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212

PHT

PH

U

~:!°~~R:~~~~e;eu~i·~~~en~ .fcit~~~b!~~~ ~ec~~~~

cfi: Grcc ,,,,;'",.

PHT

l'HTHIRIASIS. f. m. Maladie pediculaire dondes

cnfans font

fon

fouvcnt tourmemés,

&

quelquc–

fois mCme les adulces. Sa caufc cfi: une femc:ncc

únguhcre d'oU les poux s'cngcndrcnc, qui

cfl:

par–

ticulicremcm exalréc daos le corps des

cnfon~ ~

&

Y

fait éclorrc ces perits infeé\:.cs. L'huilc de fp1c1a. cíl:

~:C.~~ ~~i~f:crsj:c~~~ei5c1~fr

1

;

0

:/1ap~~~~rª!~~:~

bandage,

&

le lcndcmain on uoave

tous

les poux

mons.

Enfuice

pour la ncnoyct

&

pou~

les

ab:u~c,

~n

1

:ec:1~~n::d'e ~~~ll~~:~ad~u~:d~~~~,tfa~:f:~

{~i~:~h~e,

1

~at~~l:~~fn~h~~lj~i~~~:: ~~~t~~~~~i~~

;~f~:. d6!!;~o~~ ~~~~d~i:c1:Jti~~~ ~::r{elfc~~

vem les Orfévres pour dfuyer les vaiílC::aux qu'ils

'Vicnnem de dorcr

>

font

rrC:s-bons

>a

caufcdu mcr–

~ure

, pour cha(Íer

&

pour. rucr les poux ,

li

on

en

frorcc la. cC:tc d'un cnfanc. Ce mot cfl Grcc

~~utl•m,

· de

~!hi,11.

Poux.

PHTHISIE. f. m. Terme de Medecine. On entend

par ce mot pris en general .toutc force de coníomp–

rion du corps en quclque parcic ,

&

par quclquc

caufe qu'cllc arrive. C'cíl: dans une fignificacion

f~~ faª'c~cr~~;~~~!~~~~~~~~e ~fce:rl~:~~f;d~;abfcu:

&

on a.ppellc propremcnr

Pbthiji~.

loríqu'on a le

foye, le poumon ou les reins ulccrés. Q.uand les

reins fuppurem, c'dl une Phthifie renal.:. Si

la

fup–

purarion fe fair daos le foye • la Plnhilie cíl: je–

coralc ,

&

ti

les poumons fonc exulccrés , on dir

Phchifie pulmonaire. Ccllc-li cíl: la plus commu–

ne ,

&

on appelle principalemcnt

Ph1hi.Ji9•~1

• ceux

~~n~

0

~r~~tu~J~:ee

3

x~xofé

0

su:~ni~tu~~~~x?e~~~~:

p;:;

les parries inte!rnes, ont accoUmmé d'en

Cm:

olfcn–

fés. Les plaics qui percenc le thorax , les conru–

lions ou les chU.ces d'enh:mt, produifcntdes crache–

mens de íang

&

aum:s fcmblables affell:ions que fuir

la Phchilic. Ceux qui cravaillenr

:l

fréparer l'anri–

moine , les mincraux , l'efprit de vmiol, dcvlen–

nenc Phthiliques , auffi-bien que les faiíeurs de pli–

nc

&

de chaux,

&

fclon Vanhelmont l'odc:ur de

l'cau force eíl: cxtrCmemem pemicieufe

&

fait

con-

r~~:~ccd:~i~ ~:º;~~iScd~c~~~pq~~,~~[~~~;~~~í~

pofc auffi,

&

cnfin c'eíl

un

mal herediraire qui palíe

du pcre

&

de la mere au fa:rus par la femence.

Il

cíl:

li

comagieux , que le

leva.in

de J'ulccrc fe

communiquant par l'halcine

& les

crach:us ,

in–

fell:e le!: poumons des perfonnes faines, ce qui

faic

~h~hl!u~~~ri 1~:;!~. ~nf~;~~~e r;h!~;,;~~;~~

le

,

U

ne maladie de: nouveaux mariés , lorfque lcur

cmprclfemeur lcur faic coníumer crop de fue nour–

ricier. lis deviennenr fucceffivi:mem actenués par

le dos ; l'épíncavance,

&

ils femcm une efpccede

fourmillemem avcc ch.:lCouillcmem le longdudos.

Ce qu'il y a

. de lingulier <lans ce mal , c'eíl: qu"il cíl:

pcriodiii.uc

,

&

qu'écam gueri , il reviene de fept

ans en fcpt

ans. Ce mor e!l: Grec

qJ9111h,

Corruption ,

anenuacion,

&

viemde

tp!h•,

Je corrompt.

PHU

l'

HU. f. m. !'lame qui viem de foi-mcme dans li>

PHU PHY

Royaume de Pont oU elle e!l: no[Jlméc

ainü.

Mat–

chio!e qui ne doucc poinc que le vrai Phu ne foit ce

que l'on appclle ordinairemem

la

grande Valerien–

ne , mee trots efpecesde Phu , le grand

,

le moyen

~l~e!c~bii~u?ce,g~:¡;

:i::'

g;a~~C:s~c~ll~~~~~~:~~~

pécs. Sa rige cll: de la hauccur d'une coudée,&

qucl~

quefois pluslífTéc . creufe, molle,

&

d'une couleur

f:ª~i~l~ur~~ pbu;~~~i;;

f

~

1

~e~r~~u~;,~~sc~bFaº:~~i~

rres. Sa racine eít de la groJlCur du pecic doigc ,

&

il

en

fort

pluúeurs 6.lamcns , encrclalfés les uns daos

les autres, qui fonr d'une odcur un pcu forte ainfi

que ccux de Nardus.

11

vient aux moncagncs dans

~~~~1~~~1~~7:~~d~ ~~:ch:umd':~~r:S:Sr~~{f~t~~s'r~:=

13crcs

&

couchécs concre u:rrc. Sa rige

&

fes flews

fonc

femblablesau grandPhu , exceptéqu'elles

font

moindres.

11

a beaucoup de ucines. Elles fonr blan-

~~ñ~;sd~l~~:~~;~sb~:~,!ª~~t~c:ffiºu:~~;!:~(o~~

re comme celles de NardtlS.

11

viem dans les lieux

marécagcux. Les feuillcs du

petit PhN

• font

:i

peu

prC:scomme les fcuillcs du grand , quoique

fon

pe–

rites. Sa rige ell anguleufe

&

haute d'un palme,

&:

i

fa cime

fonc

des Bcurs de mC:mc couleur que ccl-

~s

a

d:~uf~~~ ~l:~~~~~.~~ebc~~t~e :d~~ªr~c~i~rr:i~

aux moncagnes. dans les prC:s marécageux

&

dans

les cndroics humides. Le grand eíl: celui que l'on

préfcrcaux deux aucrcs. On fe fccc communément

de

la

racinc

&

de l'hcrbe. Manhiolc

die

qu'il y

a

une tclle fympachie cnrre le Phu moyen

&

les chacs,

qu'ils y accourenc quand ils le fement de loin.

&

le

mangenc avec un plaifir qu'ils fom paroiue en foi..

fanc encendre un 1e ne fsai quel murmure cncre les

d~ncs.

La racine de ce -Phu moyen dl finguliere,

!T11fe. aux breuva.ges qu'on fait pour les blelfU.res

intencures.

P H U CU

S

M A R 1 N U

S. [.

m. Diofcoride dit

qu'il y a un Phucus marin, qui cll largc, un autrc

longuet

&

rouge,

&

un croifiémc qui eíl: blanc.

11

croic en Ca.odie , ajoUcc-c'il , produifanr force ffcurs,

&

dcmcurc toUjours en fon emier fans fe corrom–

pre. Tous les Phucus

fonc

rcfrigcratifs, ce qui les

rend Gnguliers aux podagres

&

aux inflammacions

,

li

on les y applique en

m~micrc

de cacaplafme ,

il

ne s'cn fauc neanmoins fervir que quand ils

fom

encore vens. Nicander or<lonne le Phucus rouge

concre les ferpems.

~clques-uns

croycnr que le

fard dom fe fervenc les femmes. viene de cene plan–

ee,

quoiqu'il foit

pris

d'une cercaine racine qui ell:

ª.ulii aepellé

FHCHJ.

Plinc en parlantdu Phucusma–

rm ,

die qu'il croic

:mffi

des arbrcs

&

des arbriffcaux

dans la mcr; que lamer Rouge

&

l'Ocean oriental

fonr pleins de grandes

forCcs,

&

que ce que les

Grecs appcllenr

qJiiur,

Ph11cu1 ,

n'a poinc changé de

nom en quclc:¡ue languc que ce foir.

~ant

a

norrc

Al!,tt,

pourfmt-il, clic eíl: mifc au rang des herbcs,

mais Je Phucus eíl: un acbrilfeau. Marchiolc avoue

quºil n'a jamais vU de Phucus,

&

qu'il ne f'iaic ce

que cºcll:.

JI

croir pourcanc que

li

ce n'cll notre

.Algte"'

c'cnetl:uncefpecc.

PHY

PHYLACTERE.

[.

m. Sorce de tablene qui conGf-

~~!~c3é~dc~~~\~:~~:~~ ~=1~~:~~~1~e~ ~,~r;~~~~:

f:rc

ie~ '}~;!~~~l~~~~~~rd;~~:i:~e~¿:r~~~~~!ed:

l'enébtudc qu'ils avoit:ru a obfcrvcr lour rcligio1>.