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PO U

Paule deGHint'e.

Oiícau de la gro!íeur de nos

~~~l;:~r~~a~e~~::ai~ c:;};~~a~'Í~;:¿ J~u;l~~~~

blanches.

Ponle d'eau.

Sorte d'oifeaude rivicrc qui a la tCte

prefque femblablc

a

cclle de la Poule privéc avec

unecrCcc blanchc ou rouge. 11 eíl noir ,

&

bcau–

coup garni de plmnes. 11

y

a

da.ns

les Ulcs de

1:

A–

mcnquc appellées

Yierges,

Une cfpece de pcmcs

Poulcs d'eau qui om un trCs-bcau plurnage. Elles

fom de la groífcur d'un pigeon, mais leur bcc cíl:

bcaucoup plus long, de couleur jaune,

&

elles ont

les cuiíl

l!S

plus hautes , d'un rouge fort vifainfi que

les piés. Les plomes du dos, desailcs

~dela que~1c

fom d'un incarnac luifanc, mClé de ven

&

de

no1r,

qui fcn comme de fond pour relcvcr ces autres cou–

lcurs. Le dcílOus du venere

&

des ailcs cíl: d'un jau–

ne doré. On admire dJns leur col

&

1eur poitrinc

une agré ble mélange des vives couleurs qu'elles

ontdanslereíl:c dcleurcorps. LeurcCcc eft menuc

:11vcc deux pt:cics ycux brillans,

&

clic eíl: couronnée

~~udfle~~~~e~?o:t~~~s~ tcc!~!~1~:sl;:~cr~!clu;aet

fes l'hiver• Leur chair eíl: d'aflCs bon goUc , rnais

forc difficile

:1

digerer.

POULETTE f.

f.

Corde qui ferd. bander une chor–

ge Cur un chcval)

&

a

y

lier de gros ballocs.

POULIE.

f. f. Corps rond faic de bois ou de métal

en forme de difquc ou d'affiecce avcc un creux

rout

aurour pour emorrillcr une cordc. Elle

a un

trou

dans le centre, pour

y

paffer un efficu autour duqucl

elle tourne. On s'en ferc aux grucs, engins

&

au-

Ícefr:t~~~:n~~p~l~~a:~PJ:shÍ.~rd~~u

1

;~ ~~r~~~f¡~ ~~

cmboitéc dans ce qu'on

ap~elle

Echarpeou Mouflc.

La Poulie ne fert qu·a fac11itcr le mouvemem en

épargnanc le fronemenc,

&

elle n'augmencc poinc

Ja

force quand fon centre eíl: fixe , car le poids eíl:

appliqué d'un cOcé de ce centre fixe •

&

la puif–

fance de l'aurre a des difbn<.es.égales, puifque la

poulie

efi:

un cercle. ainG.

ht

puirI3.nce n'a poinr plus

de viterfe que le poids., ( voyez MACHINE

&

MOUVEMENT,) mais quand le centre de la

Poulie ell mobile,

&.

!'une de fes excr¿mités fixe ,

alors

li

le poids eft appliqué au centre ,

&

la puif–

fancc

i

l'autre exrrémm!,

&

qu'elle rire par une li- .

gne p:irallcle

i

la ligne de

fu(

penfion

du

poids, alors

une puilf.1.nce qui n'dl que

la

rnoitié du poids eft

en équiltbre avcc lui ,

&

li

elle cíl: un peu plus de la

moitié elle l'emporte. parce qu'dle cíl. une fois

plus éloign¿.e du poinc 6xc

>

&

que par confequenr

clic faic une fois plus de:: chemin. Ccl.1f 1ir une ef-

b~J~ ;~_~:~~~~e;

ffne:

p~~~~~~·to~~-~ :~~~;~1k~~

pamculicrement

MoHflei

,

&

mulnphent exrréme..

mene

la

force. Voyez MOUFLE.M.Menage dérivc"'

ce

motdel'Angloi~ PHllíe,

faicde

Pult

,qui

Ji$

i–

fie Tirer.

PoulieJimple,

fe dit d'une mouRe oU

il

y

a

fenlemenr une Poulie,

&

PoHlie double

,

de celle

oU il

y

en

a

deux

fue

un mCme eílieu

!

"une

a

cOcé de

l'amre.

11

y

a dam JesVaiffeaux differemcs forcesde Pou–

lies. Cellcs qu'on appelle

PoHlies

pi

ates de bOJt/ine,

~:~~;;fc~t~aFa:nc~~~; ~~~sgl;::du~e~er~~ee~:

0

~nf~;~

p.:lle

Poulie de pal"n,

Une mouRc doublc oU

font

dcux Poulies l'une fur l'aucre,

&

Poulie d'11ne

(r1tn–

de

¿.,.¡ffe,

Une mouRe

fort

longnc qui Cerra hiílCr

&

:i

amc:ner la_grande vergne. C'eíl oll la grande

ica.–

que e!l

paílt~e.

11

y

a dans cecre mouAe trois Poulies

fur le mCme effieu , Cur quoi paffe la grande driífe.

La

l'oul1e

d'ít1u¡111 Ju gr,¡11d

hHni'r,

qui cfi double

POU

ou fimple ,

tiene

au bouc de l'iraque de la_hune.

ta

faulle naque

y

eíl parfée'

&

elle ferc

a

hilrer

&

i

amener l!. verguc du grand

hunie~.

la

Po1tlie Je

GHindereffe

,

efl une groílt: Poulieqm a

fa

mouAeen..

rourée d'un licn de fc:c, au bour duquel efi un croe,

dontl'ufage cftde hiffer

&

ti'amener les mats

do

hune.

11

y

aaulli une Poqlie de dnííe de mifainc

qui avec l'icaque fcrc

i

h1Cfer

&

:i

amcner la

ver~

guc: de mifaine. On appellc

Po11lfr de CoHpt'e.

Une

Poulie qui a

fa

mouAe échancrée d'un cOré pour

y

paílCr la bouline quand il eíl: befoin de la haler,

&

Po11/iede rttoHr,

Une Pouhe oppofée

i

uneauue

qu'onemploye au mC:mc ufage. Les

PoH'1e1 de

re·

tour d'e-co11tt1 de hH,,es

,

font de: groíli:s Poulics

qui

riennc:mpuune herfc fous les vcrguesprCsdcshu..

nes, p.u oU font parICes les écoutesdes huncs.

Po

11 ..

/u

t'tropt'e

{..:

d1r d'une poulie avec une écropc,

&

Pou/Je d't'coutt. de mifaine. de fi-u"diere,

fe dit de

~l~~s(q~ue\l~~n~eacl~~;a~~ ~:nf:~:s~~:td~h~~~~~~

On dirau!fi

PoHlies d't'co11tt

d~

hHne,

en parlamdc

ce\les qui

fonc

au bour des grandes vc:rgues , oU'

fonrpafféesles écoutes des hunes

&

les balancines.

Les

PoHlies de caliornes,

fonc

des Poulics

;i,

erais

rouets fur un mCme effieu.

Les Medecins appellent

Po11lie1,Cenaincs

emboiª

mres des os

&

des mufcles qui paílCnt par deffu.s

comme

fi

c'étoir une Poulie. lis en rronvenc en

di..

vers endroics, comme aux coudes , aux genoux

1

&

aux machoires.

POULIOT.

{.

m. Herbequi fe traine

:i

terre ainfi que

le ferpolec •

&

dom les riges

fonr

grCles

&

haum

d'un palme.

E.llea

fes feuilles un pen plus grandes

que celles de marjolaine ,

&

fes fleurs fonenc de

loina loin partoute

la

tige, proche l'endroit

d'oU

viennenr les feoilles,

&

elles tlrent for le pmpurin.

Sa racine eft grCle

&

chevelue. Touce la planee eft

de bonnc: odeur ,

&

d'un goUc piquant , accompa-–

de quclque eeud'amerrume. Pline parlededeux

efpeces de Pouhor, le

m3.le

qui

a

fa

Aeur blanche,

&

la

femelle qui

a

fa" fleur rouge. Macchiole die

qn'on

les

rrouve toutes deux en Irnlie

>

for.touc

en Tofcaneoll il crolt du Pouliot

p

rfoiremenr bon.

Galicn dir qu'il erl

fon

chaud

&

Cubril , que l'on

connolrcombien

fa

chaleur eft vehemente , en ce

que fi on s"en frone

il

rubri6e la panie,

&

m~me

l'écorche

&

l'nlcere , quand on l'endure rrop long–

tcms,

&

que

fa

fnbtilité pénccrame parolc, en ce

q~1

'il faic crachcr aifémenr les humeurs groílC.s

&:

v1fqueufes qui chargem l'eíl:omac

&

la

poitrine,

&

P6{j~l~~~vt1~;.l:r!~x~e~:~:!i~~ ~a~~i~~~~=j~

plus gras

&

le plus folide de la chair ,

&

qui fe die

r;~~~~:~~~~~[d;~:r~:i~~c/~r;:~~~cq~~:~~~~e~

anims.ux

pourconnoitre s'ils fonr gras. Ceue panic

efi appelléeen latin

Pulpa,

que plufieurs

font

venir

de

PAlp"re,

T3rer.

On dir auffi

Poulpe

de

la

chairdes

fruits

,comme

~~sp~~~~s~P~C:1~~n;,r;i;,~e&,ª~.~~s~ef![q~.~~e:~~~

me a.urremenrPo'Jpe.

~

POULS. f.m. Terme de Medecine.

MoHvtmentdes

Arteres

911í

fe fait fentirmplufteurs endroitsáN corpt

&

particulttrtmtnt

vtrs

le poignet.

AcAD. FR.

Le Poulsa dcux mouvemens, l'nn d'expanlion,

l'aurrc de coníl:riél:ion' , ou plfrcóc íl n'a que

celui de conílrill:ion , lorfque le doublc mufc du

camr fe raccourcit Cuivant fes libres,

&

pouílC

de~

hors cequ'il

y

a dans le ccrur ¡car le fang ayanr re–

sU fa

perfcétion dans le vencricule gauch.e, ne doit

pas s'y arrCtcr , puiíque ce íeroít nous mem:e en