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PHT
PH
U
~:!°~~R:~~~~e;eu~i·~~~en~ .fcit~~~b!~~~ ~ec~~~~
cfi: Grcc ,,,,;'",.
PHT
l'HTHIRIASIS. f. m. Maladie pediculaire dondes
cnfans font
fon
fouvcnt tourmemés,
&
quelquc–
fois mCme les adulces. Sa caufc cfi: une femc:ncc
únguhcre d'oU les poux s'cngcndrcnc, qui
cfl:
par–
ticulicremcm exalréc daos le corps des
cnfon~ ~
&
Y
fait éclorrc ces perits infeé\:.cs. L'huilc de fp1c1a. cíl:
~:C.~~ ~~i~f:crsj:c~~~ei5c1~fr
1
;
0
:/1ap~~~~rª!~~:~
bandage,
&
le lcndcmain on uoave
tous
les poux
mons.
Enfuice
pour la ncnoyct
&
pou~
les
ab:u~c,
~n
1
:ec:1~~n::d'e ~~~ll~~:~ad~u~:d~~~~,tfa~:f:~
{~i~:~h~e,
1
~at~~l:~~fn~h~~lj~i~~~:: ~~~t~~~~~i~~
;~f~:. d6!!;~o~~ ~~~~d~i:c1:Jti~~~ ~::r{elfc~~
vem les Orfévres pour dfuyer les vaiílC::aux qu'ils
'Vicnnem de dorcr
>
font
rrC:s-bons
>a
caufcdu mcr–
~ure
, pour cha(Íer
&
pour. rucr les poux ,
li
on
en
frorcc la. cC:tc d'un cnfanc. Ce mot cfl Grcc
~~utl•m,
· de
~!hi,11.
Poux.
PHTHISIE. f. m. Terme de Medecine. On entend
par ce mot pris en general .toutc force de coníomp–
rion du corps en quclque parcic ,
&
par quclquc
caufe qu'cllc arrive. C'cíl: dans une fignificacion
f~~ faª'c~cr~~;~~~!~~~~~~~~e ~fce:rl~:~~f;d~;abfcu:
&
on a.ppellc propremcnr
Pbthiji~.
loríqu'on a le
foye, le poumon ou les reins ulccrés. Q.uand les
reins fuppurem, c'dl une Phthifie renal.:. Si
la
fup–
purarion fe fair daos le foye • la Plnhilie cíl: je–
coralc ,
&
ti
les poumons fonc exulccrés , on dir
Phchifie pulmonaire. Ccllc-li cíl: la plus commu–
ne ,
&
on appelle principalemcnt
Ph1hi.Ji9•~1
• ceux
~~n~
0
~r~~tu~J~:ee
3
x~xofé
0
su:~ni~tu~~~~x?e~~~~:
p;:;
les parries inte!rnes, ont accoUmmé d'en
Cm:
olfcn–
fés. Les plaics qui percenc le thorax , les conru–
lions ou les chU.ces d'enh:mt, produifcntdes crache–
mens de íang
&
aum:s fcmblables affell:ions que fuir
la Phchilic. Ceux qui cravaillenr
:l
fréparer l'anri–
moine , les mincraux , l'efprit de vmiol, dcvlen–
nenc Phthiliques , auffi-bien que les faiíeurs de pli–
nc
&
de chaux,
&
fclon Vanhelmont l'odc:ur de
l'cau force eíl: cxtrCmemem pemicieufe
&
fait
con-
r~~:~ccd:~i~ ~:º;~~iScd~c~~~pq~~,~~[~~~;~~~í~
pofc auffi,
&
cnfin c'eíl
un
mal herediraire qui palíe
du pcre
&
de la mere au fa:rus par la femence.
Il
cíl:
li
comagieux , que le
leva.inde J'ulccrc fe
communiquant par l'halcine
& lescrach:us ,
in–
fell:e le!: poumons des perfonnes faines, ce qui
faic
~h~hl!u~~~ri 1~:;!~. ~nf~;~~~e r;h!~;,;~~;~~
le
,
U
ne maladie de: nouveaux mariés , lorfque lcur
cmprclfemeur lcur faic coníumer crop de fue nour–
ricier. lis deviennenr fucceffivi:mem actenués par
le dos ; l'épíncavance,
&
ils femcm une efpccede
fourmillemem avcc ch.:lCouillcmem le longdudos.
Ce qu'il y a. de lingulier <lans ce mal , c'eíl: qu"il cíl:
pcriodiii.uc,
&
qu'écam gueri , il reviene de fept
ans en fcptans. Ce mor e!l: Grec
qJ9111h,
Corruption ,
anenuacion,
&
viemde
tp!h•,
Je corrompt.
PHU
l'
HU. f. m. !'lame qui viem de foi-mcme dans li>
PHU PHY
Royaume de Pont oU elle e!l: no[Jlméc
ainü.
Mat–
chio!e qui ne doucc poinc que le vrai Phu ne foit ce
que l'on appclle ordinairemem
la
grande Valerien–
ne , mee trots efpecesde Phu , le grand
,
le moyen
~l~e!c~bii~u?ce,g~:¡;
:i::'
g;a~~C:s~c~ll~~~~~~:~~~
pécs. Sa rige cll: de la hauccur d'une coudée,&
qucl~
quefois pluslífTéc . creufe, molle,
&
d'une couleur
f:ª~i~l~ur~~ pbu;~~~i;;
f
~
1
~e~r~~u~;,~~sc~bFaº:~~i~
rres. Sa racine eít de la groJlCur du pecic doigc ,
&
il
en
fort
pluúeurs 6.lamcns , encrclalfés les uns daos
les autres, qui fonr d'une odcur un pcu forte ainfi
que ccux de Nardus.
11
vient aux moncagncs dans
~~~~1~~~1~~7:~~d~ ~~:ch:umd':~~r:S:Sr~~{f~t~~s'r~:=
13crcs
&
couchécs concre u:rrc. Sa rige
&
fes flews
fonc
femblablesau grandPhu , exceptéqu'elles
font
moindres.
11
a beaucoup de ucines. Elles fonr blan-
~~ñ~;sd~l~~:~~;~sb~:~,!ª~~t~c:ffiºu:~~;!:~(o~~
re comme celles de NardtlS.
11
viem dans les lieux
marécagcux. Les feuillcs du
petit PhN
• font
:i
peu
prC:scomme les fcuillcs du grand , quoique
fon
pe–
rites. Sa rige ell anguleufe
&
haute d'un palme,
&:
i
fa cime
fonc
des Bcurs de mC:mc couleur que ccl-
~s
a
d:~uf~~~ ~l:~~~~~.~~ebc~~t~e :d~~ªr~c~i~rr:i~
aux moncagnes. dans les prC:s marécageux
&
dans
les cndroics humides. Le grand eíl: celui que l'on
préfcrcaux deux aucrcs. On fe fccc communément
de
la
racinc
&
de l'hcrbe. Manhiolc
die
qu'il y
a
une tclle fympachie cnrre le Phu moyen
&
les chacs,
qu'ils y accourenc quand ils le fement de loin.
&
le
mangenc avec un plaifir qu'ils fom paroiue en foi..
fanc encendre un 1e ne fsai quel murmure cncre les
d~ncs.
La racine de ce -Phu moyen dl finguliere,
!T11fe. aux breuva.ges qu'on fait pour les blelfU.res
intencures.
P H U CU
S
M A R 1 N U
S. [.
m. Diofcoride dit
qu'il y a un Phucus marin, qui cll largc, un autrc
longuet
&
rouge,
&
un croifiémc qui eíl: blanc.
11
croic en Ca.odie , ajoUcc-c'il , produifanr force ffcurs,
&
dcmcurc toUjours en fon emier fans fe corrom–
pre. Tous les Phucus
fonc
rcfrigcratifs, ce qui les
rend Gnguliers aux podagres
&
aux inflammacions
,
li
on les y applique en
m~micrc
de cacaplafme ,
il
ne s'cn fauc neanmoins fervir que quand ils
fom
encore vens. Nicander or<lonne le Phucus rouge
concre les ferpems.
~clques-uns
croycnr que le
fard dom fe fervenc les femmes. viene de cene plan–
ee,
quoiqu'il foit
pris
d'une cercaine racine qui ell:
ª.ulii aepellé
FHCHJ.
Plinc en parlantdu Phucusma–
rm ,
die qu'il croic
:mffi
des arbrcs
&
des arbriffcaux
dans la mcr; que lamer Rouge
&
l'Ocean oriental
fonr pleins de grandes
forCcs,
&
que ce que les
Grecs appcllenr
qJiiur,
Ph11cu1 ,
n'a poinc changé de
nom en quclc:¡ue languc que ce foir.
~ant
a
norrc
Al!,tt,
pourfmt-il, clic eíl: mifc au rang des herbcs,
mais Je Phucus eíl: un acbrilfeau. Marchiolc avoue
quºil n'a jamais vU de Phucus,
&
qu'il ne f'iaic ce
que cºcll:.
JI
croir pourcanc que
li
ce n'cll notre
.Algte"'
c'cnetl:uncefpecc.
PHY
PHYLACTERE.
[.
m. Sorce de tablene qui conGf-
~~!~c3é~dc~~~\~:~~:~~ ~=1~~:~~~1~e~ ~,~r;~~~~:
f:rc
ie~ '}~;!~~~l~~~~~~rd;~~:i:~e~¿:r~~~~~!ed:
l'enébtudc qu'ils avoit:ru a obfcrvcr lour rcligio1>.