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riffc de telle force lorfqu'il fe fentprisi l'hamc:~on,
& qu'on le tire au riva~e, qu'on cfi comraim Je le
poner un pcu loin avcc le bQut de la ligne, fans
Fuvo1r le prcndre par aucunc parciede fon corps ,
~~i~~! Íoic ~:;~~uccxfc:[sed~i~t:,~;eª:;d~~~~íleCa~~
~,;'(./ b~ f~isu!:~~J:~s1~'!~::C~~~~¡~:b:~=
fe <c:mplic de vent , dom on fait la collc la plus tc–
na..:c & la plus fono qui fe puiCIC fairc. ll y a qud–
qucs auu·cs Poiífons armés , qui ne d1ffc::rcnt de cc–
lui-ci qu'cn la fimation ou en Ja longucur de lcurs
poimcs. Les uns les om en fom1e de: grandes étoi·
~C:~. les auucs plus counes , & les autrcs plus mc-
D~s qu'on a pafiC les Canarics, juíqu'i cequ'on
;ipproche des lfics del'Amc•ique, on voit fouvenc
forcir dela mc:r degrofi~s troupes de Po1ffen1vol11ns,
~~i~~;c~~~;~~¿:e!e~;~~~~l~~'~J:1~r::d~ºí~~; ,
at!~s, qui i proprement parler font leurs nageoires,
fu~1: ;:;~r;~;f~!bí~h1 1~~r:~ªh~~:~g~e~~\~s¡rlfu~~
plus largc:s for le dos, & ont la tC.e plus ronde.
Leurs ai'es qu'ils ont comme une chauve-fouris ,
commenct:m un peu au-ddfous de la cece, & s'é-
:::~~c br~~q~~j~~~~~ª~: (::~~ i~~:r~eº~l;~~\~
~l~~~c~d~i1:;~~-id~~~fsv;~I~ ~~~~ P~~~t~:r:•dt
1
:
f~~l~;~r~,:~~:~!sª~~I~~:'a
3r~:~:Ube0:. l~:sp~~~c~~~
ric.s, qui n'om que la grofíeur des perirs goujons,
onr les ailes arrondies par le bout, pluscources, &
be.iucoup plus larges que les autres. Ces Poilíons
donnent fouvent en volanr centre les voiles des Na–
vires , & tombenr mC:me en plein jour for le cillac.
Ceux 9ui en onc m:mgé les crouvenr trCs-délicats.
Ce qu1 les oblige aquim::r la mer. c'dt qu'ils vc::u–
lem éviccr pluficurs grands Poiffons, & entre aucres
la Dorade • don fonc cruellemcnr pouríuivis ,
mais ils ne fom p1 iuOc en l'air , qu'un grand
nombre d'oiíeaux fondenr fur eux, & en nient &
dévorenc am!lnt qu'ils en pcuvcnr amaper. S'ils
retombent dans la mer , les grands Poiífons en font
leurcurée.
On donne le nom de Po1ffe111 , 3. une Conftellarion
qui foic le douziém.é figne clu Zodiaquc oU le Solcil
entre au mois de Janvier. Ellea rreme.quam: étoi.
les felon les um , & treme.neuf íelon les :unres.
fe;t:lf:n&l\ ~~~;~n'}~¡ tc;~;~~rm~~~:r~;u~u:f;i~
fortc de liqucur , comme le lait. Ce mor en ce fens.
viem du Latin Patio.
PO!S~ONNER!E. f. f. Halle ou l'on vend le Poilfon.
On d1t :il yon , Lapicherie ,& non Poijf'onnerie,
comme difcnt les Furccierifies > i Nances , L11ohHe
'"'poiJTon.
POISSONN!ERE. f. í. Ullencile de cuifine, qui cll
un vaiGCau de cuivre faic en long , mediocremenc
creux , avecdes rebords & une anee. On l'érame
propremc:m, & on y foit cuire du poirfon.
POJTRAIL. (. m. La p:utie du devane du Cheval.
qui eft: au ddfous du gofior, & au dev:mcdes épau..
les. On :tppellc aufli la bande de cuir ,
q~i p:tílC:: p:tr devancle 1.il du Cheval , pour ce-
~~~~J~~'ci~~~a~ :U~nJt·:.m¿;~~: ~~a~~ccÍu ~~ci~r~e;,~
tora/e.
Pottrail.(e ditauffi d'üne ¡?rofl'epiccede bois qu'–
on pofe de travcrs fur des piés droits de pierre, íur
des colomnes, des pilaílres , oude gros mues. Elle
POI
porte cout un pan de charpenteric , & quclquefoit
rout unmur de masonnene. C'c:íl:ce qu'on appelle
.Architrave , dans l'Archiccéture. C'eft auili une
piec.e de beis de '4-· a S· pouces en quarré qu'gn
paíledans les jumelles de devanr d'un preífoirpour
foUtenir le ffü quand il en daos fon repos.
PO!TRON. (. m. Eípece de Prune jaune, qui el\ la
moindre de tomes les Prunes.
POlVRE. í. m. Sane d'Aromate chaud au troifiémc
deg~~ , qui vienr en grains , & dont on fe ferrpour
~~rcª;~(ª~~~~~~~:Íes,v~~iat~~ ~ª$i~i~~ed~i ~:~~~:
;;:};~i;:ai;~n:o~ ~~e;~;~b~!~~~~ ;i:;~:du~:~~=
:~i(~~~n~~~l~xd~ 1r~~ff~:s¿h:t~~!sg!~~~d:'P~i:
vre a trois feuilles qui la couvrenc. 11 ya du Poivre
mile qui a fes feuillcs plus grandes. Le Poivre fe·
Íc~~I:~~~: ~:~t~~~Íe~1fi~~ 50~~:1~~u~~~g~ ~~~~~:
& fom venes en dehors , & jaun3n·es en dedans,
Le Poivre nous viene eles Indes , & les lieux qui
en produifem le plus , fom l\lalabar , Conor , Ca..
Jicur •Cranganor , Cochim , Campc:r , & .~ndragir
dans l'lfle de Sumacra, lh ncam, & plufieurs aunes
lieux daos celle de Java. Celuide Sum:ma dl ef–
timé le meillcur de comes les lndes aprCs le: Poivre
de Cochim. On le planee ordinaircmem :'t.Upié d'un
autre:trbrc . ou bi~n on l'a.epuic de cannes ou de
perches 'acaufe que fon bo1s étam auffi foible que
colui de la vigne ,ne pourroicfe foUtenir s'il n'avoic
pas un appui. 11 viem i de pccites branches commc
la grofdle rouge ou comme le genievre. Il· efi vert
ranc qu'il ciend. l'arbre, & ~efe noircit que quand
onl'acueilli & feché, ce: qui fe faitcn Decembre &.
Janvier.~1c:lques-uns diíem qu'il y a des Poivriers
qui produifem du Poivre blanc , mais non en fi
g:~~:~:1eº~~:c~uf;~s1~c!i~)~ ~~~~.~J;~n}~~bb-
btesi celles de nosgrofelles. Apr~ ces fcuillcsnaif ..
fem de pecices grappcs garnies de;: grains ronds,
veres dJns leur commencemem, & qui devienncnc
grila[rcs quaod ils ont :mcim leur maturité. Cc::–
pendam les Autc::tlrs modernes demeurent d'accord
qtrc le Poivre blanc viene de la mCmc plante,
& qu'il fe faic de Poivre noir qu on artofe lk
qu'on humetl:e de l'cau de la mer. en l'expofanc
~~~~id~:~e5t~1 ~~ain~ ;~~~~~t~~~~~~o~~~iÍ {c1 ~:~0::
blanc.
11 ya aulli un Poivrelong. LeSieurde Mandeílo
dans fon Voyage des Jndes , dit qu'li ne vieneqll'..
en Bengala , & que c'eft une autre force de fruir,
de la forme d'un ferd'aiguilleue Jmaisun peu plus
gros , rielé & grilam:~ conccnant une cerr:line pe–
rite graine blanche , quia le mCmc goU1 & le mCme
;~ªr~~l~u~~~:~;r;.;~~~r·Y s:i~~ec~~~er;~5;
quamicé de Poivre lonP.: dans toures les Hles ~e I'A·
mcrique, qui donnctr~~·hon goiic aux viandes avec
lefquelleson en fait cuire la graine. Elle viene :i
un arbrirfeau qui croit :l la hauteur de fepc:l huit
piés. Ses f nt larges commc les gr.lndes
feuillcs du en forme de camr , mince.s,
feches. & 'une odeur force & aromacique. Ses
branches fonr menucs & nouées de demi·pié , 011
quelque peu davan.tagc. L~ decotl:ion de fes re...
jettons & de fes racmes, pnfe avecun peude fuere,
~~~;;P~~~;s~r;t:~sª~~~~~~efe~Íe~~rfcss%rS::;~fe1;!
ulceres, c'cfi un remede arfuré fans qu'il foit be..
foin d'aucWle auuc i:mplacrc. Ces n;i.Cmc.s fc::uillcs