PLO PL U
PLONGEON.
(.
m. Efpece
d'oií~au
aquaciqne, qui
fe rrouvc fur les rivicrcs auffi-bten que fur la mer.
Le
Plongeon de mer,
cft de
~a
groílCur
~·un~
Scr–
cellc. Il a le bec noir auffi-b1en que les
¡ambe~
lk
cour le deffus du corps. Il a auffi la qucue noue ;
elle eíl: af'fés coune,
&
fon
venere
eíl:
blanc; 11 eíl:
couvcrc d\m dnvcr trc!s-fin. Le
Pbmgeon de riviere,
cfl:
noir Cur le dos ,
&
blanc fous le venrrc,
&
a le
bec lona
&
rouge, les p)umes forr déliées , trois
doigrs e::,, chaqlte pié,
&
les_ongles cxrrémement
plars. Cet oifeau eíl:plus pene que le caoard.
On appelle auffi
Plongeo111
,
Cerrams Nageurs
J~ ~~~~~~:r
0
~~~t~C:ed !~:e;.~u~ ;º~h"c~~~~o~:
~~~~~
ou quclqu'amre chofe qu
0
e
l'oA
voudrou re-
PLONGER.
v. a.
Meme, enfonccr
da.nsl'c:au. On
dir en rcrmesdc guerre,que
LecAnonplonge,
quand
les<lécf.arges s'en font de haut en has.
M.
Menage
t~: Ía~~~~j~~:~e;t~fit~~º;¡':~:r.:~:.ca.ufe
du plomb
f'LORElS.
(.
m. Vieux mot. Pleurs.
·
.Alor1vijfiex.11nploreis
S1
fort
&
Hnfofi,,radis.
PLOUMEON.
(.
m. Vicux mot. Tasdcgetbcs rcn–
verfées.
PL U
I>LUMART.
(.
m. Aile cmiere d'un oi(on qui fert
:l
necmyer. Qi!clques-uns difcnt ,
PIH1nlfil
ou
plus
mal cncore
PIHmas.
l'LUMASSEAU.
(,
m. Pccic boficdc plume que l'on
c;iillcexprC! ,
&
dom on fe (ere
:i
plufieurs
nía ...
ges ,
camine pourmenre
a
des fleches>
a
des
c1~
..
vcffins,
&
3.
quclqucs :iutrcsiníl:ruroens. Les Cht–
ruroicns nomment
Plumaffeaa:r:
,
Les rentes de
~~~:r~~'.e~~i~cmÍecr~;fe~~:n~e~E~~~: ~~u~~~)~
bandages n'incommodenc
b.
parcie. lis_
les
appellenr
ainíi ,
3.
c::iufequ'on fefervo1t aurrefois de plumes
pour l
e roCme ufage
On
m.erdes Plumalfeaux d:ins
les
narines des che–
vaux
m:iladesde
l:i
gourme pour
la.
leur faire jec–
ter.
P.LUME.
f.
f.
Ce
e¡ui
couvre les oifeau:'t:
dl;·fort
d
la
for1unir en l'air.
AcAo. Fn..
On
f~u
d1fferencc en
Fauconnerie encre les plumes des 01feaux
&
leurs
pennes.
Plume,
dír N1cod,
c'efl toute plmne de vo–
latille
,
combíen que aucuns veulmtappdler
Penne,
celle 9ui efl de :ros tU}'IH
;
&
Plume.
celle
qK.i
l'efl
de court
&
grefle,
&
Duvec,
celle qui efl la plus
menue, molle&jloHette. Les Ancíens F ranfOJJ par
&e
mot
Plume ,
entendo1ent ce/le qu'on
pttrte
aux bon..
nets, chappeaHx, chanfrains dei chevaH."t'
,
&
Jur
les pommude lill deparemmt
,
ce qHe
.f
prefent par
Hn
mot
&
prononciation forAine
on
dit
Pennache.
Pluroea11jfi
/1tpp..elle celledont on efari1,
&
Plume,
e1ttre
F
aulconni~rs
efl
IA
CNre q1lon don11e
a
l'oi[eau-,
faite d; pied d-e /ievre
011
de co_11nin oH bien
de~
coton
,
ON
dela pl11meq11ieflforlejoinllde_f'aUed'u11e viei/,..
ir
geline.
Plumcs travcrfaires ,
groJ!es
&
bien couloH–
rtesde vermeH& de noir, groffesfont ce/les
q1,;
en–
/i'}'tlent ce/les de lnpo;G-rine dte Faulcon.
.
On appellc auffi
P/ume,
en rermes de Bocani–
qne , La panie de
la
graine, cachée dans
les
cavi-
;~c1~¡ ;;c~~~;:n~;:n~:e1:l~~r~~ :~nq~!~ed';~isp~;
vegeucio1:1 forme le corps ou
la
rige de la plante.
Elle efl: prefque de mCme couleur que la radicale
fut lo bofe de loquclk elle ellappuyée.
Tome
II.
P L
U
24r
Ondie en termes de
faucon~erie
·,
Donner laplu–
.
me
J
Coiftau,
pour dirc, Lui tlonner une cure de
pi
u
me.
PLUME'E.
{.
f.
On die,
Prendre 1meplHmle
d'A11CY~
Pº%:!,:~; ,P~~:~fir!:'nmt~;!;en~reeMac;oh,
&
ondit,
J~~~:{~~t:~;i~~~;~;re'!n~~sdd~vne; !~e:~r;;~r~~
dégauchir.
PLUMET.
f.m. Simple plumc qu'on mee amour du
chapeau. On appelle en termes de mer ,
PIHmttd'
Pilote ,
Plufieurs plumcs que l'on mee dans de pe–
titsmorccaux de liege ,
&
qui volcigeam au gré du
venc, fomconnoirred'oll
il
viene.
PLUMETE' , •'•· adj. Termc de Blaíon. C'ell la
mCme chofe que
le
moucheré du papclonné.
Yl1r
mett'd'argent
r!r
d
'az.ur.
PLUSOR, ou PLUSH01ts. Vieux mot. Plufieurs.
De vous parler en pluhors
/imx.
l'LUSOUR. Vieux mot. La plupon.
EtfifaJbitnqutli plufaur.
Te11drontmesftrmons dfoloHr•
PLUVIAL.(. m.
C'écoic auu:cfois une forcedcchappe
onde m:imeau que
les
~cdefü.füques
,
&
pamcu-
~~~1:mf~n~~-"~~li~~c~: •pfuº;~o.1e~~ ~;cinca~~~~~:
Pluye.
Ceíl:
aujourd'hui une grande Chappe ou ha–
billemenc de' ceremonie
, qui! les Evt:ques , les
PrCcres,
&
aurrcs Ecclefia!hqucs porccnr en cer–
taines fonél:ions. Tellc e!l la. chappc de l'Officianc
quand il encenfe. Le
,Pluvi~l
emoure come la per.–
~~~~~,
&
s'a.ttache avec deux agraffes par le de-
PLUVIER.
f.
m.
Sone d'oifeau brun, marquecé
de
jaune.
11
ell de
la
grandeur d'un pigeon.
II
a
le bec
noir, rond
&
courc,
&
o'a que uois doigts ame
piés. Q.uclqucs-uns tienncm qu'il a pris fon nom du
J:idn
Pluv;aliS,
:i.
caufe que L'on prend mieu.x les
Pluviers en tems de pluyes.
PLUYE.
f. f.
Eau qui tombe du
Cid
&
qui proviene
de
l:i
compreílion des nues.
M.
Rohaur dit que: la
caufe la plus commune
&
la
plus efficace qu'il y ait
pour convenir les nues en pluye, n'eíl: :iutreque la
chaleur de l'air qui
a
été quelque tems concre la
terrc,
&
que quelque vem qui
cfi:
furvenu
a
c:nlevé
:~!snl~~~,~~c;:r~s.lac:~i;~r r;;shf~!t1:'J!~~q~~~~
fontcomeofées >
3.
fe fondee
&
a
s'épaillir en plu–
lieurs peurs tas ou ffocons , qui .ont la force de fur–
momer la rdill:¡.nce de l'air qui s'oppofoic
:ileur
~efcence ,
aprCs quoi '.lchevam de fe foA.d°re
p.arl'ac..
uon de
la
chaleur qu1 fe rencomre dahs l
es lieux
par
oU
ils paffc:nt en tombam , ils
fe
converciCfent
~ann~~u~~fodr~ r!~r~~: 2u!~~~~~r~ct:~~: 4~iºc~
porcc vers cene nue la prend par le delfus. Alors
rout confpire
d.
faire que lespecircsgouctc:s d'e:mou
~~~~~)!~~ ~~fe'r:~leq,ui~Ío~~~~~~c·~b~r~ed:ii~:~~
ces aíl'és fenfiblcs que leur pefantcur fair defcendre
&
qui groffilICm encare beaucoup par l'union de
celles quºelles rencomrent en penerr::inc tome l'é–
paiíreur de lanue. Ainfi
les
gomcs de pluyes
Ce
font ·
pl~c?t
p_ar a!femblage que par divilion, quoiqu'il
fou
vra1 que de
~roífcs
gources en cortibam aVec.:
viteffc, peuvemerre divííées en d'aucresmoindres,
m:iis il n'y a pas lieu d'encrer daps le fencimem de
ceux qui s'imaginenrque la_pluyc s'engendre d la
mamered'un feau d'eau, qu1 érant jené en has d'une
fenCm: fe div1fe
&
fe :épand en
di~e~cs
pecirc•