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PH

Y

Les Ph:iriíicns porcoiem Jcurs Phylaékeres forr

hr-

~~;¡4~~rÍe~s~~~l~~r~~~r~:i;::~::,~. ~rJ:~~~I~

viene de

tp11>.h1111,

Gardcr. Ce nom a eré donnc en

general par les Ancic:ns

d.

toures forces de channcs

ou de car.i.éteres qu'ils ponoient fur cux , croyanc

fe garder par l:i de quclquc d:ingcr ou fe préfervcr

de maladics.Les prcmtc:rs Lhréciens om appcllé

~uffi

Ph1Jallert1,

Les chiífcs oU les reliqucs aes

Samcs

étoicm cnfcrmées.

l'HYLLITIS. f. f. Hccbe dom les feuillcs

font

fcm–

blablcs

a

l'ofc:illc . mais plus longucs

&

plus ver.–

tes. Elle en jene

env1ron

lix ou fepr, qui fonc dro1..

tes, palies '.

&

hífées du cOré de

devane !

ayam

Cu~

le dos ccmuncs marques, commc de penes vers qw

y

Ícroiem arrachés. Elle ne produic

111

nge,

~1 tl~ur,

ni graine ,

&

croir aux lieux ombragés des rardins.

~:;:hi~cq~~ ~~

~l~~~:~

J!~ªl~a;~e~I~~~ fa:1::e~:

Scolopmdritf.

Il

ajoG.te

que quoique l'on trouve

quel3uefois des plantes de bngue de cerf qui onc

r~u~h;lfij~;~~nt(~l~~j~~ d~~r%

1

ev!; ~~O~~~~~Ce~~

cinquante

fcuilles v1ennc:nc de plufieurs r::icines

ama!fées enfemble , qui

fe

peuvent íép::irer , de íor–

te qu'cn prenanc

i

parcchaqueracine, on ne trou–

vera que

fix

ou Ícpc fcuilles au plus en chaque pi

in.–

te.

11

condamne auffi l'erreur de Ruellius, fuchfius

&

autres , qui ont précendu que notre langue de

cerf ne

(e

rapporre point

:i

b

Phyllicis , mais

~

l'hemionicis , qui ne produit ni rige, ni Aeur

ni

graine.

11

fait voir qu'ils

(e

trompent en ceque l'he–

mionitis n'a poim (es feuillcs femblablcs

:i

l'ofeille,

mais

3.

cellcs de Dragontea , ér:mr recourbées en

maniere dt:: croiílam ,

&

que ce qui les a

fo.ir

tom–

ber d;-tnS l'erreur, c'dl: que la Langue d

e ce

rfcíl:

fon bonne aux maux de rate , ce qui eft commun

i

l'hemionicis. G2lien parlanr de la Phyllitis

cht

qu'étant veue

&

bru(quc en

fa

tempcramrt::,

il

ne

faut pas s'étonner,

li

quand on

la

prend en breu–

vage elle arrCtelc Auxde vemrc

&

le Auxdefang.

Les

Grecs ont appellé cene herbe

4',,M;-s.r ,

de

tpt>.>.1

Feuillc ,

:1

caufe qu'elle n'a que des feuillcs fans au–

cunc rige.

P H Y

L LO

N.

(.

m.

Plante que quelques-uns nom–

mcnr

i>.c1:1Jr11Ua .

a

cau(e que fes fcuilles fonc (ein–

blables

:i

cclles de l'oliv1cr. Elle crolr p:irmi les

roehers

&

aux lieux pierreux.

11

y

ade deux eípeces

de Phyllon. Celui qu'on appelleThclj'gon111n, a fon

fruir femblable aux Aeucs mouífucs des olives. ex

cepté qu'H eíl: plus p:i'.e

&

qu'il a fes feuilles plus

venes.

Sa

ri~e

eíl: perite

&

menuc ,

&

fa cacine

mince

&

délice. Sa fleur efi: blanche ,

&

fa

graine

~ífés

gro!fc

&

femblable

:i

celle du pavor. Le Phyl–

lon, que l'on appc:lle

Arthcno,gonum,

ne differe du

prcmicr que par

fa

graine. Ruellius prend la gran–

de Perlicaria fcour le vrai Phyllon ,

&

Marthiole

t:~;n~o~~:il&ehl~:~~~: r1~~h~1;:~:u:i;~~r~~~

t~:~~~~

,

outrc que leurs AcutjS ne fonc pas fem-

fl-}~;!~;c~~: ~u

1

f"e~Í,~cffla~~ la~l:~~il~~ ~e¿:~~

de la hameur d'une lance. On l'appelle autremenc

So:1jflo1r.

Ce mot efl: Grec,

f1m

1n,,,

&

veut dire

propcement Un foufflet

:i

fouffler

Je

feu, du verbe

"'""••. So11Rler. .

PHY!o;,ICIEN

f.

m. Cclui qui connolr

la

narure,

&

qui rcnd raiíon de fes cffcrs. On appelloir aucrefois

les Mcdecins

Ph1Jicun1.

Ces

Ph1ficicns

m'ont

tHf

PHY PIC

De ces bro1tillís q1l;/s m'ont faít

boirc,

Er 1011ufoi.J

j[

!e's faut cro1re.

On a dit auffi

/'h7Ji9ut,

pourdire, M.edeci":c.

PHYS!OLOGtE. f.

f.

Partie de la Mcdecme qut ob•

ferve

&

confidcre la nacure de l'homme par rap–

port

:i

la.

guerifon de touces fes maladics. Ce mot

eíl: Grec,

tp11m)t1-yfc,

de tp:m, Narure ,

&

de

,.;y.,,

D1Ccours.

PHYTEUMA.

f.

m. Plante qui a les feuilles fem–

blables

i

l'herbe aux foulons ,

&

toutefois moin–

dres. Elle produit de

la

graine en quautité,

&

a

fa

racine

i

fl.eur de rerre. Ceue racinc

cíl:

perne

&

dé–

liée. Dioícoride , qui en parle

ainft,

n'en rapporte

:iucuns effcts , finon qu'1I y en

a

qui préteidenc

qu'on s'en peuc fervir pour

fe

f

ice

aimer. C.e mot

eíl: Grec ,

~·"~" ,

&

fignúie pt'opremem, Semcnce

propre

3.

femer ,

~11rí1mr

,

Plancer.

PIA

PI AFFE R. v. n. Terme de Manége. Il

fo

dirdes

chevaux qui s'ébroucnc,

&

qui par \eur aéhon plei–

ne de fcu marquem lem inqulemdc, voulant avan–

ccr quand on

Jes

renent ,

&

fiufant p::i.roítre une

continuelle agitacion. On

a~pclle

Ch,.11111txpiaffeurs,

Les chcvaux qu1 onc cene fone de mouvemenc,

&

qui font une maniere de d.1nfe en s'a ·iranc.

Piaffir,

fe

prend qnelqucfois en mauvaife pan.

On dit :

Ceru fcmmt

&

fin marifl mincn't m piaf ...

/Ant.

PI AS T RE.

f.

f.

Nom qu'on

a

donné

i

une mon...

noie d'argcnr

qui

vaut un écu , comme les reaux

&

les

richcdales.

PIC

PIC.

f.

m.

Outil de ferqui n'a qu'une pointe,

8c

done

{e

fervenc les Pionniers

&

autres gens qui uavaillcnr

:i

fouir la terre. Sc:lon Nicod,

le

mot de Pie: v1em

de

la

dureté du bec Ju pie.

Ondit, en termes de mer,

.A

pie,

pour,

A

plomb.

Ainfi on dit qu'On

efl

A

1íc /ilr

Hn 1111crc,

pour di–

re, qu'on efl: perpendiculairemenc fur cene ancre,

&

qu"on la

dégag~

Pie.

Sone d'o1feau dom le bec eft long , dur,

forc

&

propre

a

perece l'écorce des arbres.

11

y

prcnd

(a

nourrituré: par le moyen de

fa

langue , qu"il al–

longe de trois ou <]Uacre

pouccs

dans

les

rrous

&:

les

femes qu'il y rrouve. Cene l:ingue

a

un perit aiguil–

lon poimu avc::c lequcl il prend les vcrmilfeaux

&

;,u:~it~~:~~

5

dellv~r~ ~~:~~~s~e¡;~~~,;~reI~~~~:

dre, d'amres qui íonr marqueté.s de noir

&

de blanc,

& d'auc(es qut fonr cout noírs comme de petitescor...

neilles.

PICA.

f.

m. Appecir dépravé qui fair delireren quel–

que teros que ce foit des choícs abfurd"es , comme

quand une femme groífe demande de la craye , de

la chaux ou des ch:irbons.

Si

elle fouhaice des cha–

fes qu'on ne pui!fe avoir, pour empécher Je fcems

d'CU'e marqué , ou d'en recevoir quclque incom–

modiré , il faut foire prendn::

:l

l:t

mere de la noix

mufcade avec un peu de miel. C'eft un rcmt:dc

éprouvé. Il y en a encore d';mtres

recommand~s

en ce cas , commc l'écorce d'orange, le lirop

¿·¿_

coree d·orange

&

de cirron . le firoe

d'a~(y":the,

le

fue par expreffion des jeunes femlles de v1gne bU

::~~~ep~~ºfa~~¡:~(~~ d;a:~~~ 'a~e;:oteJ~g~~a:u:

J'cau aigrelette

cli~llée

des

bour~eons

de viene,

l'elíence d'écorce d ora.nge, le pam rrcmpé dans du.

Dd

iij