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PHI
~~~~s
1
~ /:r¿:t,1fiin~:e,uf;º;~~thr~,e;:~~~¡~~ J~
pcdil, de fcnouil,
&
du daucus
crcuc~,
la
z~~oa-
r:~~cft'a~;:~
fe
1
Ía~~ff~:~·R~;rd~!
1
;:r~i~'¡
1
~
1
c~!~
ncs,
&
cft
crCs-bon
aux. naufécs.
Il
fait
paífcr le
hocqucc,
&
appaife les doulcurs du vcmrc, du
fo
ye,
de la raree,
&
des reios, caufées d'unc intemperie
froidc, de vcncs
&
d'humcurs emes. Le
Philonium
Perji~Hm,
eíl un aucrc
Opiac,
qui a la vcrtu
d'arrCccr
le Cang, de quelquc
pan
qu'il puitfc ffucr, comme
celui des purgacions immoderéCl
&
deshemorrhoi–
des. Il rcncmauffi le
fa:
rus,
&
cmpCcheune fcmmo
~~~;~~~rie ~~l :
0
f~~~ife
0
~a1:!e ~a~ºc'1:)?~;~rm~ª}~
~~rf!;¡¡U~cc,,1~(3~~~~: ~~=;~~~
·,
\~'fp~~~~~d,'
11: ;;:
rcchrc, l'cnul2 campana, la zedoa1rc, le karabé ,
l'cuphorbe, les crochifques de ramich
&
le.camphre.
Cet Opiat a été appdlé
Philonium,
de Philoa,
Me:
decin qui l'a inventé.
PHILTRE.
f.
m.
BrtUVA[.t ou a1'1rt drogue pourdon
6
ntr átflfmoHr.
AcAD.
FP..
On diilingue les Phil–
ttes en faux
&:
en verirables,
&
l'on tiene pour faux
ceux que donoent quclquefois les vieilles femmcs
ou les femmes débauchées. Ceux-13. fom ridicules,
magiques
&
contre nature , plus capablcs d'infpi–
rer
b
folie que l'amour
3.
ccux qui s'en fervent. Les
fymptomes en fonr mCme dangereux. On c:ntend
par vericables Philues , ceux
qui
peuvent conci–
lier une inclinaaon mumelle entre une pcrfonne
&
une amrc par l'interpofirion de quelque moyen
naturel
&
rnagnerique , qui tranfplante l'atfeél:ion;
rnais on demande, s'il ell des Philrres de cecee na–
rure,
&
d'ordinaire on répond que non, ce <JUi eft
fiº~~ªh;~~er:~c~·:¿~~r~~~~ J:!~1~·Í~u;c¡r~~ ;1f~
{elle pour l'empreigner de fa. fueur
&
de la. mariere
de l'infenfible tranfpirarion , le chien qui en aura
mangé ne le quinera jamais.
On
riem que Hart–
mannus ayant donné un Philtrc tiré.des vegetaux
i
un moineau, cec oifeau ne le quitta plus depuis, de–
meurant avcc lui dans fon cabinec,
&
vQlanc pour
le (uivrequandil vifüoicfes malades. Vanhclmonc
a écrit qu'ayant cenu cenaine herbc dans
fa
main
duranc quclque rems,
&
pris enfuite le pié d'un
petit chien de la mCmo main , cet animal le fuivit
par tout ,
&
quitta fon prcmier maitre. Le mCmc
Vanhelmont
die
que les Philcres demandent une
confermencation de mumie pour attirer l'amour
:l
un cenain objet,
&
rend par l:l la raifon pourquoi
:::~~~crh~~~n~o;~~co~~r~~céb!:~~¿~·~~ª~'j¡lt~ilt~
parce que la chaleur qui échauffe l"fterbe, n'étant
pas fcule , mais animée par les émanatioos des cf–
prics naturcls
>
décerminc l'herbe vers
foi,
&
fe l'i–
denci6e,
&
ayanc rec¡il ce fenncnt
J
elle artire
m;i–
gneciquemcnc l'efprit de l'amre objcc,
&
le force
d'aimer ou de prcndre un mouvcmeot amoureuL
JI
y
a done des philttes décerminés. Les malades,
:aprCs avoir mangé ou bU quclque chofe,
foup~on
ncnt quclquefois cert:iine r.erfonne de leur avoir
donné quclque charme,
&:
tls fe pbignentprincipa-
~~::~:n~u~;~ºr:r;a~eo~e~~~:~e~f:ec~:~~i~al~ ~~
P~1hre
rev1enne pe1iodiquemenc. Le Dol\:cur Lan–
gius témoigne qu'il a gucri un jeune homme
,
qui
ayam mangé
a
quatre heures aprCs midi la moirié
d'un citron qu'il avoit
re~U
d'une femme. fcmoit
tOl~s
les
~
ou.rsa
Ja mCme hcure un amouremprc:CIC
qui le fa1ío1t courir de cOté
&
d'aucre pour lat.her–
cher
&
lavoir, Cela Iuiduroitu.uchcure,&commc
PHI PHO
il ne pouvoit Catisfaire
fon
envie
a
caufcde l'abfcncc
de cene
fc~nme,
fon
mal.augmenta
~e jau~
en
jour,
&
le jetta dans un écar pttoyable.
Les
Philtres cau..
fenc de frequemcs mames
&
a!fés fouvcnc la pene
de
la
memo1re. Ce mot efl Grec
tpÍATt",
&
viene de
f•>.tl,,~imer.
P H 1M
OS
l S.
f. f.
Terme de Mcdecine. Sane de
mal qui arrive quand le fiege
&
l'anus
font
commc
li~s
&
rerferrés par un c:al qui s'ell formé. On le;
:~:tf~rf~~~ ;~~~~i;e:~Lr:¿~~~/\~ª~~~~ ~~a~
foire une incilion. Ce mot eíl Grec
~Y.M111
,
qui
ligni-
~es:~~;,~~;~~:u~j:~~~~.
qu'on fait :lVec une Ócel:
PHL
PHLEBOTOMIE.
f. f.
Terme de ChinltJie. Arr de
de faigner. Ce mot ell Grec
~>.•/3m,..•'•
,
~
viene
pe
tp>.~..,.,.
Vcinc ,
&
de,.;,..,.,, , Couper. Les Medc..
. cins di(ent auffi,
Faire Phtt;omo11fir,
pour aire.
• Fairecirerdu fang.
P HLEG MA GOGUES.
f.
m. Médicamens qui
fervenr
a
purgcr la picuite par bas. La femence du
canhame , les myrobolans , chepules, embliqucs
&
bellyriques fom de ce nombre , aulli bien que le
turbich
,
l'elatenum , l'agaria., l'euphorbe , les
hermodaéks ,
&
la coloqurnte. On
y
peutajoU–
ter tomes forces de gomrhes, 'jui quoiqu'elles ne
}¡u.rgent pas felon les Grecs, ne
aiffCnc
pasd'entrcr
1~r;i~~~;~~:adc~~ ~1sf~~~~~~- ~;~1~:i:r~;e~u;j:~-
"''1'.,.,
de
~,J'l'f"'
,
Picuite,
&
de
~.,..,, ,
Tirer, ame–
ncr.
PHLEGME.
(.
m. Tcnnc de Chymic. Principe pallif
for: volatif qui fe prefente le prem.ier , &
_forr
parla.
rnomdre chaleurdu feu en forme d ca.udarre
&:
inG–
pide. Le Phlegme forc le dcrnicrdans ladiftillation
du vio •
&
le premierau vinaigrc:.
Phlegmt,
cllaulli un cermede Medccinc, &il(e
die de la pituite, la plus douce des quacre humeurs
qui font dans le corps. Ce mor
cíl:
Grec
~M.,.I"',
&
viene de'>>.;.,..,,, Brüler. Ainli il s'encend par un fcns
conrraire, c:omme voulant dire une piruite qui n'eft
poimdu couc brUlée.
P H L E GM O N. f. m. Nom general que donnem
les Medecins
:i
toutcs les apoílumes
&
inRamma–
tions faitcs de fang. Quand ce fang eft bon
&
louable
,
&
qu'il n'y
a
que la quancité par oU il
pe~
che, c'eíl: leYr"i
phltgmon.
S'il eft corrompu &
mClé
de bile, de pituite
&
de mél:mcolie ,
il
eft appcllé
Phlegmon b4tArd.
Ce mot vic:nc du Grec f>.;,,,,, ,
Brlr.ler.
PHO
P
~li~;e~n
1
~r~eEde ~-a~Pt
~f~~~'!:u::~~~~:ri~:!J:
que partie) ou anirer les humeu.rs du profund
a
la.
fupedicie. On s'cn fert d'ordina1re dans les maur
fees
t%eali:cfi~~ed~~e~~~:~~s ~("~~~se:~:i~e~~'r~e~~:
~~~~e~~'¡~~1?;u!e/u~~~
0
~o~~p~~~~rl~~r~~~~¡!~
des yeux ; J'errierc les oreillesruour le mal de dcnts;
f.~ry~ri;1i~~eJºc~~ i;:~~i(Íc;
d:s
i;~?c~~Íq~=.P:6~
d':mirer l"humeur endehors. On feferc, pour com–
pofer ce remede, de femence de mouíl:ardc que l'on
broye aVcc des 6.gues, de bryoinc . de poivre , de
femence d'orcie, de ílaphyfagre, de fqutllc, de ci–
thymale
1
de fe! , de femence decreílOnalenois ,
&
de tlafpi, de ranuncule, d'hydropiper, depyrcthre,