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POT
Pou
- ¡>OTIEUX,
EUSE..
adj. Vieux moc.
Q!!i
amal de ca:ur
de rouces chofes. On a dit auJft
1
Etre
potie11x ,[ai–
re
Ir
potieux,
pour dfrc , Faite le délicat , Cm: di.f–
li.cile
i
contenter.
l'OTIN.
(.
m.
Laiton jaunc
1
dur , caíl'ant
&
fon–
nanc, oU il entre du plomb ou de l'étaim. On ne
pcuc dorcr ccue Corte de mécal.
~elqucs-uns
veu–
lemqu'on l'appelleainú
,a.
caufe qu'on en faic fou–
venr des pocs. On en
fait
des chandelicrs , des
Pci~~beN~cr~"/.fi~ec;m~csa~n¿h;~t~c'h::c~~Apothi·
cairc. Toute force de remede liquide qu·on prcnd
par la bouchc , pour la confcrvacion ou pour le
rérabhCícmenc de la famé. 11
y
a des Potions de di–
vcrfcs Corees. Les unes fompurgativcs, cordiales ,.
aftringcmcs , pcé\:oralcs
;
les autres apcritives •
fomnifercs, diuretiqucs, hcpatiqucs, hyftcnqucs,
vulncr .aires , carminaüves&c. Les remedes purga-
~~~r~forr~~n,e~cJ'a!~Íc~:;~:epconaJ:~~np9~,ep~~u~~
r:~;l~~tJéi[é~;l,[ 1~~~;r:i:q~·!1~~ ;~~~le
1
sc~bv;:~:~
~
0
u~~~: f:~~e:::~~!~;tc'r:c~~~~!~ l~r~eo;~i~~~
du Latin
Potio.
POTIRON.
(.
m. Gros fruit rond,
&
couvert d'unc
écorcequi tiene du jaunc
&
du rouge.
c·e~
une
cfpccede cicrouillc de difticilc digellion , qui viene,
a
une plame1-ampamc.
11
y en a qui ne v.•lenc rien.
Ceuxqui fom bons
a
manger fe cuiíenc, fe fricaí–
.fcnc ,
&
fe menem quelquefois au
poc~gc.
Potiron,
fe die auffi d'une efpece de Champignon noir au
de~ans,
que les Lanns appc:llenc
FungH1.
Pline
die
qu'1! y a des Potirons, appellés
•1~,_.~
p.1r lesGrccs,
qui n'onc ni queuc ni racmc.
~clqnes-uns
vculcnt
fcuc le mot de
P--4tiron
vienne du Grec
,,.,,i
1,.,,
i
cau-
a;i~~~é~c:,;:~~~np~rl~~ ~~s:;~:'d~fa ~~a~~i~,:~~
ce .ivec une coupe , ou un vafe
i
boire renverfé.
POU
POU.
Í.
m•.
Vermine qui pique,
Be
qui s·engendrcde
la
chair, fur-tout dans la che. La cralíc
&
la
fuc:ur
les
engendrent quelc:¡uefgis dans les chemifes
&
~~~: ~C: ~~~i:s
u!e
g~~
1
;i~ fafcr~~~t~~:~~~ Jue;~~~~
ceau. Ses yeux qui íonc derriere fes comes font
environnés depoi!. Ses comes Je font de mCme ,
&
on voit
i
l'cxrrémicé de fon bec une perite émi–
nencc. qui peuc bien ícrvird'écui
a
fon aiguillon,
:l
ca~fequ'il
n·a .Point de bouche qui s'ouvre.
Du
deílous <le
fa
pomine fortenc fix jambes , diviíées
~~ª~íl~;~~1~abi~t~ed~º~'ut~fl:~:ª~h~g~~~c¿~lfeed~
reílede.íon corps efl: luifancc. La derniere partie
~e
Ces ptés eílarmée de deux pinces d'une grandeur
mégale. Sur fon dos
fom
des incifions en forme
d'anncaux, des poils
&
des marques , tclles que
}~~:~;¡s~s~: ~~~~~~~
1
1
;s
~~i: :~nf~r:nc'ld:S ~~~P~
~~~r~.~~{ii~~J~;~:tt:O~i~i°~·!~~e~~~e~~~~ ~:;
poux dans laplíipartdes bCtes. mais jarnais les
A(–
. nes n'enonc. On ditqu'ils rneccem le lian en ragc
ca.neils le coul'mcnccnc.
On trouve
auffi
des
Poux
At¡llatit:¡HU,
done
la
~º;!~~~~¡~~1~~rrf~r~~;;d;
1
,~r~~i:sf~
1
íl~'!~~~~1i:
1
d~
~ange
&
d
1
e bourbc , C!u'on croiroit que l'eau auroit
ccC changce en Cang. On appelle auffi
PoH,
Une
POU
fone d'infeél:c
d'~cang
de mer, qui toucmente Je
poirfon.
PoHAº
dtboi1.
Efpecede fourmis oudevcrmitfeiux
qui onc une pecite tache noire fur la tCte ,
&
Je
reíle
~u
corps
to~r b~anc.
lis l'onc plusmollaíl"eque
:~:r:~~~~il: r~:~~~~r~.ca~~~: ~e~toisªoK~~t~~~~~
. chem. Les Habitans dc.s Ancilles , oú ils fe ren–
concrent en quancicé , les om appellés
PoH:c dt /,
0
¡
1
a
caufequ ils s'engendrenc de bois pourri. lis
biáf~
[ene avec de la. recre de petitc.s galcries , ou con.
duirs un peu plus amples que le tuyaud'une pla–
me ,
&
leur
fom
faire tanc de milliers de tours
ck
:~~::~fi~ ~utu~i~e:i ~~~f.~~~Í~n~~:~e~na:s~::
me dans une peñte fouereífe,
i.
couvcrt des
em–
buches des pctics oifcaux
&
des lcfards , qui
les
avalcnc avec gr.indc avidicé comme un
m~s-foand
morccau. Si on y faic quelque breche ,
ils
s'appli-
~a~~t.:~~-}~~! !~~ef.~~e~~i~clec~~~~:~r~va;~~~
ment ils peuvent en vemr
a
bouc avcc ranc
d'a–
drelíc. Lorfqu'ils
Ce
font un peu trop mulripliés,
ils
for;it comme une ligne de communicarion tout
le
longde la Cole jufqu'au prcmier jointqu'ils trouvent.
Ils y bitiCfem rout de nouveau,
&
allane ainfi de
coin en coin
&
de joinc en joint , ils pourriffent
tous les lieux oU ils s'arrCtenr ,
&
en peu de
tc:ms
ils font tomber un bitimenc en ruine. On ne lcur
coupe chemm qu'en frotrant d'huile de vache
de
· mer les lieux par oU ils paílCnc, & méme
{i
on
en
verfe
íur
la mone , ils l'abandonnenc inconrincnr.
Loríqu'ils onc quieté leur dcmeure. clic noircir,
deílCche
&
briilc aufli vire que deo; allumcm:s.
On
a ob(ervé que quand ces petits infetles vieillifft:m ,
les ailes leur viennenc ainíi qu'aux fourmis,
&
qu'ils
s'élevc:nc en l'air,
m1is
ils n·y vivcnc rout au·plus
qu'un jour ou deux.
Poux dt Phar11on.
Animanx du Breíil qui cnrrent
daos les piés entre la chair & la peau •
&
qui y
font
une playc qui les poucric. lis dcvienncnc en un jow:
de la groífeur d'une feve.
POU. adv. Vieux mot. Peu.
Á
po11 qut jent 1.IOHS occi.
Pourdire,
Jls'enfallHt peH.
Ona di1au0iP01.
Mo11/t tfl Po] do trtls Ám11n1.
POUACRE.
[.
m. Vieux mot. Paralytiquc.
El!t gutritlt1 Ttropiqut1,
Lts PoHACrt1, lts FrtnAtiqHes.
POUAIR. v. n. Vieux mot. Pouvoir. On adir auOi
Poutr
&
PoHfr; Pojl,
poUI ,
11
pcut,
&
PoHijl
•
PÓ~~É. r·~~~~
p/111 gros.dt1 doigts dt
IA
~lfi11:
A
e
A D.
F
R.Ceíl:auffiuncmefurequicomprcndJa
douziéme parcie d'un pié de Roi, comenam dou–
ze lignes_, done chacunc eft largc de. la groífcut
d'un gram dºorge. Le Ponce fuper6.c1el quarré a.
centquaramc-quac[c
d~
ces
lig~es,
&
le Pouce
cu–
been amille íepc cens v10gc hult. Le mor de
PoNct
vient du lacio
Polüx,
qui veut dire
la.
mCme chofe,
&
Poli~:-<
de
Polltrt,
i
caUft: que le Pouce a plus
de force que les antres doigcs.
Ce que l'on appelle.PoNctá't"", efl: une quan·
tité d•eau courame
qm
paífc: fans cclfc par une ou–
verrure ronde d'un pouce de diamem-e. La fuper–
ficic de l'cau doic toUjours dcmeurer plus haute
~~~~:
1
~~~n1~~:J:~~~~ ~i!r~~i~~;~udd~~~c:~~v~¡:
nutc ,
&
huü cens pintes pendanc une hcL1Ic.