4000000795

PE U

t:e jours ou

uois

ícm:iines, aprCs quoi ayant ar

taché toutes les fcuillcs de b rige , on tire

cOre

qui

c:ll

au milieu. On l'arroíe d'un pcu d'eau de

mer , on

fo.

cord en

cordc ,

on la mcr en

roulcau.

d:rns

Guadeloupe un

fon

grand nombre

de pctits oiíc:mx noirs

qllt:

les h .birans appellenc

B<>11t dr PnHn,

:1.

cauíc qu'1ls s'imaginem que cet

~~:

~x~~~~~::n~~~~~:~lt~s,e~~~a

~;;1i~g~h~!t~

~~cnnr:/~:i!~d~n::"~~ª f~~u~l~;~~~i~~é~ir~:e;e~/~

lez:uds,

auíquclsildonnc

lachaífe,

decaffavc

qu'il vienr dérobcrjufquCJd:ms les

caíes.On

Vi;>it

aucun de cesoiíeauxd:ms

l:L

Marcinique.

PE U

l'EUCEDANUM.

m. Plante qui croic aux Monta•

gncs bien ombragées,

qui

~~s

terre produit une

chevclure groffc

épatrfc) ce qui faic conc!urrc

rc~tt1~~

!~p'ffl;¡~~s~e~:~1l~~su~ :~~u~;~~.!~~~~y~

lcsdu fenouil ou de

Ancrh.

:\uili

D1ofroridc dit

qLt'il

¡ene une nge m:iigrc ,grélc

Ícmb11bic

ccl–

le du fcnoual. !>a Acur dl

iune,

(.J.

r.icmc nai–

re ,

groílC ,

eine de jus

de mauv 11fc odeur. On

fait

une mcdion

i.::erre racme :orf(¡u'elie

dl-

tendre~

on mct

l'ombrc e fue qui en fvn •

& .

qm s'cn

iroit rouc t:n fumée

on 1e meccoit

Sole1I.

01ci

ce qu'ajoúte Diofcoride. C.etce herbe excue des

vemginofüés ou doulc:urs ,fe cCce. fi en

cue1llanc

on ne fe frotte

la.

cCrc

les nanncs d'hmle rofar.

On cire du l:iit

du jus de fes branchcs

r:icinc: commc on

fou

de la Mandr:igore , mais le

jus eíl: beaucoup plus

cftica.ce

, plus penc:cr:mr ,

plus foudain que le

laic.

Cc:cte racine pcrd

force

étant rOtic

fous

la cendre:. Oo y crouve quelque–

fois, auf1i-btco qu':iux riges, une gommc: :machée

::atfés fcmblablc

l'cncens. Le mc1llcur ¡us de Peu–

cedanum s':ipporce de

S:trdai~ne,

de Samorhra–

cc.

eft doux. de force odeur,

d'un 2oíic brU–

lant. Galien die qu'on fe ferr paruculiere1ñem de la

r:icine de cene hcrbe,

qu'on ufe auíli de fon

fue

de f,¡ gommc ; que coutel ces chafes om

mCme qualité , maisque le

fue

a plusde vcrtuét:tnt

ch:iud

rcfolmif,

qu'ainfi on le uenr

fon

bon

aux :iccidemsqui arrivc:nt aux cnvirons des nerfs ,

au pou'l1on ,

mCme

la pottrine , quand .Js font

j~~~é~~~~fi1i~.¡

;~u:~11rf!ers~~nv~1~;ui~1~;~s~u~~

':lene,

fingulier qu:ind on ne fcrott que le Cen–

ar.

Comme

e(\ penetrant , attenu:uif

incifif,

on le mC"t dans le ctenx eles denrs.

en Ote

douleur.

cll bon encare aux durerés de

r:ue,

~c~t.¡~eci1~1;i:~: ~u:~~sdg~~fi~:i~e~irq~e;~~~u~~

mor

eíl:

Grec

111.~J.,

••

de ,.,;,.,, Pin , parce que

fcsfeuillcsfonrfemb!ables.i ccllcsdu Pi11. Onl'ap-–

pelle en

Lari~

Fanicu/,,,,, porCfnum,

Pm11jle//11m,

en Franc¡o1s,

.fR.!!,eue

de cochon.

J>EUlLLE.

f. Tenne de

~lonnoie.

Pecitmorceau de

!:~ta~c~umr~~~~y~cq~~o~

~~~~a;a:u

;~;~e~6:d~:~

connoirre

bomé. Dans le fccond

clfoi

des Mon–

noi~

les

coupc enqu:ure p:inics, qn'on appcl–

Peulllt1

de ces quarrc partics, l'Effaycurqui

les

a coupées

lai!TC une aux G:irdcs,

une au-

fi%:::i~~~r;,' ~el~a:~:~~~ife~~~ ~¡·~xJ~

;Gf;c~~~~

L Ordonn:mce veur que cha.cune des crois Pt:uillcs

foir

enfermé~

dans un papicr ou parchemin , que

PEU PHA

celledes Gardes foir c.icherée par l'EJfayeur

M:iitrc , cellede l'Etllyeur p:ir les Gardes

Maicre ,

celle dn Mairre par les Gardc:s

l'Ef~

fayeur; que fur chacune des Peuilles

ainfi

cnfer–

mées ,

foir écm ce que

délivrancc conrien–

dra en qu:incité , poids

loi ,

le jour de

dé–

livrance; que ces rrois Peuilles

foient

confcrvées

en cct érat pour les rcprefcnccr s'il en cíl: bcfoin ,

que p:ir la Cour

des

l\tonnoics il

Coir amfi

ordonné

en proccdant au Jugemcnc

dc.s

boCtes ,

que cc:.s

Peuilles foiem gardécs ¡ufqu':i ce que p:lr

man-

~~~~: ~tr:,~: Po~r

;cr~i~

:1:~~~ ~~Jri~.c:

C:~r r:;~

~~~~~f~º~~.f~:~~:~~n~~~ r;;

~c~~~;: ~;º~~~:ese~

les

rcgillres des délivrances fuUC:nc volés ou pcr–

dus.

PEUPLER.

v. ali:.

Et11blir 11nt mu/ti-Hdt d'h11biran1

qutlt¡11e

P"l

quel111e

tnJroir.

AcAo. Fn.

Qn die en rermesde Charpencene ,

Ptupler dt po–

tta11x smt c/oiflm, ptHpltr de chevrfJ'flJ Hn comblt ,

fa~~~~~~¡~ ~f~nvi~i~~ !l~~~~s ~1~?r~~ ~~ª~~~ !~~=

ble.

PEUPLIER.

Arbre forr hant qui viene fl}r

les

bords des

foífés

des rivicrcs,

dans les licux

~~~;~!~~

~1:Cb1:~r~~~~;f~~fc:e~~~~~;;,::s,~~

noirqu'on appelle

Tremblt,

PtHphtr .nlpin

f,Jbi'fH',

que les Grecs appc!lenc

~•1·~~.

Le pcu–

plier blanc eíl: haur , aya

un rronc groe; ,

fon

écorcc: blanch3.rre, unie&polie. Ceneécorcc p1ifc

~cia~~~~::~e;~r.~:~ ~~~xe ~~~c~~n;~u~~~~

~~¡~;:

quegoucc

goure. Ses feuilles fonc femblables

cellcs de vigne , blanch"a.rres d'un cOté ,

rnouf–

fues en maniere de pas d'ine. tdanhio

e die qu'1)

~X:~~e,ª~:~ª~~~en~cg:;~P~~~scee~>e~~~~~ ~ f~

;~¡~:~

::f~1:fi~~~~~fe

:~~~~~~

,~e ~~~rª~;~~~~

lécs

rouc

l'emour, :ivec de peciccs br:inches,

qu'ellcs font penclues

une queue '0nguc

mincc,

prefque rníijours mob1le ,

mCme qu:ind

ne faic

pcinr

de venr. Son rronc. dom l'écorce en naire,

eíl:

plus

courr que cclui des aucrcs peup!iers; le bois

n'en

c(l:

Ít

ferme ni

fort , il ell coutefois blanc

bien renam. On

~ppdle

auffi le Peuplicr

PrHpfr,

en Larin

PopH/111.

PH A

PHALANGE.

f. f.

Nom qui a été donné

l'lnfanre–

ric des Grecs pefammcnt 3tmés. D'aurres difent

que c'écoic un gros baraillon quarré des anciens ,

tellemempreílC, que les Sold:its avoienr

les

piés

les nns contre les aurrcs avec leurs bouclicrs joints ,

¡;~~ffi~F~d~%~~~~;~:.'~~~:;~in~;~' Jc[~l: ~~~~~~~

fé de huirmille hommcs.

l'hAlange.

Sorce d'Araignée, dom AC'rius érablic

fix

cfpeces. La eremiere qu'il appelle

c•'Y"',

qui

vem dire, Un pepm de raifin,

caufe qu'elle en

a Ja figure, éranr naire

ronde • a

bouche au

milieu du ventre ,

de pecirs piés :iutour. la fe.

conde appclléc

Lo11p

, parce

qu'elle

cha!TC: :iux

mouches

s'en nounit,

Je corps largc

facile

fe remucr avec

cer~ines

incifions vers le col,

bouche relevée en erais endroics. La rroifiéme

dirc.

Fourmilt1re.

parcequ'elle rdÍcmblc bc1u-

~~~fe3, ~:i~

~~~p~

:~~~~~e~ft~; ;;cl:!;~rér~~~~si~