PHO
d'cUeborc, de l:iit de figuier, de ficnrc de chcvcc
Je
de celle de piecon. On fau cncore des Pha:nigmcs
plus fom que"
ccux-c1.
lis
íom compofés d'cu–
phorbc , de
1ar1rc
brUlé, d':macardes
&
de cam:i–
ndcs
¡
maisrununeils
cxcicem
des vcffics for lecuir,
on les confond :ivcc les vcflicatoircs. Ces
remedes
~~~.r~ :
1
~~~,~~s, :'~~~fe"'~~·tis :ten?:~;c~;'·¡~~·l)n'p!~
tic oU on les appliquc , Jufqu':i ce qu'cn l'échauf-
~~~:t:~~; !~h~~~e"u\~,c~ ~~tJ;c~
1
~1,r~~(~ccl'l:np~ri1ri~:f:
fcétée.
J>
H OE N 1X.
f.
m.
Oifcnu que Bclon
fair
gr:and
~~1
1
;;n~~
1
Íon
ª~~: 'd~r'J~
1
~~~ª:~~~~esJ~~:~tc~:a~~
f:r~~~r~c'c~t!·~ ~~r~ 1:"~~~:~~b~:1~~:n~~~l~~c~:c;e~~
ncs inc.1.rnnrcs ,
&
les yc:ux écincclans commc des
éroilcs.
JI
vit JuÍqu':i cinq ecos ans,
&
cnfuirc il
fe
fait
lui-mCmc
un bucher de ramcaux d'Cncens ,
de cornnelle
&
de caíle odorifcramc.
JI
s'y
couchc
ap1Cs qu'il l'a allumé en bauant des ailes,
&
s'y
collÍUmc , en Corte que de
fa
cendre il naic un ver
d'oU
il fe foic un aucrc Phamix.
Les
Anciens en ont
fu~:lre~
1
fc~~lié
d'autrcs merveilles qu'on riem coutes
Plurm.\·,
di:
auffi une hcrbc qui a fes fcuillcsfcrn..
blables
:i
l'orge
~
mais plus cources
&:.
plus étroicCJ,
&.
fon épi
fair
comme celui de l'yvraye , ce qui
la
foic appeller
Tvra7e fimv11ge.
Ses ruyaux fon
e
de
la
longueur de fix doigts. Sa. racine en cít cmonilléc ,
&
produic fcpc ou huir épis. Ccue hcrbc croic
par–
mi
les
champ~
,
&
fur les coics recemmcnc enduits ,
~u~~~~
1o:
~;~:e~i·e~
1
i;:bfa~~~~~";u~1~~1!ª~;;~
a
ccllc du fruir du palmier, :i.ppcllé en Grec
q>irut.
Er:mc bue en vln , elle rcfferre le venere ,
&
fi
on
la
pone au cou liéc avcc de la laine rouge , on cicm
qu"elle a lavcrcu d'arrC:ccr !e faog. En Lacin
Lo/mm
ou
Hordmm m11rinmn.
Plinc lui donne ce nom,
3.
~~~~:~~~rd~;~~ª~~~~¡s,;~rcr;~c~~~~~~~:r:;~~sd~
maifons.
PHOSPHORE. f. m. Maticre luiíance, de
oi1,
111-
mtere,
&
de
~¡'"'
,
porur.
On pcuc donner ce nom
:i
la pterre de Boulo$ne,
Voycz PIERRE; mais ce
quºon appclle princ1palemem
Phofpliou
,
efi une
compoficion chymiquc qui fut crouvée en
1669.
par
un Allemand de Hambourg nommC Brand, qui chc:r·
choic la picrrc Philoíophale. 11
fü
voir :\ quclques
perfonncs
fa
nouvellc découvene qui conlifioit en
une m:uierc qui luifoit dans l'obfcurité. Les lemes
qui en t'.toient
~erices,
ccux qui s'en étoicnt froté le
vifage, brilloicnt dans les cencbrcs , mais Brand ne
~~r.~~~~f~~ ~~,í~1~~:~~~~~~~:
1
~ir;:~-º~~~~
Brnnd avoic beaucoup travaillé fur l'urine , crut que
c'étoit
13. la
m:aicrc du Phoíphorc.
&
en cffct, il le
trouva par cctce voic. C'efi de l'urine préparéeavec
bcaucoup d'art,
&
dom on tire
les
fouffrc:s les plus
volatils par des opcracions affés tangues
&
affés d1f-
~~~~5r·o~c~~r~~~~s~~~~~le~:~:~,~~~!~ :~~(f~~o~~
des chevcux, du poil, des ongles
~
des carnes ,
&
qu'.il croyoit qu'on le r,ouvoit mer cncorede cout ce
qm doniiuu par la d1(hllarion une huile puamc. Le
Phoíphorc en une rnaticre aílés dure, qm rcff::mblc
:i
la cire 1aune. On le confervc daos un vaifli:au
picio d'c:iu,
&
bien bouthé. Si on en éctafe un
grain, il s"enA3me ,
&
fe confume
~t
vi'ce ,
&
ne
mer pas le feu
:i
du papier furquoi il brU\e,
cancc~t
tc fl:lme eíl: íubcile. Si ce papier a.
ét~
crcmpédans Je
Tome JI.
PHO PHR
211
J'cfprit de vin, Je Phuíphorc ne s'c.nAamc pointq\_1c!
J'cfpm de vin ne foit d1ffipé ,
&
11 s'enAamc aílés
fac1lcmenc fur du p:tpicr mouillé d'cau. Ma1s s'il y a
é;r;r~
0
~:~fi~f;~~~:
0
fui!
1
f.a:~~~~::,vi,~ 'rtof;~~~
re mct le fcu
a
l'dprit de vin ' ce qu'il ne pouvoit'
fa
ircloríqu'il en écoit touc prochc. Si l'on pompe
l
'
:i.irde
la
boute1llc oU cíl
le
Phofphore , il perd
Ja.
plus
~randc
p.mie de
fa
lumicrc ;
&
la
rccouvrc
fi
on la1f1C rcncrcr
l'ail'.
Ma1s li avam que de pornpcr
l'air, le Phofphore avoic 1cné fon éclat pcndant
quelque cems , on peuc fans le
l~ii
faire pcrdre
~
pompcr l'air,
&
on
le lui Oce enuercmenc
&
tour
d'un coup, quand on laiíli:: rcnrrcr l'air dans la bou·
ceille.
11
y a beaucoup d'autrcs Phcnomcncs lingu–
licrs du Phofphorc.
Phofphore,
eíl: auffi la Planccc de Venus en termes
dºAílronomie, en brin
Lucifer.
C'eft ¡;e que nous
appellons
I'
E1•1le áu Berger.
PJ-IOTIN!ENS.
(.
m.
J-lereúques
ai~fi
•ppellés
de
Photinus, EvCquc de Sirmich, dom ils fmvoicllt les
crreurs , ajoU.cam
:i.
celles de Sabellicus, de Paul de
Samoíace , de Cerimhe
&.
d'Ebion, quºil avoic re·
nouvelléc:s , que
J
E
s u
s-C
H R
t
s
T
écolc un pur
homme ,
&
qu'il n'avoi.c commencé
d.
Ccre le
e
H
n.
l ST
J
que quand le Sainc-Efprit écoicdcfccn–
du íur
lui
dans le Jourdain. lis d1foicm auffi que
la
Trinicé éroic une écendue de
la
Divinicé qoi
fe
di–
vifoic
&
ércndoit en crois ,
&
fe ra<fernbloit enfui–
ce en un, commc de
la
cire qui s'ércnd par
la
cha–
leur. Cetce hercfic fe répand1c
forc
fous le rcgne de
ValetlS , Empereur Aricn , crois ecos quaramc.cinq
ans aprCs
J
E
s
u s-C
H
n.
1
s
T.
PH R
P H RE NE S 1E.
f.
f.
lnff:unn
mion des membr:inef
du cervcau. C'eíl 1me mala.die ordin:a.ircmeht mor-
~~~Í~u~o~cl~e;~Fa~f~~o;;iI~cr~~·;~~;r~n~
0
d~~~ur~~~
tes les inftammacions. La douleur ne fs:i.uroit Ccre
J~~s
1
Í!st¡;~o~~i~ic :l~~t~~~b~!q~e~~l~~r~~!~~~i~
le fong arrCcé diflcnd la mcmbranc ,
&
cecee dif–
tenlion produit une: douleur déch1rantC• Ainfi les
vrais Phrc:neciques , car on ne doit pas nommer
l'hrfnefie
,
cout délire confiderablc qui furvicnr aux
fiévrc:s ardcnces
&
malignes , s'arra.chenc les chc–
veux comme s'ils étoienc remplis de fureur. lis
frnppcnt le lit
&
lc:s murai11cs :i.vec lc:ur cC:ce,
&
l:i
jeucnc , fans s'épargner, de cCné
&
d'aum:. Cene
douleur furieufc fuir devenir le mal li aigu que l'on
en mcurt en rrois jours , parce que les efpms
é~nr
diffipés par l'cxcCs de
la.
doulcur , la gangrene de
la pucie enAammte íurviem , ce qui cíl fuivi de la
morci6carion. Dans
la
verirablc:: Phrcnclie ) le cr:i.–
quement des dcnts mcnacc d'un grand délire ,
&
c'eíl le lignc d'une convullion morcelle , li le délirc
eíl: déja vcnu. Les délires obfcurs
&
cremblans font
plus
:i.
craindre que le rurnulrucux dans les inffam–
macions du ccrveau. Ainfi les Phrcncciques
demeu~
rene quclquefois comme cndormis. quo1qu'1ls ne
do1·mcnr pas ,
&
font
croublés de Jiffcrcns íonges •
~~·¡1
1
~fr}~~~s :~sc~;;:;é~~n~~~s~~~~~ ~;:u~~~~J;
1
~;
pcrillcux, que de faire de
grand~
cris
&
dcscontot–
Ítons de membrcs.
Phre11ejie
viene du mor Grcc
~<~'.
Emc:ndcmcnc.
p H R E N l T I
S. (.
m. C'eft propremenr l'inAam–
m::nion du
diaphra~nie
, qui eít fuivie ordinairc)
mene du délire. H1ppocrace
&
les Auceurs Grecs
ont nonuné qi,,,K , le d1aphragme ,
d.
cauíe- qu'ils le
Dd
i¡