POS
~
cru,
quana on dreílC: fans fondation un pilier ou
une étaie pour foiitenir quclque chofe. On
Pofa de
champ,
lorfque l'on mee une briquc fur fon plus
mir.cecOté
,
ou une
tiece
de bois fur
Ca
plus étrnite
~~fo;d~p'J:,~n~i~~ p~if~~1~~
1
~r;~~ed,c b~ts ~~f¡~~~~
mene, foit pourcmpCcher la cha.rge ,
foit
pour ar–
bouter
&
comrcvemer , On dit alors qu'On
pofo
¡>~~~~trf."~.
Celui qui dans les grands Atteliers
pofe
&
:mCte les picrres fur le cas en la füuation
qu'clles doivenc
Cue ;
celui qui les
rcsoic
de la
~fue
,
&
qui les place
:l
dcmeure de nivcau
&
d'a·
l1gncmcnc.
J>OSIT!r.
f.
m. Pecic buffer d'une orgue d'Eglife. 11
ell: ordinaircmem dcrrierc ou au
pié
de l'Orga–
nifte,
&
jouc avec les mCmes íoufficcs
&
le mCme
vem.
Il
a uo parc:il nombre de
JCUX
,
mais ces
JCUX
font plus petics
&
proporcionnés
:i
ccux du grand
corps.
l'OSITION. f.
f.
Tecme dogmatique. Thefe o,;
propofüion qu'on íoUtiem dans
les
Ecolcs.
Pojition,
en cennesd'Afi:ronomie, veut dirc::Sicuation,
dif~
poficion. Les fix grands ccrcles qui pa<ranc par l'in–
reríe!hon du Meridien
&
de l't-:loriíon , diviíent
l'Equatcur en douze pJrties égales,
fonc
appellés
Cerclesáepofttion.
Pojitio>t,
en tcrmcsd'Ariehmctique, fignifie Sup–
pofüion, &on appclle
Reglt defaHffepofttio>t,
Une
reglepar laquellc en calculamíurdes nombres faux,
~sal:w~:~~~~;~~es~r;e~ª,:t~:~~dc ~ree~~~v~o·mb:~
qu'on cherchoir.
Les Archiceél:es appellem
Pofition
,
la parrie du
devis d'un bitimem qui concicnr en general le plan
du
logis ,
&
en p:miculierle plan de chacune
de
fes picces.
Les Maitres de daníe fe íervcnt auffi du mot tic
f.~~'~ºpig~~/~~
1
~·~~~~.
1
ª1i;~~e;~r:~iP~~~r
Jf
;e~~~:
fortes de Pofitions regulleres.
POSITlVE. f. m. Partie de la Thcologie qui enfeigne
Jcs dogmes de la Foi conformément
:l
l'écriture,aux
Concites & aux Saines Peres.
POSSON.
C.
rn. Sorce de perite mefurc qui contiene
fix
pouceons. Ondit autrement
PoiTon.
P05TCRIT. f. m. Ce que l'on ajoUte
a
une leme
ou
a
un memoire, aprCs qu'on a dreílC le memoire
ou fini la leme. Ce mot vient du Larin
Poflftri–
ptHm,
Ecrir aprCs.
POSTE.(.
m.
On appelle ainli, en termes de gucrre,
Toutc force de terrnin otl l'on peur log,er qnelqucs
Soldats, foit que le lieu íoit
fonifié,
ou non.
Pofte
av1mcé,
fe dit d'un terrain dom on fe rend maitre
pour s'ouvrlr les pofics qui fom dcrriere >
&
s'aílh–
l'Crdes devanes.
POSTE. f.
f.
Chev11u.>.: ou a11tres voitures lrablies
a~
áijl#nce en d1j}ance, pour f1tiredt!igemmtnt des .cour–
fis &des
VO)'tgo.
Ae
A
o. Fn.. Cyrus. au rapporc
de Xenophon , a érabli le prcmierles poíles. 11
fü
bicir pourcela des lieux commodcs pour les gr::mds
chemins , O\l il fe trouvoit des hommes
&
des che–
va.uxtoutS prCcs :i courir , en forre que cclui qui ar–
rivoiea
une Poíle
>
mecroit le paquee des nouvelles
entre les mains d'un aurre homme qui en panoit
a.uíli tOt ; ce qui fe cominuoit de poíte en poíte. Il
y
en a qui amibucm
:l
Augufi:c le premier établiílC–
mem des Poítcs. Suemoc die qu'1I
6t
bicir f
ur lesgrand~
cheminsdes ítations defiinées
:i
cet
ufo.gedansdes Jifi:ances peu éloignécs , choififfonc
de jcu–nes homme" e:cpens
:i
Ja couríc , qui couranc d'u–
nc poftc ll'aurrc, donnoicnc les paquees de main
POSPOT
~ha~~r~·, ¿Ci:c~:c}~¡;~ ~~~~li~edd~li~~~:=~~~n~~~
eems de Charlemagne il
y
cut qudque commcncc.
mene de Pofi:es en France, en Allemagnc
&
eQ
Jrnlie ; mais cct établiffement n'ayant pas éeé con..
tinué , on croit
qnc
ce fut louis
XI.
qui
les
rcndit
ordinaircs&: pcrpemclles en France vers l"an
14
..n.
Ce
fut en ce rems que les logemens oU l'on
tcnoit
~~sc~huerf:~~)~t~~~~fc~~l~~::.ofles
,
ainfi que
On appelle
Pofles,
les perites bolles de plomb
~h~t
la plUpan des Chaffeurs
charg~m
lcurs
fa ..
On appelle
Pofl11
,
en mariere de Sculpturc ,
Cerc:.ins ornemens platsen maniere d'cnroulentcnt
repet.!:<.11
y
en a qui fom Aeuronnés avec des roíct·
tes.
&
d'aurres qui fom tout limpies. On lcur a
donné ce nom ,
3.
caufe qu'ils Íemblcnc courir
l'un
:~~C:a~~~t~~· ¡~r~:;~~~e~uffi
des
Pofles de
fe7~our
les
On appelle dans les Académics de jeu,
Prit111r1
en pojle
ou
Préteur1
a
pofle.
Ceux qui prC:tcnt
aux
joueurs
l'ar~cnt
qu'1ls leur dc:mandenr, moycnnam
un ccnain mtcrCc (don
la
íomme , de bquellc
ils
fe rembouríent daos une autre occafion.
POSTILLE.
í.f.
V1eux mot. Ce qu'on écrivoit au·
trcfois
:i
la
marge d"un livre. C'eft de.I:i que nous
cfi:vcnu
e.Apo/Mltr.
PO~TILLON.
f.
m.
Celui
qui
conduit ks gens
qui
courent
la
poítc.
11
fe die auíli du Couricr qui pone
~es~:p~i1:~ ~~:~nd~~nc; ~~¡ss J~'oí~~i~;r~;e~º7Q'~
appclle encare
Pojhllon
,
Cclui qui mene les che·
vaux de dcvanr d'un cartoffe, quand cecarroíl'e en
tiréparfix chev.rnx.
Pofldlon .
en termes de mer, fe ditd'une perite
P:uachc qu'on encreríent <,!ans un Porr,
&
done
on
fe Íert loríque l'on vcuc envoyer
a
la découvenc.
ou poner quclque nonvelle.
POSTURE. f.
f.
En terme
de
GravUre
&
de Peimu•
re, Anitudc. On die>
LesP"flures d, CAllot,
.5(c.
PO T
POT.
(.
m.
V
:llíreau de métal ou de r.erre
qui
(en
l
divers ufages.
Pot ,
en termes de guerre , fe die d'une
eíp~cc
de morion ou defolade queponenc les gens de
pié,
& qui ne couvrenr que la moitié de la cCre.
Poi
;,
feu.
Eípece de bombc longue
&
creuíe en
dedans.
Il
y
en a qui pour fa.ice des pots
3
fo1
prcnnenc une des plus groflCs grenades chargécs.
lis
la
menene dans un pot de terrc remp/i\de poudre
&
couvend'unc peau. Au dcffus decene peau
font
des bouts de meche allun;és, attachés encroix.
On
jecte ce por par le
moycn.d'un~
corde que l'on atta•
chcol fon anfe, &enfebníanr
1'
nemanque_pomcdc
prendre feu, de rnCmc que lagrcnade qm eíl en..
p6;:~~~~~dÍ.~'.
Jardin
:l
legumcs. Le Pocager de
Verfai\les n'a rico d'égal.
POTAMOGETUM. f. m. Plante qui a fes feuille•
velues
&
femblables
d.
la Bete. On les voit nagcr
&
forcir de l'eau endivers lieux. Elle croit dans
I~
marais
&
autres licux aquariques, d'otl elle a pns
fon nom
,.,,""1-'~r
en
Grc~
lignifiant Fleuve,
&
'"Id.',''
Voilin. Diofcoridc dü qu'elle dl: bonne aux .de..
mangeaifons
&
aux ulceres invcccrés ,
&
Ga!Jcn'
qu'ellc efi: afi:rill:ive
&
rcfrigeracive au mCme dcgré
que laRenoncule , qui dl: pourtamcompofée d'unc
l'~~Á~;[1'[,sf."i~~
1
,~'
de terre dont les Teinruriers fe
fc:rvcnc.