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POU

pcril d.._ perdrc la vie , milis

doit

cominu~r ~on

chemin, pouífé par le mouvemcnc de coníl:nél:ion

duca:ur dansles

:uceres.

C'cll:ccqu'onappellc

B-lt–

umentou PoHlr.

Commc:ce batcemer.r n cfi:conCi–

dcré que pour connoitre l'état d.c la fcrmcnracion

du fang d.ins le ca:air , il Y.a erais chafes

obfervcr

dans le Po1.1ls: le fang qui cít pourfc,

caufc

qui

lcpoufIC

les

canau~

par oU il dl-pouílC,

d'oU

tC·

fulcem dans le Pouls

cmq d1tfercnccs gcnc;:rnlcs.

Pouls dt grand ou pcm

ra1fon

du ía_ng : gr:lnd

~r~~~:~ ~·~::;1~~:~,;~e~ :~~c¡1~~~a~~.1e¿;"1~0~~~~~

fon

comralhon du creuréranc vigoureufc, le

fana cíl: •aneé v1gourcu(cmenr ,

il cft fo1blc,

lortquc le

comra1rc

arrivc. Le Pouls eíl:

vice

tar–

dif; vire • lorfque le cccur irrité

pollÍÍ..m~ l~ f~ng

•vec impemofité ,

communtque fon irmaaon

a.ux

artcrcs ,

cft rardtf quatld l'umanon du

ca:ur diminua"lt,

f.ilt

diminucr aufli celle des ar–

teres. Lorfquc )':inerc eil:

:mdc,

qu'elle refitle

a.u

couchcr. Le Pou1sdl:

tlur,

il dt mol quand

l'artere ne rdiíle poinc au doigc. Le Pouls cíl

en ...

corc frcqucnc ou rarc; freqnem, lorfque les im–

pulfions font vites,

que

le fang bou1llonn;.nt

dan~

le ca:ur ledilate enueremem ,

r.are , quand

lafcrmcncation du fang

<liminuée. L'endroit

plusordinnirt: oU

l'on

cñce le Pouls eíl le poigner.

L 'imeílm entre le poltcC

l'indcx cft auffi un en–

droicoU on

cicc. On

rice encore vc:rs

taIon

du pié ,

aux temples , quand

ne fouc pa.s dé–

couvrir 'ecorps, comme dans les fcmmes grotícs.

On dillinguc crois vices dans

Po_ul.s ,

l'u~ qu~nd

- iJ

cft mol ou tard1f, dcb1le

peut ,

qm amve

daos l'abancmcnc des forces

dans la íyncope;

l'aucrc , quand 11 cíl impctucux

exceílif, comme

dans

palpiration du ca:ur,

troiliémc, quand

il cíl: frequent contre narnre daos lc.s ficvrcs.

dc–

vient n;\rurellcmcnc frequenc par la rarefaé.'hon

fcrmen·acion du fang

d.ms

poitri!le

dans

e ca:ur ,

101

fque leca=ur ne fe dd:uc pomt aílCs,

flr~'~lu~1~~~c~~cl(~~11~1~e t:":~;cr~i¿~'ilfr~cq1:~~:~

du ca:ur viene de la fermcnration augmcmé:e du

fang,

clic fair Je

Pouls

freq~ent,

le Pouls frc–

quent marque la ficvre , qm confiíl:e formellemcnt

dafü la fermenracion concrc n:uure du íang. qui

fermente dans le ca:ur avcc trop de: violcnce ou

d'imperuofité, ou d'unc manie1e vitiée. L'abanc–

ment 011 le mouvemcnc du ca:ur

des :U"ccr!s,

que l"on appellc

Po11/1,

écanc alles connu par

rexpcricnce, on cft en peine de fpvoir que!lc

caufc: primitivc

generantc , ou produé.trice de

ce mouvcmcnc. Galicn die que les uns vculem

que ce foit

chalc:ur n:mtrelle, les autres une pro-

r:ii~:éi:~~~¿u~~~~:;:.f[P~i~i,f~fc~:a~~s~n~~~~;1~:

arricu'icrs <iu mouvemenc • cels que

font

la ch3-

eur natmcllc, les efprits

lés autres parncs qui

fonc la conformation du ca:ur. Sdon le Íemiment

Roh3ut, ce mouvcmentn"érantqu'uneefpe–

ce dedilaration qui anivc:

carnr

aux Qrtercs,

laqucllc: fe foid. certaincs rcprife\ rcglécs ,

avec

relle mcíure que lec; ancrcs ne b:ittent ni plus ni

moms de fois que le ca:tlt, on pcut pc:nfer qu'il

dépcnd d'unc mCmecauíe, & qne cene caufe n"cll

:i.ucre que l':i.ltcr:uion que le fong rec;o1t daos le

cttur.

a done app:irence, pouríuit-il , qu'3.

ch3que fois qu'il tombc du fang daos les deux

cavité:sdu

c~ur,

fang

fe mélc avcc cclui qui

écoit reilé aup:ir:wanc ,

lcqucl hti

fert commc de

levain , pour le foire dilacer couc d'nn coup,

par

mCme

moyen

}a.

diílaace 111Cmc du

ca:ur

cft

con-

POU

traince de fe dilacer

de s'élargir ; aprCs quoi ,

comme laplus grande p:miedu

fang

qui étoic dans

ces cavnés, en

forc,

cclui de

cavné droite en–

tcant

dans Ja vcinc: ancricuíc ,

celui de la gau...

che dnns l"aorcc , le ccrur (e rcliche

fe rallon–

ge,

c'cll: dans ce ch:irgement conrinucl de la

bgure

ca:ur que conhíl:c

fon

biuemenc. Etqumc

.auxa.recres, lc:ur mouvemcnt confiílc en ce qu"dles

.s·enBc:m par le nouvCJUCang qu'elles ri:1jo1venr du

co:ur,

fe défentlenr quand le

fang ay;inr

auffi–

tOt perdu de

force

6C.

de fon agttaaon , clics fe

i·c::meuem J'eile.s-mCmes dans leur prcmier érat.

Le mCmc

Roham reconnoíc d3lls la maclune

particulicrc: du ca:ur , des d1fpofioons

fe pouvoir

dilatcr

rellCrrer par une aucre voie ,

caafe

qu'écanrcompofé de dcux mufdes, on peut pen–

íer qu"1ls exerccnc altcrnanvemem lcurs aé.bons,

eíl .;i.d1rc, que les efprn.s ammaux palíc:nc a 11er–

nanvemc:11td un mulC'e dans l'aucre ,

m.ns

il croit

~~~;~~sc~~:c~:~ ~~t~;::~~ºfcsq:~~:n~a~t c~uq~~·~

prouvc, parce que le ca:ur fe dilate plus ou moins

vne , fclon que les d1vcrfes qualnés qui fe rencon–

trem dans le lang , le rcndcm fuíceptible ci'une plus

prompte oud'unc plus eme dthuauon , & cene fc–

conde cau(e du mouvemem du cceur étant fuppo–

fée, il dü qL1"1I n'cíl: pas plu.s émmge qu'il batee

encore quclque tems , qlland il cíl: hors du corps

~~:~e~~"(;~:~:~:~; q~~~~¿·~~ ~clJ~"d~~~~~hr:~~~:

de; mats

ne croa

pas

qu'on pUt aucrcmcnr rcn•

dre 1a1fon de ce l'henomenc. Leca=urfu1vanrGaí–

fcndi, ne fe mc:ur j:ima1s f:ms chalcur, rampar-

. ce qu'aucommcnccmcncil

chalcur Íemi11ale.

dans la fune du tcms cc:lle qui c:íl: excicée par le

~~~~l:::c~~i f~~~s;r~~C~~Ctcq~~\l~ea'!cU~e~~~: ~:

de l'c:au qui coule, ou une

cordc

lendue , ou un

oids, ou quclqu'auu·e chofe de la tone

91~i

donne

e: premier branlc

la machme,

qui fuíle le com–

menccmenrde la fuicc des mouvcmcns, ainfi

il dt

neccíl:urequedans le ca:ur il

.lit de la duleur ou

~~r~;~~i~~d~~~ccen~f

b~~~l~e~u~ :~ci~e~~n~~~~~

inccricurcs l'.lu ca:nr,

f.1ílCnt

commenccmcnt

fuitede leurs mouvemcns, furquoi

obfer–

ve que la chaleur eR: vcricablemcntnecefraire, afin

que le mouvemcm du co:ur foic excité , mais que

le fi'\OUVemcnt mCmc cíl: nece<T:iire afin que la

chaleur foir enfuire conícrvée

augmcnréc , de

~~~ ~~tn!~:~a~!~~a~f~~~~ecii~~~:d~eC:l~;~~:~

Je mouvcmenreílc.1ufedc

chalcurconcinuée.

ajoUre

l'égard des ancres, qu'elles ne barrene pas

d'cllcs·mtme.s , ou qu'clles ne bauem pas par une

venupulfifiquequi lcur foit propre

paniculiere,

parce que fi aprCs :woir fendu une arcere en long,

avoir imroduic

pe·it canal d'une groffcur

conven:iblc , p:ir lcqucl le fang puiílC coulcr, l'on

f.>it une ligarure tout

l'cmour, l'anerc baura vc–

ricablcmcnt dcpuis le ca:ur jufques

la ligarure,

mais clic ne bama poinr, de la hgacure vcrs lesex·

trémirés, ce qui eR: une marque évidcnte que

les

aneres ne battcnt pas d'ellcs- mCmcs commc le

cccur. Elles ne bntccnc p:ts auffi ,

conrinu~-t'il,

par

l'incroduél:ion

l'impulfion du fang qm les fuífe

enAcr commc des oucrcs, puifquc par la mCmc

cxpericnce elles ne b3rcenr pas au dc-l:l de la hg:i–

rurc • quoique ce fong y p:iífc

coule

:l.

Pordi–

nairc.

conclud de

l;i

qu'il fuur que leur mouvc..

ment dépcndc origin:iiremcnt de

vcrcu pulfifiquc

ca:m rRCmc , ce

qui

paroit d'autant .elus

pi;o~

,Ll

u¡