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210

PHI

~~~~s

1

~ /:r¿:t,1fiin~:e,uf;º;~~thr~,e;:~~~¡~~ J~

pcdil, de fcnouil,

&

du daucus

crcuc~,

la

z~~oa-

r:~~cft'a~;:~

fe

1

Ía~~ff~:~·R~;rd~!

1

;:r~i~'¡

1

~

1

c~!~

ncs,

&

cft

crCs-bon

aux. naufécs.

Il

fait

paífcr le

hocqucc,

&

appaife les doulcurs du vcmrc, du

fo

ye,

de la raree,

&

des reios, caufées d'unc intemperie

froidc, de vcncs

&

d'humcurs emes. Le

Philonium

Perji~Hm,

eíl un aucrc

Opiac,

qui a la vcrtu

d'arrCccr

le Cang, de quelquc

pan

qu'il puitfc ffucr, comme

celui des purgacions immoderéCl

&

deshemorrhoi–

des. Il rcncmauffi le

fa:

rus,

&

cmpCcheune fcmmo

~~~;~~~rie ~~l :

0

f~~~ife

0

~a1:!e ~a~ºc'1:)?~;~rm~ª}~

~~rf!;¡¡U~cc,,1~(3~~~~: ~~=;~~~

·,

\~'fp~~~~~d,'

11: ;;:

rcchrc, l'cnul2 campana, la zedoa1rc, le karabé ,

l'cuphorbe, les crochifques de ramich

&

le.camphre.

Cet Opiat a été appdlé

Philonium,

de Philoa,

Me:

decin qui l'a inventé.

PHILTRE.

f.

m.

BrtUVA[.t ou a1'1rt drogue pourdon

6

ntr átflfmoHr.

AcAD.

FP..

On diilingue les Phil–

ttes en faux

&:

en verirables,

&

l'on tiene pour faux

ceux que donoent quclquefois les vieilles femmcs

ou les femmes débauchées. Ceux-13. fom ridicules,

magiques

&

contre nature , plus capablcs d'infpi–

rer

b

folie que l'amour

3.

ccux qui s'en fervent. Les

fymptomes en fonr mCme dangereux. On c:ntend

par vericables Philues , ceux

qui

peuvent conci–

lier une inclinaaon mumelle entre une pcrfonne

&

une amrc par l'interpofirion de quelque moyen

naturel

&

rnagnerique , qui tranfplante l'atfeél:ion;

rnais on demande, s'il ell des Philrres de cecee na–

rure,

&

d'ordinaire on répond que non, ce <JUi eft

fiº~~ªh;~~er:~c~·:¿~~r~~~~ J:!~1~·Í~u;c¡r~~ ;1f~

{elle pour l'empreigner de fa. fueur

&

de la. mariere

de l'infenfible tranfpirarion , le chien qui en aura

mangé ne le quinera jamais.

On

riem que Hart–

mannus ayant donné un Philtrc tiré.des vegetaux

i

un moineau, cec oifeau ne le quitta plus depuis, de–

meurant avcc lui dans fon cabinec,

&

vQlanc pour

le (uivrequandil vifüoicfes malades. Vanhclmonc

a écrit qu'ayant cenu cenaine herbc dans

fa

main

duranc quclque rems,

&

pris enfuite le pié d'un

petit chien de la mCmo main , cet animal le fuivit

par tout ,

&

quitta fon prcmier maitre. Le mCmc

Vanhelmont

die

que les Philcres demandent une

confermencation de mumie pour attirer l'amour

:l

un cenain objet,

&

rend par l:l la raifon pourquoi

:::~~~crh~~~n~o;~~co~~r~~céb!:~~¿~·~~ª~'j¡lt~ilt~

parce que la chaleur qui échauffe l"fterbe, n'étant

pas fcule , mais animée par les émanatioos des cf–

prics naturcls

>

décerminc l'herbe vers

foi,

&

fe l'i–

denci6e,

&

ayanc rec¡il ce fenncnt

J

elle artire

m;i–

gneciquemcnc l'efprit de l'amre objcc,

&

le force

d'aimer ou de prcndre un mouvcmeot amoureuL

JI

y

a done des philttes décerminés. Les malades,

:aprCs avoir mangé ou bU quclque chofe,

foup~on­

ncnt quclquefois cert:iine r.erfonne de leur avoir

donné quclque charme,

&:

tls fe pbignentprincipa-

~~::~:n~u~;~ºr:r;a~eo~e~~~:~e~f:ec~:~~i~al~ ~~

P~1hre

rev1enne pe1iodiquemenc. Le Dol\:cur Lan–

gius témoigne qu'il a gucri un jeune homme

,

qui

ayam mangé

a

quatre heures aprCs midi la moirié

d'un citron qu'il avoit

re~U

d'une femme. fcmoit

tOl~s

les

~

ou.rs

a

Ja mCme hcure un amouremprc:CIC

qui le fa1ío1t courir de cOté

&

d'aucre pour lat.her–

cher

&

lavoir, Cela Iuiduroitu.uchcure,&commc

PHI PHO

il ne pouvoit Catisfaire

fon

envie

a

caufcde l'abfcncc

de cene

fc~nme,

fon

mal.augmenta

~e jau~

en

jour,

&

le jetta dans un écar pttoyable.

Les

Philtres cau..

fenc de frequemcs mames

&

a!fés fouvcnc la pene

de

la

memo1re. Ce mot efl Grec

tpÍATt",

&

viene de

f•>.tl,,~imer.

P H 1M

OS

l S.

f. f.

Terme de Mcdecine. Sane de

mal qui arrive quand le fiege

&

l'anus

font

commc

li~s

&

rerferrés par un c:al qui s'ell formé. On le;

:~:tf~rf~~~ ;~~~~i;e:~Lr:¿~~~/\~ª~~~~ ~~a~

foire une incilion. Ce mot eíl Grec

~Y.M111

,

qui

ligni-

~es:~~;,~~;~~:u~j:~~~~.

qu'on fait :lVec une Ócel:

PHL

PHLEBOTOMIE.

f. f.

Terme de ChinltJie. Arr de

de faigner. Ce mot ell Grec

~>.•/3m,..•'•

,

~

viene

pe

tp>.~..,.,.

Vcinc ,

&

de,.;,..,.,, , Couper. Les Medc..

. cins di(ent auffi,

Faire Phtt;omo11fir,

pour aire.

• Fairecirerdu fang.

P HLEG MA GOGUES.

f.

m. Médicamens qui

fervenr

a

purgcr la picuite par bas. La femence du

canhame , les myrobolans , chepules, embliqucs

&

bellyriques fom de ce nombre , aulli bien que le

turbich

,

l'elatenum , l'agaria., l'euphorbe , les

hermodaéks ,

&

la coloqurnte. On

y

peutajoU–

ter tomes forces de gomrhes, 'jui quoiqu'elles ne

}¡u.rgent pas felon les Grecs, ne

aiffCnc

pasd'entrcr

1~r;i~~~;~~:adc~~ ~1sf~~~~~~- ~;~1~:i:r~;e~u;j:~-

"''1'.,.,

de

~,J'l'f"'

,

Picuite,

&

de

~.,..,, ,

Tirer, ame–

ncr.

PHLEGME.

(.

m. Tcnnc de Chymic. Principe pallif

for: volatif qui fe prefente le prem.ier , &

_forr

parla.

rnomdre chaleurdu feu en forme d ca.udarre

&:

inG–

pide. Le Phlegme forc le dcrnicrdans ladiftillation

du vio •

&

le premierau vinaigrc:.

Phlegmt,

cllaulli un cermede Medccinc, &il(e

die de la pituite, la plus douce des quacre humeurs

qui font dans le corps. Ce mor

cíl:

Grec

~M.,.I"',

&

viene de'>>.;.,..,,, Brüler. Ainli il s'encend par un fcns

conrraire, c:omme voulant dire une piruite qui n'eft

poimdu couc brUlée.

P H L E GM O N. f. m. Nom general que donnem

les Medecins

:i

toutcs les apoílumes

&

inRamma–

tions faitcs de fang. Quand ce fang eft bon

&

louable

,

&

qu'il n'y

a

que la quancité par oU il

pe~

che, c'eíl: leYr"i

phltgmon.

S'il eft corrompu &

mClé

de bile, de pituite

&

de mél:mcolie ,

il

eft appcllé

Phlegmon b4tArd.

Ce mot vic:nc du Grec f>.;,,,,, ,

Brlr.ler.

PHO

P

~li~;e~n

1

~r~eEde ~-a~Pt

~f~~~'!:u

::~~~~:ri~:!J:

que partie) ou anirer les humeu.rs du profund

a

la.

fupedicie. On s'cn fert d'ordina1re dans les maur

fees

t%eali:cfi~~ed~~e~~~:~~s ~("~~~se:~:i~e~~'r~e~~:

~~~~e~~'¡~~1?;u!e/u~~~

0

~o~~p~~~~rl~~r~~~~¡!~

des yeux ; J'errierc les oreillesruour le mal de dcnts;

f.~ry~ri;1i~~eJºc~~ i;:~~i(Íc;

d:s

i;~?c~~Íq~=.P:6~

d':mirer l"humeur endehors. On feferc, pour com–

pofer ce remede, de femence de mouíl:ardc que l'on

broye aVcc des 6.gues, de bryoinc . de poivre , de

femence d'orcie, de ílaphyfagre, de fqutllc, de ci–

thymale

1

de fe! , de femence decreílOnalenois ,

&

de tlafpi, de ranuncule, d'hydropiper, depyrcthre,