PI E
lomne.
r1
y
.i
un
P1tdef1.1/ do11blr,
&
un
P1tdefl1d
COlftutH.
Le prcmicr cíl:
cclu1
qm pone dcux colom–
ncs ,
&
qm cíl: moins haur que
l:ugc.
L
':uur~
ell
cclui
qui
porce un rang de
c~lomnes
fans rdlaucs.
~c.~~~;;,ffe;t~~ ~:~ j¡~J,:J,j~;~~c~~~";;:á:ft:~
parlanr dcccluidont le profil en concourné en ,m3.–
nic1c Je
b.:i.luíl:re.
~:rnd
1l
a fc:s faces 1nclmecs,
on l'="ppcllc
P1ukfl1rlen t1tl111,
&
lorfqnc les encoi–
gnurcs en íom camonnécs de quelqucs corps • c'cll
un
P1edejl.1! jlanqHI'.
tl
y
1
auffi un
P1edeflal
tr11111-
g11l.11re.
C'cfl:celui quiér:rnt en trianglc,
(ere~
por–
tcr une colomnc avec des figures fur Ícs
cnco1gn~
res. On
ap~cllc P1~deji11ux
par
f111//us
&
ret1'A1tts"'
Ccux qua Cous un
rang
de colomncs, for_ment un
avanrcorps att droitdc chacunc,
&
un arnerc corps
daos chaquc inrcrvalle.
PIEDOUCHE.
(.
m.
Pecite
b.l.Íe,longue, ou quar–
rée enado11cillCmentavec
moulurc:s ,quifen
i
po.r-
~~~~~~~~~ ~::tl~~~i~~~t~~~~~~el~I~I~;:~~~~;~
ci"
,
qui
fignifie
le pié d'un animal.
PIEDROIT. fi
m.
Terme d'Archirel't:ure. la par–
Ue du 1ambage d'une pone ou dºunc fenCrrc,
qui
comprend le cha!""b.r.anlc , le u.bl.eau
'.la
feuillur:,
l'embrafure
&
l'ccoin<;on.
Les
P1edrous des fcne–
lrcs, doivent Ctre
fon
cmbrafés,
&
refeu1\lés
de
dcux
i
ffo1s pouccsou enviran,
afin
que
la
menui–
feric
pmílC
joindrc conm:: les murs. On :1fpelle auffi
.Pudro1t,
chaque pierre dont le J>iedrott
dl
com–
pofé.
PIC.D-FORT.
(.
m. Termc
de
Monnoie.
Puct á'or,
d'ArJ(llf
,
&c. 'JHI
ejl
beAUCDll/ plHJ t'pA1ffe t¡H(
les
°pfrt:eJ
Je m1nmDI(commH,UJ,
&
91u fon
fra!P'
qrái–
mtiremrnt p0Hrfir111rd'ejfiti.
~e
A·D·
F
R·
lesOf–
ficiers de
b
Conr des Monno1es joutífent d'un droit
appcllé
Puás-fortJ,
:3.
chaque changement
&
nou–
veau
pié
de Monno1e,
i
caufequ'1ls ÍOnt obligés
de confeiller
:m
Roi ce qu'tl eft
:i.
propos
de
faire
au
fait des Monno.ies. Ce droir confüle
i
avoir cha–
cun une piccc ram d'or que
d'arge~t
,
t~arqué~
de
la
mt:mc empreintc que l:i Mon1101e qu
01
do1c
fa–
briqncr.
lis
Joui{{Cnc
:iuffi
~e
ce
mCme
<lroic
3
cha..
que avenement de nos Rots
a
la
Couronne. Cerre
f.1cce qui doit Ctre le quatruplcde chaque efpece de
aªé~~~ij~:eP¡~~~Ío~1::~~u~·?c~:,
1
~~eP~:~"/:~'·&~~
modclle de
la
Monnoie qui doit avo1r cours,
&
pour en tcnir toüjours le Pied-forc, c'etl-o\-dire,
pouren cmpéchcr l'affoibliílC:mcnt. Ainfi
toure la
perfcélion du poids
&
de
la
101
y
doic C:rre , fans
qu'ilsparticipent ricn du remede de poids
m
du re..
med.e de
101
pcrmis par les Ordonnances. On
a
roU¡ours obfc1vé de marquer ces mots fm la rranche
des P1cds-fons,
Exemplar probttt.t Mon,t.t,
ou
ceux-d,
Extmplum prob1u1 n"m1fmar11.
M.
Boi..
fard, qui a
{j
fpvamment éc1Ít des Monnoics ,
&
de lcurs Mpendances , dit qu'il
a
vU des Picds–
forcs
du tcmsd'Henri
IV.
marqués de cesmotsfur
la
rranche.
Perenni1111t Prmcipu G"11utrHfflJ rej/i–
tHtOTIJ
,
&
d'aurres de Louis XIII. oU ccux-ci
étoiem marqués.
Pertm,;ratt Ju/ltffim1 Princípis.
PIE-MERE. f. f. Tcrme d'Anatomie. Membr:meou
pcau
d~lica1cqui
foU.rient les vaiffeaux du cerve:iu,
&
qua
l'environne.
PIERRE.
f. f.
Corps dur &fa/,de q11ife form,t/11>11
IA
terre, <!;-dom onftfortpq11rla conflrHfl1on du
hJ..
smum.
ACAD. FR.
On appelle
Purre d, u11/I(,
toute Pic1Te dure ou cendre , qu'on a drcíl'Cc avec
foin &3force de petitscoups •.
&
Purren1rz11vre,
:~~~':;rá:;r;~,::i:::f:n:"ér~~~lera'!u~o:·~~ r~:
Ton:'
/J.
PI E
t:tilléej
Pierrtve,.u ,
ou
P1errt11elue,cellcquicft
cncore cellc:: qu'on Ja tire de Ja carricrc ;
Pttrre de
coHlmr,
cclle qui écanr rougdtre , grií:tcre, ou
no1ritre, fait
un
cffc::t agrea.blc dans les b3.tunens •
par
la
va1icté de fes coulcnrs. La
Pierre dch1111x,
cít
une force de ptcrre graCfe , que l'on calcine pour
fa1re de la chaux. Elle fe trouve ordmairement aux:
cOces des Monragnes. la
Pierre
it
plátre,
eíl une
aucrc fone de Pierreque J'or\ pulvenfe pour faire
Je plicre aprC:s l'avotr cuite dans des
fours.
Purre
de ba1 appartil
~
cíl: celle qui potrc peu de hautcur
de banc;
Purreen deb•rd
,
eelle qui fans
e
ere com
4
maodéc cíl voiturée
pr~s
des anehers par lc.s Car–
ricn, quoiquc l'aueher foit ceflC:
;
P1errt d'encoi–
gn11re,
celle qui ay;int deux paremens couronne
~1,~:~e~ ~u:;}a~~
:v::r
J;r!,ie'::J,
~·~ilc!'!~i'éec~~:
~~e.::v~:u~~~~ f~~a~:~!eªrq:~:11~:n;e~xr~fc~e::
0
t:
alli.fes de pierrc. Les JOints de
lit
en doivcnt Ccce
cachés dans le haut des refcnds •
&
qua.ndelles
fonr en liaifon, les joims montaos fo
m dans!'un
des a.ngles du refend.
Pierre d'atunte
,
cíl:
cellc:
qui cíl: en bolf;ige pour rccevoir quelquc: in(cripcion
ouorncment ;
Pierre en delit ,
celle qui eíl: poféc
~~~f~º/~';:~fe~~~~s ;~,~~u~s,t~~;r~ ~~u~~nd~~~
de pierre ronde ou quarrée fans trous qui ferr de
fcnncture
:i
un regard ou
:i
nne foffe d'a.ifoncc•
Purre co'f11illure
,ou
coqHillt11fa,
eíl une Pierre
poreufe,
&
qui eft pleine de peci,es coquillcs. On
:ippelle
Premiere purre
Un gros qu:imer de pierre
dure ou de marbre qu'on mct d3ns les fondc::mens
ct'un édlfice , avec qudqucs Médailles qu'on en–
ferme dansunc entail\c de cerrnine profondcur,
&
une rabie de bronze
(nr
laquelle eíl gravéequclque
~:r~:~hr~;;~e~~~:: ;~td~n~ ~~¡ ~Ztta~c;~~n~~;~~;
&
publics. On du auíli
da.nsla conílru&ion des
b3nmens,
Dernitrt pierre,
C'eíl une table:
oLI
eft
gravée une Inícription qui foit connoitre le te1ns
qu'un birimcnt
a
été achevé. Ordinairemcnt on
vcnd l:t Pierre de taille
i
la voic.
Il
y
a cinq car–
reaux
i
chaquc voie. Ce font qu.inze p1és de pierrc
ou environ. On dit,
Purre
¿,
/Jb"t.t
,
lorfquºil
y
en
a lix
ou fept
a.
la voic.
gr.ef~,d~~,(~~~"d't;~e~:;ecé':i~:;t¡; t~~ a'!i~1~
11
bitn
OL1Vert •
&
on
<lit,
qu'Vnt
purre
efl maigre,
lorí–
quc
dºun cOréelle fa.irun anglc bien aigu.
Purru de rApport.
On appellc ainfide perites pier..
res de diffcrentescouleurs, qui fervem aux Oli\'r:i–
ges de Mofalque ,
&
aux comparomens de pavé.
p,,,.re
áe Boulogn(.
qu'on trouve prCs de Doulo–
gnc la graffe dans des torrens. On a connu que
ú
on la faifoir calcinerd:ins le feu pendam fix
he
ures,
c:¡u'enfuitc on
13
laiíl:ic refroidir,
&
qu'on
la
por–
tar d'un lieu éclairé daos
un
lieu obfrur, clic rcn–
doit une lueur un peu plus foible que cellc d'un
ch:irbon. Cene lucur s'évanouit
&
on
ne Ja
pcuc
é~~a~;~
,ª
~~ :i~~r:~mbi~: ~~ l~:~:~~~\:;;sd~nn~~~
veau. A
la
fin la
vertu de luire ccflC
com
:i.
Íatt,
fi
l'on ne donne
:l
la
Pierre une nouvclle calcina.non.
On pem
la
mcnrc a.u nombre des
PhoJ;lioru.
Voycz
i'HOSPHORE.
Purredetostehe.
Pierre
fon
noire qu'onapporte
de l'Egypte
&
de la Grece. les Orfévrcs s'cn fer–
vcm pour éprouver l:i boméde l'or.
airfc'~";~u~::c~ [~~{;,~ ~~tt1r ~:g~;~l~r ~P~ºf~~~~e;
couvrir de charbons fon vifs,
&
l'éceindre en vm
Eo