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PIP PIQ

qui fcrc

3.

lt:s attirer

&

d.

les pL"endre. Le porteau

contrefoir le cri du Roflignol.

NPE'E.

f.

f.

Ch::dfe

:mx oiíeaux, qui

Í'c

fait avec des

pipeaux , par le moycn defquels on en comrefoir le

en. Gctte Corte de

chnílC

fe

fait

duranr

la

vendan–

ge dans des bois raillis de cinq on fix

a1ls

de coupe,

ou dCs la poime du jour , ou dcmi-hcure

av:ull

que

le Soleil fe couche. On coupe le jeun.e bois des

hranches d

1

unarbre, fnr lefquelleson foir des en–

cailles pour

y

meme des gluanx , aprCs quoi on cou–

pe encare le liois raillis rrcnce ou quarame pas au–

tour de

ccMrbrc ,

fous lcquelon fuit une loge pro–

prc

a

s'y

cachcr. On

y

comrefair Je cride la fémelle

-du Hibou avec une

cenaine

herbe qu'on cient en–

tre lcsdeux pouces ,

&

qn'on

appliql1C

emre les

· deux lcvres en pouffam fon vent ,

&

en les prcífant

l'uneconcrc l'amre.

t.es

oife:rnxquicroyententen–

dre

le

cri

de

la

femelle du hibou, s'amaífcnc aucour

de l'arbre oU

fom

cendus les glnaux,

&

laplilpart fe

venant percher fur

fes

branches , y engluent lcurs

ailes •

&

combent

:l

cerre.

PIPI.

(.

m. Oifeau de l'Abiffinie, que ceux de Te–

gré appellenc ainfi

a

cauíequiil repece incclfammem

· ces deux íyllabes.

Il

aun inftinél: qui lui foit con–

duire lesCha<fcurs .m licu oU il a vil quclquc bt:re.

11

n~

les abandonnc poim )

&

chame conrinuelle–

memamour d'cux jufqL1'a ce qu'ils le fuivenc.

PIPOLE' ,

E'E

a8j. Vieux moc. Enjoli\•é. On crouve

dans nos ancicns PoCces ,

Terre pipoUe de jle11rs,

pom·dire , Emaillée de flcur-.s.

p

1

Q_

PIQYE.

C.

f.

Sorte d'arme , compofée d'un bois

ar~

rondi ) plané

&

de

la

gro!feur

a

pcu pres du

bra~.

Lapique eíl: longue de rrcize

i

quatorzc piés ,

&

il

y

a au bouc un fer forgé , limé , appbü

&

poincu.

Par une Ordonnance du Roi , on doic armer de

piques le riers d'une Gompagnic d'Infanccne , afin

d'arrCcer

h

furie des C:iValiers.

~and

on vcut

formerun Dataillon pour combame conrre

la

Cava–

lerieen rafe campagne, on commcnce par fa.ice un

corps de cous les Piqnier-s ,

&

ou les difpofe de cdle

m:iniere, qu'ayanc vuidé lecentre

&

fom1é un oc-

~~~~~:t: ~i~tle~~t~:u~;~~:fcr~;:;~:~1x

1

~ r~q~~

gages en

m~mc-cems

qu'ils convrenc les Moufquc–

taircs. On die, en termes d'évolucion,

Faire

dé-

{~i~é~i~~

1

n~Í~'m~~d~~;;~e !~1·~¡~~:~~p

1

~1Íé

e;,,:

a

caltfeqttt: cec oifeau a le bec

(j

poincu) qu'il per–

ce les :ubres. Selon du Cange, il viene de

Pica

.-0u

1'icca,

qui a écé dit dans la ba{fe Latinicé , pour

Spica,

Epi, comme

Ci

b.

Pique avoic quelque for–

me d'un épi. D'aucres veulent qu'il vienne de

Spicu/11111,

Javclot.

PIQUER.v.a.Poindre,

percer,entamer legerement dvec

qJt.ele¡Hecliofe·depointH.

AcAD. FR. Plufiems Ar–

tifans fefervenr du mor

Piquer.

En termes de Dé–

coupeur ,

Píq11er

du

.t11ffe111s

,

~'eíl:

le percer

&

le

figurer avec un peor

fer.On

die

Píq1ur11nbonnet,

pour dirc, Y foire avcc l"aiguille plufieurs petits

poinr quarrés en reil de

pe~drix

ou amremcm ,

&

Piqtter sm mate/as

,

pourdtrc , Le coudre avcc de

la

ficelle

&

une aigmlle

a

piquer. On

~lit

encon:

Piquer1mtfangle, 11n baudner.

pour d:re, Met–

rre un brin de ficcllc dans du cuir ,

&

faire de pan

&

d'aücrc une r:mgée depoints bien faits

a

c8cé de

cene ficelle. Les Cordonnicrsdifent

Pi9uer smfou–

lier.

C'e!lfaire des rnngs 4e points rout autour de

la

gr.wUrede la premierc femclle.

Pirp1er.

Tennc de Charpchcede. On die

Piquer

T1mt

JI.

PIQ PI

R

227

le bois,

pour dire, Marquer une piece de bois avect

un otttil de fer , pour le t):tiller

&

lcfas:onncr. On

fe

_fert

~u

plomb percé en rriangle , pour píquer les

beis fmvai:it le devcrs qui

s'y

rencomre. On die

des morro1Íes limpies,

qu'Elles font

piqHla

jufJ#:

en

ahOHt,

&

de celles oU

il

y

a eles

embreveme~s,

gu'Elles Jont piquées ltlUlfnt jufles en. gorge q1/en

t?bout.

Ph¡~er

11ne pierr_e,

en tenncs de Ma<jonnerie,

veur d1re, En rnfhquer les paremcnsou les lits avcc

la

pointe du marccau. On ledir aµlli d'un quarriet

de grais

&

d'un moilon.

On

dit,

en termes de Fauconnerie,

Piquer apr?1

lafonnette,

lorfque le Fauconnier fuit l'oifcau.

Pl~E~. ~·e ~~u~ª~iés ,P~~n~u~l~~~foi(~~l~u::~ri~

ou de cinq , qu'on fiche fur le terrain , ou pour ali–

gner , ou pour cendre des cordeaux , quand on

vcut marqucrlesangles

&

les mcíures d'un travail

q,u'on enrreprendde conduire.

II

Íe dh auíli des pe–

ms b:1rons poinms qui ont une coche vers le haur,

&

qui fcrvend. arrCcer

les

cGtdages d'unc rente¡ te

qui

faü

que l'on dit

Planterle pit¡Hef, lever le

Pi-

a~e:~afd?~n~r;r~~a~~~~~ie ~~::nreerfe~:~~:~;~~

qui monm:md. un écoher:i rracer un plan.

Pü¡1ut.

Cahier oLl l'on marque les abfens dans

un Chapicre. que Pon prive des díílributions ma–

nuellc!s.

Pü¡uet.

Jeu des Carees inventé du rems de Louis

'XI. comme l'a prouvé

~e

P. Daniel dans une f<ja–

vantc Dilfenacion dans le Journal de Trevoux de

172••••

Píquet,

ell: aliffi un détachc·mertt dtuhe armée

qui monte

la

gardcdans un poll:e avancé.

PIQYEUR.

f.

m. Chanoinequi tiene le piquec. On die

aulli

PonfJueur.

Dans les grands auehers c'clt celui

qui veille fur les ouvüers,

qui

obfcrve ceux qu.I

manquent une jonmée.

P 1 R

i>I~j¡~~?i~·e~ ::\~::L~~~cuP;!~~~ ~~m~=ft~~ti ~E=

roir RonAenr,

i

caufc de foh ronflemenc. 11 elt

long

d~

huir ou nenf paumes , d'un bon goilr,

&

forr eltnné. A'udedans de

fa

gueulc fonc deltX pier–

rcs larges d'un eaJme

CJ.Ui

Jui fervenc

i

brifer-Je co–

qu.illagc dom

ti

.faic

la

nourrirure. Les Sat1vages

pnfent fon ces p1crrCs ,

&

les ponem amour du

col.

l>IRASSOUPI.

f.

m, Animal qui eft de

la

graodeur

d'un mulec,

&

qui lui rclfemble prcfque enciere-

~~~'J:~~

1,a

:~re~

0

$;l~sc~~fj~r~~ :¡~~;~~~~

1

~u¿:~~1~

&

il a le:s piés fcndús com1he le ccrf. On rrouvc cct

animal en Arabie prCs de la mer Rouge. Les Ar:i–

bes fe fervcnc de

fa,

córne , lorfqu'ils fonr

blelfé~

oumordus parquelque bCte vcneneufe,

&

ils fonc

pourceb rremper cene come lix ou fept Jours dam

de l"cau qn'ils Doivenc ehfuitc.

PIROGUE. f.

f.

Sorce de batéau foit d\111 foul Atbre,

dom les Sauvages de l'Amerique Meridion:ile <me

accoiimmédefefcrvir.

PI~~~~l~~~l~;,~~::~bl:l~!~~~~~!~~c;~:l~:t!~~~~~~:~

j~· ~~~fi!~~~Pfi~fi~~~se;~ft~:~:~~~n~~~ct~ªJ~~~

odeur

•ÍOrt

agre:iblé. Tolite certe plante n'a guere

plusd'un pié ou un pié

&

demidc hauc ,

&

cl1ctufli

communc dans les paysfroids, qu'cllce:ft: rart dans:

les cl\aLJds. On ciem

fa

décoétion uh grand afüin-

Ff

ij