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222.

PIG PIK

avec elle. 11 faut que. les ,dcnts du

~ignon

, ,qu'on

rn~~:i;~~k~~:~~i1~~~;~l:~~\~~ ~~~:~~

l~r~~~~~

elles s'engrainent. Quand le Pignon avance d'unc

dem, il ne

foit

avanccr la roue que d'unc dcnr,

~~i~rp~~s

~~~~~;s~

~~t :~ ~~tp~~~Jc~~~ ~~::e~~;

le nombre de fes dems cíl: plus furpaflC par le nom–

bre des dcnts de

la.

roue. Parcxemplc ,

Ít

le Pignon

a huir dcnts,

que la roue en aic foixamc

douzc,

commc huir efi: ncuf fois dans foix:ince

douzc, le

Pignon fcra ncuf tours centre la rouc un. Si ce Pi–

gnon eíl: anaché au centre d'une plus grande mue_,

laquclle par confequent fera aut3nt de tours que lut,

une

p11if{.i11u

cíl: appliquée

circo~f~rcnce.

cene roue,

cnfin

une fccondc rouc qui scngr:une

dans le Pignon

:a.

Uil

aiilicu

circonfcrence

d~qucl un

poidJ

foi[

appliqué:, il

e(b

vi.úblc que lapmf–

fance fera pluiieurs tours, pendant que la fccondc

roue

fon

aiffieu qui porte le poids,

~i:_n feron~

qu'un ,

que d'ailleurs un tour de la

pm~;¡nce

qui

en mefmé par la circonference de la prem1ere roue>

~:r;~1r1~tr!;~fe~e~~:~et~~ffi1~~p;~t r::o~~~~~::

car

mettra telle inégalitéqu·on voudra

cn~re

ces

deux circonferences. Ainli de ces deux princ1pes Ja

viretfc de la puiífance fcra extrCmement augmemée,.

elle le fera tant qu'on voudra, parce que cela.

dépend de deu:oc differentes proportions qu'on peuc

coüjours !rngmenter. Par confequem une

crCs-p~tito

force pourra foii.cenir ou élever un rrCs-grand

potds~

Voycz MACH!NE

MOUVEMENT. On peut

~:~~~n~~~i~~~r~~~~pfi~et~~~;:sul~

f~:c~e~cso~;;~

pelle auffi

Pignon

un roulcau cannelé, qui

rc~ott

les

dents d'unc mue qui s'cngraine dans les canclu!es.

Pigno,,.

Terme d'Architeéhtrc.

parcie qui va

en rriangle

Cur laquelle on pofe

l'cxcr~mité

couvenure.

~clques-1ms

font venir ce moc du La–

tin

Pm11ion~

augmcncacifde

Pilma;

d'autresde

Tig–

wHm,

d'autres de

PinnacMlum

ou de

Pinnium.

Cange die que

Pi1Y1iHm

a figni.6.é la parcie

plus

~levée

d'une muraille,

que

que nous appel–

lons aujourd'hui

Pignon

été autrefois appellé

~/c"~:;o:';;::,¡}o~~ ;~aªuf:J::;~~::~1'!~

i~!:~t~e~

fois une pommede pin au haut des maifons. On ap–

pellc:

PigJ1011

redenu

Un Pignon qui eíl:

la tCte

d'un comble

deux égoucs,

dom les c&tés fonc

par retraitcs en 1uaniere de degrés;

qu'on faifoit

amrc.foj¡, afin de pouvoir monter fue le faite d'un

cambie) lorfqu'il

avoit des réparacions

fairc

,couvcrture.

Les Cordicrs appellent

PignoH,

rout ce qui fon du

co:urdu chanvre quand on l'habille.

PJGNONNE",E'E. adj. TermedeBbfon. Jlfedicde

ce ·(¡ui s'éleve pyramidalcmcnt en forme d'efcalicrs

de part

d'autre.

De feble

che1Jron pignonnr

á'argent.

NORA TIF, cv•. adj. On appelle, en ter–

mes de Jurifprudence,

ContratpignorAtif,

un Con–

crat par lequcl on vend ou engage un heritage

fa–

culté de rachar. Ce mot viene du Larin

P1gnHr

Gage.

P l G O U.

m. Sorte de chandelier de fer

deux

fOintcs, dom on Íe ferr dans les Navires,

qui efi:

fonproprei tenir unechandelle. L'une de ces poin–

tcs en pour piquer de cCné,

l'aucrc pour. p1qucr

debour.

:,.

P 1 K

P 1 K.A R D S.

m. Heretiqiu:s qui s"éleverem en

p J

Dohéme daos le quinziérne fiecle. Ce n'étoit pour

la plUpan qu'une vile

igno~~mte

populace

qui

laiffa ébloutr par un nommé P1kud, naufdu Pays–

Bas, qui renouvella les crrcursdes Adamitcs. Celui..

Ía~f!~~n¿i~~oi;~of~~~~u~;i;;l~ed~~~~~"::~Í~:;

donnoir l'cxemple de marchcr rout nuds.

d:ins

cecee nudité ils s'abandonnoien't 3 des falccés qui

fonc

horrcur. Ces malheureux íe fbttam d'C:rre les

feuls libres , choifircnr une Ifle pour leur retraicc.

On les en chaffa en

1410.

il yen cuc beaucoup

de brulés ou d'égorgés.

PIL

L AS T RE. f.

Colomne quarrée,

laquelle on

donne Ja. mCme mefure , le mCme chapite:m

mCme baíc qu'aux autres colomnes, Cuivanr l'ordre

qu'on veur fuivre. Q.!!and les Pilaílres ne íonc pas

ifolés, on les faic íonir ordinaircrnent du ciers ou

du quart de lcur largeur, íclon les differensouvra–

ges.

qui ne íoncm quelquefois que dela

tixiéme ou huitiémc panic. L'ufage eR:de lcur don–

ncr autant de largeuren haut qu'cn has.

~and

ils

fonc

canndés, la regle ordinairc vcur qu'ils aycnt

fept cannclurcs dans chaque face .de l_eur fuR:.

appelle

Pil4j1re

d11ns l'a11gü,

Celu1 qui ne pn:Íeme

qu'une cncoignure, n'ayanc de faillie de ch:ique c&–

cé que le fixiéme ou lCpriéme de

fon

diametre ;

Pi-

:tb:s

~:~;::1~ r~:":ce;, ~~~¡~;J~:Jc~epr~,::;:~i:!~~

les perirs Ptlalhes

hauteur d'appui qui fervenr

re..

centr les rravées de;: balufuesdes rampes d'cícalier

desba\cons.

Les Serruriersappellent

Pilaflres de fer,

CCnains

monrans

jour, qui écanc misd'cípacc en efpace en.

m~ricnncnc

les travécs de grilles.

Pilajlrede treillage.

Corps d'Archicell:urc long

étroit, qu'on fair d'échalas en comp:ircimenc,

qui

fcn

dans les jardins

décorcr

les

porriques

les

ca–

binecs de treillage.

Pil.jlrede

vitre.

Sorte de montant de verrc, qui

rermine les cótés de la forme d'un vitrail d'Eglife.

a fa bafe

fon chapice:m avec des ornemens

peines:

PILE.

f. Maflifac

Ma~onnerie;

tcl que ceux done

font formécs les arches des ponts de pierre. M. Fc–

libien dit que lorfqu'on faic les fondemcns des Pi-

!~:ic~! ~a:~~~~é!edeed;~ri

~(q~1~:\~~~~~~~~~sl~t~;~

re du fond de l'eau. On appelle

PileJ,

Lesdeux maf–

lifs de picrrc qui fofüicnnem les premieres arches

d'un pom,

plus proprcmenc, les maffifsqui font

entre deux archcs.

On,appelle,

Pile dfairede ltt

monnoie,

Unmor–

ceau de fer bien aceré de mCme que font les poin–

~ons)

au bout duqucl en

grav~e l'effi~ie

ou la de–

viíc. le coin ou l'effigie qui cft p:ire1llemcnc gra–

véc, Íc mec delíous, daos une boCce de fer,

lorí–

qu'on a mis le flan fur le coin , on mee la Pile def–

fus. Cerce Pile enrre dans la boCtc,

grands

conps de rnaneau donnés fur la Pile . on fait l'em-

f:~~f~bl:

Jries

:u~

~:·vatf~r~~~~c;sed~f/~s~c

cffigies des Empcrcurs pour qui elles éroienr faites >

étoienc gra.vées dans le coin ,

devife l'éroit

dans la Pile. C'eft ce qui pem-etre a donné Jicu

de nommer

Pile,

dans nos monnoycs, Je ccvers

oppofé

la croix.

Les

Mar~handsqni

détaillentappellenr

Pi/u,

Une

Malfede cu1vre oU fom enfermées l'une dans l'aucrc

touccs les panies qui la compofent d.epuis

livre