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PIE

laut

foiN:

dcux ou

cro1s

fois. Matchiolc ni:: connoi[

pornt cene pienc,mais GahCn die quºelle a les mCmcs

propricrés que la

Mucaffice,_

qu'~llc

cll.

fon_dcílieca~

nve, ay:int de l'afirtébon JOmtc a une ccnamc mor–

dicacion,

qu'il $'en cíl

Ícrv1

fonfouvcnc pour les

ulceres pourris ,

l'appliqu;rnt

fculc, ou avcc du vin

midió , ou

du vinaagrc.

Pierre

i11fern-lt•

.Sortc de cauccrc qui brUlc les

chairs Cur lcíqucllcs on l'appliquc. Pour f.:ure la Pier–

re infcrnalc, on prcncl dcux onces de lima11lc d'ar–

gcnc, le doublc

triple d'cau force,

:iprcs c.n

avoir tiré

l:r.

d1ífolutiol\ dJns un alc:mb1c , on

calca ..

técc mo1 re qui reíle en forme de (el d:rns un

grand crcufcc

un feu doux , 1uíqu';l ce que l'é-

!:~~!~fa';~ci~,~~o~:!~~~rf.~!:fr:!~fÍo

nd~u~~:~~

~~1r~uºffé!~ ~C:~~:cª~~~~ ~i;fr~~J¡'~:~~~:U:c~cu~e~i!r~~

dure •

m~us

friable , qu'il fauc garder dansun lieu

chaud

(ce.

Ce caucerc

cxcellentpour confumer

Jcs cha.irs baveufes. On en prcnd la gro!ICur

d'un

gros pois,plus ou moins fuivant l'épaiílC:urde

pcau,

pour apphqucr au licu delhné.

. ,

Purre des rti,,J

/,.

veJ!ie.

Grav1er qui sen–

gendre d:ms

veffie ou daos les reins du corpsde

l'homme,

qui en

l'e1n~C-chant

d'uriner, lui cau–

de grandes douleurs. Cene pierre

ÍC

forme d'hu–

mcun groílCs

vifqucufes, qui avcc

tems fe

cuifcm

sºcndurciffcnc par la chalcur narurelle dll

co¡:;;rrt fciffe!t.

Pierre qui croí:cdans l'Eípagne Oc·

cidcncale. L;i plus jaune cll:

la.

meillcurc, atnfi que

celle qui efl: n;uurellemcnt aifée

fcndrc '.d'oU..c!le

pris le

nom

Soj/ilt ,

du Lann

Sc1JfilIJ

atfc

romprc. Elle doic rcflcmblcr au fcl ammomac dans

companimentdes veincs qu'ellc a ,

qui font

d1í–

pofécs en fason tic peigne.

E~lc

a les mCmes venus

que J'hemacice, quo1qu'e\le íon moindre en fcsope–

rañons.

l':ippelle en Grec

:t'f'lr,

du vcrbc

~(~~,,,

Fendre.

P1rrre

ch11mpig110111.

Maniere de pierre qui fe

trouve en Iu.lie,

principalemenr

Naples. AprCs

qu'on l'a tirée hors de terre, on la mee dans une

cave en jemrnt un peu de terre delfus. On l'arrofe

fouvcnc

ave~

de l'eau ñ_ede ,

~oins

de 'lu.ure

jours ceuc:: p1erre produ1t

d~s

ch2mp1gnons qut íonc

~~é;i~~;¿~~:O~:'& t~~~;;;~:~l~~~ f:;~

r:i;~

e~~

fem:nt ,

ufe que

p:ar

cemoyc::n on pem avou des.

ch:ampignons c:n touctem.s.

croit plufieurs pier[es dans le corps des anl–

maux , qui

ont

des vermsmedicinales , commc celle

qui

croit au

fiel

du taure;au ,

dom on fe fert pour

jauniffe. Kuker

faicmenrion d'une Pierre mer–

vetlleuíe qui fe trouvc dans la tC:re d'un íerpent

qui a íur la tCre une petite émincncc en

manier~

ch:ipcau

ce qui

fuu

que les Porrng.ais l'appcllent

CohrA

l e

Clfbt/101.

Cene pierre

d\:

fingulicre concre

Jes piquUres des bCces qui ont du venin._ E.lle

~"~i~ell:

.:1fe

~·a~a~~:~~r;l~~º~C:te~urre~~pfil:1,ee~~

tombe d'elle-mCme. On la jecte enfuite dans du

lait, oU elle (e décharge de couc le venin qu'elle a

~miré

, aprCs quoi elle iecouvre

l.i

méme pto–

pricré.

P frrrt Philo/opl111lt.

les

Chymiíles l'appellcnt

L11

JJmohe.C'eít

Íecretdefaire de l'or par

a~t.Lemer

cure des Philofophes dont on forme la Pierre Phi-

;.~~~~~l~é~~r~~~~a~~·~~~íd~ 6º~;\~;e~~[.~¡~~~

prochaine

de~ mét:rn~. ~and

ils diíenc quo

in:uicr;-

c;;,

~1crrc

Ph1lofophale fe

trouvc:

~ar

PI E

tOUC, qu'clle eft jufques dahs

les

ét::il.ilts,

que cha'"

cun

pone :ivcc loi , fls parlenc de

mac,crt

élo1grn ..

c'cll:-i-dtre , de l'Efpric du m

ondé , qui

chfpo

c les femcnccs mécalltques

perfelt.on

des mécaui:.

y en

qw chcrchent

Pierre Phi–

lofophale dans

le:

vitnol. trompés par ce verfec La–

un , done mutes

l~s

lemes qui comme1 cent

Je,,

mo1s, formcnt cclu1 de

v,,r;o/Hm. Vifi1te intrnora

ttrr.t,

nll1ftc11ndo

mvuúts

opt•tHm lap1drm

vrran'

mrdmn11m.

~clqucs-uns

tic:nncnt que N1colas ou

Colm l'lamcl a poílCdé le feact de

Pierre Philo..

íophale.

éro1c

né

Pontotfc ,

''1vo1c en

J?J•

1.p3.

comme on le voic par les livrcsqu'il

compofo1c en

ces

annécs-li.

fm Mairrc

Ecriv~in

Paris, Pcinrre . Phi\ofophe, Mathem:uicicn, Ar–

chiteéte ,

fur-tout_grand Alchymiíle.

faiíoi[

c~:~[~~sV~~¡

r;~e~~lI; r~rl~~e/i~fid~;~:~~~~7s:

cton verte en la conno1Rance

des

H1eroglyphi–

ques des Anciens,

il en

fait

livrc, dam le-

fl~~~~ ~~;~~~~

~t~~~;~~o~;~a;~:r¡Íaq:i~s:'¡i'f~T~n~1~

ba c:ncre les mains un livre ancien qui avoit

écc:

~~:ic Jé

~~~ flu~e~:~né~~~:~sc~~~t~e~~ ~ri:~u~:!~T~:

lames de cui\tre

urée" avcc des caraéleres myíli-

~l~~;1e;~;~:ª~fer:~oi~h~f~?o~h~~c~~~:~~ ~

~~f:

~~;

d1ícours qui concenoienr une claire cxplic:uion de la

fos-on

di:

faire,

:i.

l'exceprion de ccrrames choíes

qui regardenc les agencs. L'envie

Jeo¡ cnrendre le

fic

aller en Eípagne , oU il confulra un doae Ra–

bin

qui lui ayam

inteq~reté

la copie dé' ce

li–

vre , qu'il lui montra ,

ruit en chemin avec

Jui

pour en voir lºotiginal ; m:iis il mouruc

Or–

leans, fans érre venu jufqu':i Paris.

ltvre

par

le-

,~~~ ~·~~~h~i~'\~'ij~~-p~r;r~~u~u !r:~dp~;-ft::r;

onc crav3illé

le recouvrcr , m:iis on

fouillé

m–

uril~me?t

en f:i maifon

dcrriere lc:s plaquesqu'1

avoH m1íes aux qu.urc faces de

lnnocem, oU l'on

voit encore

les marques d'oU clics om été :ura–

chées,

l'endroic oU il avoit reprefon1é

hom.

monrr.mt

quclquc chofe du doigt. avec cec

écri

teau,

Jt vo1 mtrve1/la,

áonrmo11/1¡e,,,'efbar

~~;rr~ra~~i1~~~;~ª~;.r 1r;rr:;~éq~ilr~~~jt~r:~::;~:

Egl~íes ~

:iuc:inc d'H0fit2.U:< .' outre. ce qu'il dit

av~1r

f.m

Bologne pres

Pa~1s

9ua

n"eft

gu~rd

moms confiderable ,

une mfimce de blens qu'il

afIUre avoir faits

:i.

pluíieurs orphclins, veuves

capcifs. Le Roi ay:int oui parler de toutCs ces

chofes ,

voul:int en í.;:ivoir la verité, envoya

chés

lui un Ma'irrc des RcquCccs, :ippellé

M. Lra–

moifi

, auqucl on ís-a1t par cradinon qu'il fe:

de-

;~;~ ~l'~~;~~~n;~~ ~:r~~:,~;c~

;;~h~~c~~pqouuedl~~~

vouloa fatrc. l'Jorel qm raconrc

fon

h1ltoire , d

que l'on voit fon portraic

l'hu1le f.m

fon

tcms chés

des Ardes Medec1n , en

m2-

me maniere qu'il écoit lorfqu'il al a

].1cques

Galice en habit de Pelc:rin ,

qd'on

remar-

~~~

i;~~Íand~~;~~:ºJi~,~~i1;éu~~; c~1~

~~~~:~~s~~=

l.es

Chym1ílcs

~flürenc

p:noicrc en leur ouvragc

font le no1r , Je blanc

le rouge. On

voit

reprefenté de

mCme ,

:ijoílce llore!,

M;lrtin

de,, Gh:imps

1::1.

porte

í:t1nce Ocneviéve des

ArdCns, ayaoc foit

des

clons

::l.

cene: Esli(e

mis:

det hierogly

phiqncs de

fon arr

cOcé de/'

Autel •

comme il

témoie.ne

'\u dcrnere

ti~

ce Porrt.:1ic

cíl C"elui de Perebncllc fa femruc , qui ell

auai

re-

1¡