
Un bois qui éram échauffé , de"""
viene
tout
pleinde perices taches bl:tnches, noires
&
roulfes, qui marquenrde
la
pourrirnrc.
POULAJN.
C.
m.
Efpece de
traine:iufans rouc,
fut
Jeque! on voiture de gros
farde:i.ux.On faic venir
ce mot de
P11i'flinm,
qui
eft cmployé dans le mCme
feos pour un nlfemblage de charpemerie propre
a
trainer des fardeaux.
Pq11f11in
1
eft auíliun Inllrumenr de Tonnelier
qui fert
d.
rrainer du vin,
<_?U
d. le deíccndre daos);
~ave.
11
~ll
compofé de: dcux barres
&
de quatre
~~ª:aXtn~~~~~~~a~~~: ~csªba~r::s~e~e~~(~;~:
vent
d.
les faire tenir enfemble.
~elques.uns
appellenc
:lUlTi
Poul1tiitJ,
deséran–
ccs qui Üennent l'érrave du Vai([eau dans le ccms
qu'il eft íur le chancier. On Ore ces érances les der..
nicrcs quand on vem le meme
a
l'e:tu.
Poul.1in.
Tenue ele Chirnrgie. Sotte de rumcut
maligne qui viem:l l'aine p:i.r le commerce qu'on
a
cu avec unefemme qui avoir du mal.
POd~~~lfi~t~r·s ~~e~·e;~~
1
~:is~equ~;~~~e~n:~::~
~1
~:cc:rde,
&
qm fe cermtnent en pomte.
On
en
fu.irla_partie de l'avantdu V:uíl"Cau
9ui
s«wance Ja
pre...mtere en mer par une grande Íailhe qu'elle foit.
M.
Guillct dir que c'cll
au
has de
la
Poulnine
comr~
l'cíl:ravc que l'on va laver
&
bl:incltlr le linge ,
&
&
fe décharger
le
venere.
0!-1
a d!t aurcefois
-:qu/i~rJ
d
1:º"'~!"~ ,
pc;rnrdire*
Souliers a la Polonot(e,
pqHfame
s crantdit au lieu
de Pologne. C'étoicnc des fouliers , done
la
poi
ne<!
éroit longue d'un_demi pié pour les perfonncs du
commun,
~·un
pié pour les riches,
&
dedeux piés
pom les Pnnces. Cene forre de fouliers aigus for
défcndue fousCharlesVI.
&
enfuiteon en
6r
d'au.
ere~
que l'on appella
BecJ
de
canne
>
a
caufe qu'ils
avo1em
~n
bcc.
audeV1nt.Cebec étoit long deqlla–
tre ou cmq do1
grs.POd~sL!~~ ~ ~!f:~~;n;~~~qf.~¡~~r~;I~~~~ r~:i:~r
7
c~
J~~~l~~~r~~n~l:~t~=~:t~~~o~rcp::~t:ss~~~;:; ::~;
de p1geon. Les
Pq11/ei
d'I11de
,
font de trC.s-oroffes
Ponles
~enucs
del'Ameriqu:.
M.
~ienage
veºuc que
Paule
v1enne de
P11/llu
>
qm a
éte
dlt
des Paules
de touc
igc.
Ll
ij