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2.18

PI E

odorant

&

fon,

:tprCs qu'elle cít cmbrafée, cequ'..

on dote cominucr

Jufqu'i

rrois fois , .

&

la

g:irdcr

qnand elle cft rcfroidie pour s'cn

fcrv1r

au bcfom.

Diofcoride qui en parle ainfi, dit qu'cllc a une

verm allringence

&

proprc

a

nettoycr les gcncivcs,

qu'elle neccoic avcc un

pe~

de

c~alcur

mur

~e q~i

offufque

la

prunelle de: l'tttl ,

&

mcarne

&

c1cam..

fe cous ulceres , rcprimam

&

confumant les ex–

crcfccnces de chair.

·sa

poudre cft

fon

bonnc

a

fa1re

rombcr le

poi\

&

:i

ncrtoyer

les dcms. Mar–

d11ole dir quece qu'on appelle

Purre ponce,

n'cíl;

aucrc chofe que des picrres brülées aux concavités

des Momagnes', d'oU viene qu'on en rrouvc en

fort grande quamité au Monc Gibcl

&

au Monc

Vefuve.

Pierres d'Epo,.ge.

Pierres qu'on rrouvc dans les

~f;,~~s

de

~ªq~ie%ªe~r~·~~

fe"

f;~~i~:~cmS;n~i!~~

coridc, mais Mauhiole prérend que cela ne fc;au–

roit Crre parce que ces pierres ne fonr pas afíés

~~::re: l~~u~ie~;~~- 1~

ªr:¡:;

~~el~e¡erfc~u~~~~

ponge fe refolvenr en une humeur blanchc com–

mc du lair.

P1erre á'Aigle.

Sorrc de pierrc qu'on trouve

~~i~

1

(ou:~~~~a~~~dniod~ ~eÍe~~~~c~

it

1~:11~l~eu·~

clic enferme

~uclquc

chofe qui refonne

&

fait du

~;~~e;~\~iri~~~ =~p~~il S·~~~~~e,r :

~; l~l;~l~~

ci:~

de la m:urice, porcent lems enfans

d.

termes.Si

elles

fonr en cravail , il la faur Ocer du bras,

&

la

lier

:l

la cuilfe,

&

elles accouchenr

fans

douleur. Piléc

&

incorporée dans quelquc huilc chaude, clic

cíl:

un remede linguliei- pour ceux

qui

ont le haur mal.

DioÍcOlidc dirque pour connoicrenn larrnn, il

fauc

. meuro cCne pierrc parmi la viande qu'on fera cuirc:

pour Jni,

&

qu'il n'en pourra jamais avaler. Les

Grecs l'appellcnr

A etite,

d'.,¡...

~,,

Aiglc.

Pierre d aigmftr.

11

y

en a une carrierc

:i

une

licue d'Angers

i

une Maifon , nonunée

Echarhot

,

qui en ell b3.tic.

Ln Pierre$ 4

r11fo1r,

fe cirenr d'une

carriere de Lorraine.

Pierre Naxie11,,r.

Matthio!e croit que cerce Pier–

re cllcdle dom on

fe

(err pour aigmíer les foux

a

faucher. Sclon Diofcoride , ce qui en tombe ,

quand on fourbit les harnois, ou qn'on aígmfc des

armes dcílus, eíl:

forc

bon • étant enduit •

:l

f.lire

rcnaitre le poil combé par la pelade.

BU

en vinaigrc,

il confume

la

race,

&

fen a ceux qui ·onr le hauc

mal.

Pierr~

@Arme11ir11ne.

Sane de Pierre

q~c

Pline

dit avoir

été

appellée ainli

3.

cauíe qu'clle croic en

- Armenie.

La

meilleurc eíl: celle qui eíl:palie

&

lif,

fée , bleue , cendre , fon unic ,

&

qui n'eCl char–

gée ni de fable ni de pierrcs. Diofcoride qui en

parle ainli , ajoúte , que quoiqu'elle ait les mCmcs

venus que le borax , elle

di:

moindre dans fes

operations

>

&

qu'clJe e(I: bonne iuffi

3.

entretenir

les poils des paupieres.

A

vicenne dit que

1:1

Pierre

Armenienne nent quclque peu de l'azur; que cou–

tefois elle n'eíl: pas enüercment azurée ni

fi

dure

~~n~c~~~rr'e &p~~~:¡~~t~! ·~~~:~~e!~~e fe~~~~;

q\iclquefois au lieu d'azur,

:l

cauíe qu'ellc ell ai–

fée

a

ron:re. Matthiole cémoigne qu'on trouve

~~~~~d~!rg~:ce: ~e~: ~e~ ~~

1

¡~~~~";.~~nfc;~~~~lf~

fairc lel!_r vercaiuré, ou le verr qni cienr du blanc

& du

pefs, ou

un

verttir:

mr furl

e bleu comme eíl:

le vcrrobfcur. Ces Píerres onc.la couleur du Borax,

:X

font beaucoup plul: düi:es, ce qui f.tit qb'il les cf-

PIE

timeune_efpccc de Pierre Armenicnne , le furnoin.

d'_Armemenne_n'empCchant poim que cecee force de

P1e~re

ne pmflc fe crouvcr a1llcurs qu'en Armcníe.

Gahen die que la Pierre Armenienne a une Tertu

abíl:erfivc , joime

:l.

une acrimonic

&

une aflric–

cion fort perite

&

fon

legere ,

&

qu'ainli elle en

f:~e~~~r;i.e

aux mcdicamens qu'on ordonne pour

d'ft{~,~~ie~1ll~"~:·T~~C:~~ ~~·~~eªcr~fc:e~llt~ ~¡~~

la.

couleur de la Pierre ponce , lcgere, trouée

,&

frele ,

~

a cenaínes vemes profondes

&

jauncs

-z~~!ª~Taª~~~~~c~u~ªd~~u:u:~ c~:~~é~

11

Íu;',ue~~

pterre. Elle

di:

bl:inche en cerrams endroits

&

ja\i–

n.lue

&

de coulcur de Pierre poncc en d'autr'es.

<;:ene Aeur eft

un

peu piquame

a

la langue,

&

a,

amli que

la

Pierre • une venu afl:ringcnre ,

&

qucl–

q~e

peu corrolive. Etam (echée , elle: guem

les

v1eux ulceres qui font ditficiles acica{[i(c:r. Onf.tit

des. cercueils de cene pierre. qui en rongeant Ja

chatr des corps mores, en empCche la purrefaél.ion.

On s'en íen auffi dans les bains au lieu de niue

J

pour faire coníumer la. groríeur

~

épairfeur ,

&

mé–

me les excreícences des chairs. Gallen parlanc de

la

mCme Pierre qn'il dit reílCmbler au ruf en m:uierc

&

~n

couleur, marque qu'il

s'y

trouve une cerraine

forme femblablc

i

celle qui s'auache aux muraillc,,

des Moulins,

&

,ui éranr

forc

déliée, refour fans

aucunc mordicauon, la chair qui eft rrop molle ;que

cette Acur eíl: un

peufal~e.&

qu'il yabeaucoupd'ap-–

parence qu'elle eíl: faice des vapeurs de

l:i

mer, ar–

~~l~~ts

fur ceice pierre,

&

qui (e fechent

eníuice.au

Pierre

Je

cerf.

Pierre que quelques-uns difent

s'engendrer aux colns des yeuxdu cerf,& qui a pref–

que les mCmes propriecés que le Bezoar. lis précen–

dent qu'cn Levanr les cerfs preílCs de vieilleífe,man–

genr des íerpencs

afio

de (e rajeunir ,

&

qu'eníuire,

pour furmonccr le venin de ces ícrpenrs , ils vonr (e

jerrer en l'eau. renamfeulement la rCcc dehors.Lor(–

qu'ils~

íonr en cec érat , il leur dégoune des yeux une

ccrcame humeur viíqueufe, qui s'endurcit

apr~

au

Soleil en forme Pe gland. Cene pierre combe

a

ccrre

quand ils fonr

foras

de l'eau,

&

efi ramafiCe parccu:r

qui éplem le

~ems

qu'ils en fonironr. Manhiole qui

ne veurpas atfürcr que cela foic vrai , en

laiffe le

JU–

gcmentaux gens qui s'appliquenr

a

e%aminer les

fo.

crctsde la nature.

Pilrr~

J'Ecu11iffe.

Matthiolc

die

que les Ecrevitfcs

onr deux pierres blanches

&

rondes dahs la rCce,

&

qn'On les rrouve feulemenc au cems qu'ellcs poícnr

leurs écailles. Ces pícrres pulved(ées,

&

pnfesen

bn::uvage avec du vin. fonr bonnes

a

ceux

qlli

font

tonrmentés de la gravelle.

Pierreáe

li1mrffes

.Pierre que quelqucs limatresom

en

la

cCcc,

&

que le commun du peuple rienr bonne

pour les fiévres rierces quand elle ell: hée au bras.

Pli–

ne dit qu'écam Jiéeaubras despecits enfaris ou

:i

leur

co}

~

elle leur fait vcrlir les denrs plus aiíémcm

&.

.plucor.

.

.

.

.

Purre

Phrygi"t1111r.

D1?ÍCo~de

du que !a Pierre

Phrygiennc

dom

les Tcmtuners de Phryg1e

(e

fer–

venr, ce qui

li.ii

a

faic donncr le nom de Phrygicn-

~~;c~r~~~~~c ~:&~~~~c~'é7aªnt~~i~;ll:~~ ~~!!'~-~

!~ ia~:i~~f~~~rsPc~~;

1

f~ ~;a,~st

',

~

0

n~?_\;;~fed~ b~~

Vin , aprCs

qµói

on la couvre de

Ch:ir~ons

vifs , en

fouffianr le fel1 inceffamment

jtiíqú':i

ce qu'étanC

tt~~~nl~e,:~:~e;~ij~:rª:~e

d;

!~!lla~~~!'~c;~g~~~