POE POG
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J~f~
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P~~i[~~tí.~. n~C::~d '}~:~~~:
1
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r:,~cc:~t:~;
d1ui
;:l~f~~~~:s~
t::,;
f
é~.:~~~;
une chambrc fans qu'on voyc le fcu,
&
cela par
le moyen d
1
unc ouvcnurc qu'il a dans ccttc cham–
bre , qui cft voifinc de cclle oll il eíl: placé. ll a un
conduit par oU s'cxhalc la
fum~c
du bois qu'on
y
brfüe. Ces
PoCles
íonr fon
communs en
Allema–
gnc. en Suedc ,
&
autrcs pays
fcpcentrionaux.
On
appcllc auffi
Potle
,
L:i. chambrc que
le PoCle
:::~:~·
C'efr ce que le¡ Ancicns appelloicnt
POESLE,
ot.r
Po1L!.
f.
m.
D11i1fau1 lu¡Hel onporte
lt
~aint
Sacrement
ANX
MAlades
dr
á11ns
les Procef–
jions.
A
e
AD.
F~.
On donne ce mCmc nom de
Poi/e,
au Dais qu'on pn:fc:ntc par honncur aux Rois
&
a~x
Princes quand ils
ÍGnt
lcur cmrée en
quclque
Vllle.
Poilt
,
fe dit auffi d'un drap morrnairc que
l'on mer fur un cercucil pend:mc
Ja
ceremonie d·un
encerremenr. les Poiles
fonc
de vclours noir ,
&
il y c:n
a
en broderie daos les Confrairies. M. Me·
nage croic que
Po'ijle
vient de
.A
patenáo
,
3.
ca'Ufe
qu'on l'étcnd fur le cercueil. Borel le fu.itvenirdu
vieux mor
Paile
,
q_ui fignifioit la. mCme chofe,
comme
il
parolr par ces vers.
Si ot deá1tns
/4
hierre
Hn
c•rpt,
Et/Hr
le
paile pAr átfors
Avoitunt efPte CoHchie.
~¡~~!:!!ee~~~d~u~~eé~:~'
f
u;~een:xd~¡;1:;::~
• rienr , ce qui a tair
di
re ,
Mettre des enfAnJfaHs le
poifle
•
en parlant de la ceremonie qui fe fait pour
legicimer des enfansque l'on a eus avant que d'en
épouíer la mere.
Poilt,
dit-il ,
efl Hn dais oH del
t¡t11trr(
.i
ptnttJ Is 'l""tre c81f'1
,
fr1tngl'es ou no,,,
portt'
d
chacun do coings fur un bJton
,
il.ont on ufo
Es
proceffiom
,
(fr
tntrl'es de R•is
&
PrinetJ, m leHrt
frilles •car &le S1tcrtme11teflfaub1icelHi Po1le
1
(fr
lt Roi en efl forcouwrt
,
eflant chlfjCun
defdits
t¡uatre b1tjlom portl au poing 1ar quelqHt perfonnt
J:homuur. I/ fem/-Jle venir de
ce
mot lati11
Pallium,
&
pttrt11nt auftmu l'efcrivent mal par
f
í>oille.
Buáts /'interprete en latin
Umbella,
non trop hors
de propos. I/ efl different du duiJ
,
parce 91u le dais
efl fu[pend11
&
devale en dojfier bien
b111
,
&
n'efl
port( ni fouflenH de '1Ajlons
,
ain1 pendant dM plAn–
cher [Hr lA table OH jiege roJAl
•
oi"i
le Roi prend.
fi1 rtpAJ
,
OH
fo
f~d
e11 authoritl,
PO E LET TE. f.
f.
Vieux mo<. Palene de Chi·
111rgicn.
Enfan¡,qu'on met enpo"ilettts ficher,
Chez. les Bttrbiers, quAndpleine
LH1tt
4rriv,.
Po'ilette
,
eft auffi une poClc de cuivre
.l.
dcux
anees
a
fairc des ongucnts,
des
confitures, &c.
l'OELIER. f. m. Anifan qui fai< des pocles. 1l y a
a
Angers une
me
de ce nom oU ces Aniíans
font
obligés de loger,
&
om
la faculté
d'cn
faire délo–
ger tous
les
aunes.
I>OE~TE.
í.
f.
Vieux
mot. Puilfancc. On a die auffi
Po'i{ler..
1
pour dire ,
Puiíl3.ns.POETER!E. f.
f.
Vie
uxmo<. l'oclie. On a di< auffi
Poitofr,
-
POG
PO GE.
Tcrme de commahdemcnt dont les
Le·
vamins fe ícrvcm
Cur
mer,
&
qui lignifie
.Arri·
v e
'º"'·
L'Officicr
prnnonce ce mot , qu
11¡d il
veu,
que
le
Timonier
pooffc lábarre
íous le veme
POI
commc
fi
on vouloit fairc vcnt arrierc. On dit
auffi
PoHgt,
POI
1'
O
l.
f. m. Oifeau de proyc qui fe ttonve au Pays
des Noirs.
11
a
les
griffcs crochues
>
&
fe
ticm au
'bord de la mer pour prendre des Ecrevices.
PG>IDS.
(.
m.
~11/irl'
de
C"J"i
efl lour¿.
II
fo
Ji•
Auffi de cert1tin1 morce11H:t.' de c11ívre
,
dr
áe
crr.
tA;11es m4.ffos de fer ou de plomb do11.t on
fo
/tri.
poHr c.nnoitre cambien Hne chofe
efl
lourde.
AcAo.
FA.· Les
Poids
fonc
c\iffcrens felon les
tcms
lié
~~
0
~1.ieu.x.
,
&
il
y en
a
depuis une livre,
jufqu'1
En
Méchaniquc on appellc
Poidt
tout ce
que
l'on rcgarde comme devant Ctrc mU ou foutcnu,
&
.ºº l'oppofe
a
p
uiffence
ou
force
J
qui efl: ce qui
dou agir pour monvoir ou foutenir le poids
dans
~~~~~ ~~e~:c~~~:~c~~ ~uf.~~ferc!id r:i:~l~~~
~irei:~\ºouy::p~ri~~~l~~ l~u~~~;ci;~~.[~
On appclle
Poids Je mArc
,
Cclui
qui
fcrd
pc–
fer les chofes precieufes, ou cellcs qui fom en pe–
tit volume,
&
il fe die generalemenr de tous les
Poids dom on fe (en
d.
pc:fer a.vcc les balancesor–
dinaires qui ont deux bras. On n'a commcncé
i
s'en
Íervir en France que
fous
Philippe
l.
&
juí–
ques-13. ,
la
Jivrc d
e Poidscompoíée de douz.e oo..
c~s,
y
avoit été en
ufo.ge. On s'efl: fervi dcpuis de
d1ffcrcns Poids de
marc ,&
aujourd'hui il cfl: divi-
ff
;na
hd~~~~~e~esp~ia~i f~~t'nf~~;:1;~~~~~e~
g;:s:
dont les Effayeurs fe 'fc:rvent pour pefer la
marie..
re de lcurs eíl'"ais.
M.
Boifard
fo.irremarqucr que
leur pefame1;.: n'eft qu'imagin
aire,
&
qu'ils ne
peíent que ce que l'on veut, ces Cortes de Poids
n'étanr qu·un diminutif
&
un abregé du Poidsdc
mar~.
On les appelle autremenr
Stmelles.
On
les
a mis en uíage pour faciliter l'éprcuve de l'or
&
de
l'argcm par le feu , afin de n'Ctre pas obligé
d'avoir rccours aux affinagcs,
tant
parce qu'on n'en
a
pas toUjours une aíl'"és grande quancité pour
affi·
ner, que parce qu'il coU.teroit trap
a
le fairc.
Les
Orfevres
&
les Jouaillers ont auffi lcurs Poids de
fin qu'ils nommem
K11rttts
,
'dom ils fe fcrvenc
pour pcfer les perles
&
les pilrres precieufes,
auf–
quelles ils donnenr
le
pri:r , Cur le pié de chaquc:
karat, <JUi ne pefe que quarre grJins. Le Poidsdc
marc onginal cfi: gardé fous trois clefs , dom
le
prc:mier Prc:fident de la Cour des Monnoies
:i
l'unc
le Confeiller commis
a
l'inftruélion
&
au Jugcmenc
des
Monnoics·a l'aucre,
&
le Grcffiier en chef
gar..
de la rroifiéme.
En Mcdecine >le Poids fe diviíe en livre ,once,
dcachme , Ccrupulc , obole
&
gr.!.in. Le grain cft le
b~~~pneo~r~c>t~~sdio~e~~rre;!sd:u~~:t"n·~~rg~
trap
fec.
11
fout dix orains pour fairc une oborc:,
deux oboles pour un fcrupule
>
trois fcrupules pour
une drachme, huir drachmcs pour une once,
&:
douze onces pout une livre.
Onaappellc chés
les
Juifs,Le
PoiJ1 du
s~11El114;,.
re.
H"n
Poids celebre qui étoic fous
l'imendancc
1
d~
PrCtrcs qui en gardoicm l'étalon ou l'original.
C'é~
~li~!d~};~~ ~~·~ie~ªS~e~~~~:o~~~;;:.AJt~"r:::~
po1~~A~T~
3
}~:~ ~~~:ndec a~e~~nnoics.
1
Il
cft
dir
daos une Ordonn:ince dt: l'anuéc 1586.
~n
p
:i.rl:int
des pefécs
a<
clfais qui font quclqucfois uouvés