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PIG
les d'nnt fort m:luv:iiíeodenr. Sa racinc étampiléc
& laiffée une nuic dans l'c:auau fcrcin, ~urge: admi–
rablcmcncun maladc apres qu'on l'n p.lflCc par le ta–
mis. Elle eft fon bonne comrc Ja dyfemeric & arrC–
tc le flux de venere. Q.uelques-uns :>.ppellem cecee
hcrbe fJptg"J"·
P
1ci3:~:Íé~~:J·, ~~[~~/o~:~~ii~f.·;~~:~Íccn:~~~
ric de tomes Cortes de g1a'ins. On ticm qu'il connoit
tous les oifcaux de proic, & que lorfqu'1l en cíl: ar–
.taqué, la CrcflC:rellc le défcñd, Ji clic s'y crouvc. Les
P1gcons miles fe barrem pour les fcmcllcs , & les
pigconncs fe cochcm les unes les aurres au défaur
des miles. Elles pondcnc roU.jours deux ccufs :i la
fois. On appe:llc Pigeon Canchois , une forre de Pi–
gcon plus ~ros & plus 'gras que les Pigcons ordinai–
rcs, & Pigron P"'"->Cclui qui a des plunies :iux j::im–
bes. Le P1geon cíl: d'un grand dans la Mede–
cine , & quclquefois on le coupe vif par la moicié
pour l'apphquer Íur la 1Cte ou Cur quelque ::iurre p::ir–
cie. a6n de forrifieri.l ch::ileur namrelle , & de ce ..
foudre les reíl:e,. de l'humcur qui a écé la cauíc du
mal. On fe ferc autli diJ fang de Pigeon pour le
:~~~:~h~~~~r~~~ffi~~r~~rÍa~;Ps:li[~::: j~;¡~f::~~
chaud dans l'a:il , &; non autrcmenc. <l!!ant a la.
fience de Pigeon , clic eíl: trC,·chaurle & brlllame ,
a caufe de la qu:ilité nitreufe done elleahonde. On
l'emplo1e íouvcnc dans les ca.raplafmes rubrifiancs.
Elle eíl: admirable les maladies invcccrées. ti
aprCs qu'on l'a hroy~e& criblée, on l'applique avec
de la gr:tine de crcffon alenois. MClée avcc de la
!~~~n;e~~~r~ !c~e~ ;~::~~;; ,'e~c~~f~}~~~/~~~
ques Mcdecins la font employer dam des lavemens
pour rcmedier:i des coliques; & quand elle eíl: bien
broyée & bien criblée • il y en a qui en donnent
depuis un Ícrupuleou dcux pour fairc uríncr, & mC–
me pour rompre la. pierre. Le Pigeon ét:lm fort
<ihaud , échaufíe le fong • &; n'eíl: pas bon a ccnx qui
d~t~~P~~.rp~~!~~º~~te~~é~~~~n°~c~i~o¡;n~u~:gfoi~
P1p-i•n.
11 yaun Pigeonque l'on appelle Ramier, :l cau(e
qu'il Íe perche: fur les branches des :ubres; ce que
les Pigcons domeniqucs ne font pas. En Lacio P11-
/11mfn11 ou P4lumbe1. Diofcoridc ditquefon fang
:ippliqué tout chaud d:in.s les plaics des yeux &
dan5 les yeux rouges ,eíl: un bon remede. Il efl- bon
~~1~~!~~n~i:Je:ur~ ;~ ;~:~ei~rrJée:Sdf:~t ITch:~~
mpnques.
P1geon. Ordrc que Jean r. Roi de Cafl-ille éta–
bfo :l Segovie en t p9. LesChcvaliers portoient une
chainc avec des rayons du Solcil qui y étoient
au:i.chés. Un Pigeon d'or émaillé de pendoit
de la chaine , commc s'il ñu venu de voler du Cicl
en bas. Cec Ordre finic dansb mCme année de fon
établiffemenc • par la more du Prince qui l'a.voit
in!licué.
On dit en termes de Mac¡onneric ,Levu le pUtre
~:1:.~e1:':1c~~~~~~rfa'n~1~~~i;¿:~he~~~';~~¡ºta:~
de plitrcpur. Alors on emploie le plitre w1pen fer–
ré, fans le plaquer& fans lcjectcr, mais enlc levanc
doucement parpigcons avcc Ja main & la cruellc, &
cela s'appelle Epigeonner.
J>IGEONNIER. f. m. Lieu fecrcc oU un Chirurgicn
:e~~;. & peníe des gens auaqués de maux venc-
PI~~;: ~e~0 re~e~:f[~?~~;;~;:'q~7 ~c~1 ~C:~:1;a~;é
PIG :
qu:md on a fuit les lavltres. Commc l'on mee cet
acgem daos des vaiffeanx pour en féparer le v1f ar–
gent , il rcttem b 6gure de ces va1Ueaux , ou en
plaques, ou en culots , ou en pigncs. On les achece
:iu hazard fur les lieux :i caufe que le riere n'y eíl:
~~:~e1 :ª~~u;n·f~c31i'~cfati:"~ ~~ i~C:l~ ;~~~~~~sq~~
force pié-13..
PIGNET. f. m. Arhre qu'on appelle autreruent Pelf~,
& qui tient du pin& du fapin.
PIGNOLAT. (. m. Ce qu'on met des noyaux de pin
dans des On :1.ppdle auaiP1g,,olat. ce qu'on
en mct en dragée.
PIGN ON. (. m. NoyaudelapommedePin, que
l'on en tire de fes diverfes cellulcs ou concavicés.
11 eft doux , agreablc , & d'unc íuhfl-ance graflC &:
huileuíe.
11 y : les Antilles une forte de Pignon p_Hr_....
1,a1;¡, qu·on appelle P1gnon á'lnde. C'ell: le fru1t
d'un arbnílCau done on fait la plU.e:m des ha.yes
le long des chcmins, & que les Habiranf appcl~ent
communémc:nc I'Arbre noixde M edecme. $1 on
le lairfc crolrre fans le couper & fans le plier , il
viene gros comme la cuiCfe & de la hame':1r d'un
moyen abricorier. 11 eíl: fon hra1:'chu , &. faat hcau–
coup d'ombre i ca.ufe de fes fewllcs qu'1l a en trCs ...
grande quamicé , & comes fcr:nbl:thlcs 3 celles des
m11.uves , mais plu, grarfcs. liílées& de couleur du
vert Son 1ronc & fes branches íom cen–
dres comme un tronc de chou & rcvCrucs d'unc
~~ir;:c~~r1t; ii:~:i,ff~0 :~~n(a~~cc~;:d~~c~~~~:~~
~sfi~~e~~a~!~f1c~~~~ce~~:nt~¿~c~~ ~fc!~~~s {~~;
p!:c;e;re J~~t~Kfd~1~g~::.C~~a~~~~l~u~~~1::~~
ferme quacrc pignons. Ce ío.ntde pentes !101x groí–
fcs (eulcment commc lepct1r bout du do1gc & lon–
gues comme nos Pignons communs. L'ecorce.,en
eíl: noirc , mince, (eche & fon aiíée :l caJfer. Le
dedans cíl: trCs-hlanc & d'un goíit de noiíettes. Ce
Pignon purgc violcmmem par hau~ & par has , &
fait vornir quancité de bil~ ~ vu1der 'es eaux aux
hydropiques. La dofe ord1n:urc daos le ~ays etl- de
crois Jufqu':l Cix, fclon 12 force de ceux qut en uícnr.
Il faur prenJre gardc i ne pa~ mangcr uneP~!irc
fcuille bl:rnche qui fépare .le P1gnonp~r la ~omé •
& en eíl: comme le germe; 11 en pour~ou amver de
gcands accidents. 11 y:!. un aum: arbnffcau, appor–
té de la cerre fenne , qui porte des Pignons affés
femblables a ces premiers , & ~ui om les mCmes
qualités. Cet arbnffeau eíl: toucd1fíerem de l'aurre ,
ayam fes fcuillcs femblables au Napellus, niais plus
fl~!~tu~ t1 ~:n~~l~; P~~~;~~"t:sesA~u~'un;u~º:~
bouquet de plulieur~ branchcs d.e corail , Xom les
extrCmités s'épanoudfem en pcmcs Bcurs aulli rou–
ges que les branchcs. Ordinatrcmencil n'yn qn'une
ou deux de ces Aeurs qui réuíliffent. La petirepom4
r::J~ia~~rf;e~~o>d~~~se:n ::~~~~~~~l~u~;:l~~Íe~=
~:e f':s\:~i!s~ie:nºf~ t~!c ~~¿.e~~ fc~uJe~~suÍ:ch~~:
~u~i~C: ;~¡~~ud~~~·é~~·~;"~l~t:~~~~r,~~~~;rqd:tr:;
;~;~fle~~~~:t~~ff:a~~:r~~~:;,e¡~=~~~{~s~~l~':
~ rou;;;,;°" eíl: aníli un cerme de. Mathematique & li–
gnifie une rouc dcmelée '. qui ~ar le moren de fes
dents s'engraioe daos In 1c1rconfer~nce d ~me aurre
roue qui eíl: auffi dcncclec , & qu;~e ~j1t toum1t1